Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome II

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Le compte de Monte-Cristo Tome II: краткое содержание, описание и аннотация

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Victime d'un terrible complot, Edmond Dantès est emprisonné au Château d'If alors qu'il sur le point d'épouser celle qu'il aime. A sa libération et sous l'identité du compte de Monte-Cristo, sa vengeance n'épargnera personne…

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L’homme de la loge s’était levé tout debout, et, sa tête se trouvant dans la lumière, Franz venait de retrouver le mystérieux habitant de Monte-Cristo, celui dont la veille il lui avait si bien semblé reconnaître la taille et la voix dans les ruines du Colisée.

Il n’y avait plus de doute, l’étrange voyageur habitait Rome.

Sans doute l’expression de la figure de Franz était en harmonie avec le trouble que cette apparition jetait dans son esprit, car la comtesse le regarda éclata de rire, et lui demanda ce qu’il avait.

«Madame la comtesse, répondit Franz, je vous ai demandé tout à l’heure si vous connaissiez cette femme albanaise: maintenant je vous demanderai si vous connaissez son mari.

– Pas plus qu’elle, répondit la comtesse.

– Vous ne l’avez jamais remarqué?

– Voilà bien une question à la française! Vous savez bien que, pour nous autres Italiennes, il n’y a pas d’autre homme au monde que celui que nous aimons!

– C’est juste, répondit Franz.

– En tout cas, dit-elle en appliquant les jumelles d’Albert à ses yeux et en les dirigeant vers la loge, ce doit être quelque nouveau déterré, quelque trépassé sorti du tombeau avec la permission du fossoyeur car il me semble affreusement pâle.

– Il est toujours comme cela, répondit Franz.

– Vous le connaissez donc? demanda la comtesse; alors c’est moi qui vous demanderai qui il est.

– Je crois l’avoir déjà vu, et il me semble le reconnaître.

– En effet, dit-elle en faisant un mouvement de ses belles épaules comme si un frisson lui passait dans les veines, je comprends que lorsqu’on a une fois vu un pareil homme on ne l’oublie jamais.»

L’effet que Franz avait éprouvé n’était donc pas une impression particulière, puisqu’une autre personne le ressentait comme lui.

«Eh bien, demanda Franz à la comtesse après qu’elle eut pris sur elle de le lorgner une seconde fois que pensez-vous de cet homme?

– Que cela me paraît être Lord Ruthwen en chair et en os.»

En effet, ce nouveau souvenir de Byron frappa Franz: si un homme pouvait lui faire croire à l’existence des vampires, c’était cet homme.

«Il faut que je sache qui il est, dit Franz en se levant.

– Oh! non, s’écria la comtesse; non, ne me quittez pas, je compte sur vous pour me reconduire, et je vous garde.

– Comment! véritablement, lui dit Franz en se penchant à son oreille, vous avez peur?

– Écoutez, lui dit-elle, Byron m’a juré qu’il croyait aux vampires, il m’a dit qu’il en avait vu, il m’a dépeint leur visage, eh bien! c’est absolument cela: ces cheveux noirs, ces grands yeux brillant d’une flamme étrange, cette pâleur mortelle; puis, remarquez qu’il n’est pas avec une femme comme toutes les femmes, il est avec une étrangère… une Grecque, une schismatique… sans doute quelque magicienne comme lui. Je vous en prie, n’y allez pas. Demain mettez-vous à sa recherche si bon vous semble, mais aujourd’hui je vous déclare que je vous garde.»

Franz insista.

«Écoutez, dit-elle en se levant, je m’en vais, je ne puis rester jusqu’à la fin du spectacle, j’ai du monde chez moi: serez-vous assez peu galant pour me refuser votre compagnie?»

Il n’y avait d’autre réponse à faire que de prendre son chapeau, d’ouvrir la porte et de présenter son bras à la comtesse.

C’est ce qu’il fit.

La comtesse était véritablement fort émue; et Franz lui-même ne pouvait échapper à une certaine terreur superstitieuse, d’autant plus naturelle que ce qui était chez la comtesse le produit d’une sensation instinctive, était chez lui le résultat d’un souvenir.

Il sentit qu’elle tremblait en montant en voiture.

Il la reconduisit jusque chez elle: il n’y avait personne, et elle n’était aucunement attendue; il lui en fit le reproche.

«En vérité lui dit-elle, je ne me sens pas bien, et j’ai besoin d’être seule; la vue de cet homme m’a toute bouleversée.»

Franz essaya de rire.

«Ne riez pas, lui dit-elle; d’ailleurs vous n’en avez pas envie. Puis promettez-moi une chose.

– Laquelle?

– Promettez-la-moi.

– Tout ce que vous voudrez, excepté de renoncer à découvrir quel est cet homme. J’ai des motifs que je ne puis vous dire pour désirer savoir qui il est, d’où il vient et où il va.

– D’où il vient, je l’ignore; mais où il va, je puis vous le dire: il va en enfer à coup sûr.

– Revenons à la promesse que vous vouliez exiger de moi, comtesse, dit Franz.

– Ah! c’est de rentrer directement à l’hôtel et de ne pas chercher ce soir à voir cet homme. Il y a certaines affinités entre les personnes que l’on quitte et les personnes que l’on rejoint. Ne servez pas de conducteur entre cet homme et moi. Demain courez après lui si bon vous semble, mais ne me le présentez jamais, si vous ne voulez pas me faire mourir de peur. Sur ce, bonsoir, tâchez de dormir, moi, je sais bien qui ne dormira pas.»

Et à ces mots la comtesse quitta Franz, le laissant indécis de savoir si elle s’était amusée à ses dépens ou si elle avait véritablement ressenti la crainte qu’elle avait exprimée.

En rentrant à l’hôtel, Franz trouva Albert en robe de chambre, en pantalon à pied, voluptueusement étendu sur un fauteuil et fumant son cigare.

«Ah! c’est vous! lui dit-il; ma foi, je ne vous attendais que demain.

– Mon cher Albert, répondit Franz, je suis heureux de trouver l’occasion de vous dire une fois pour toutes que vous avez la plus fausse idée des femmes italiennes; il me semble pourtant que vos mécomptes amoureux auraient dû vous la faire perdre.

– Que voulez-vous! ces diablesses de femmes, c’est à n’y rien comprendre! Elles vous donnent la main, elles vous la serrent; elles vous parlent tout bas, elles se font reconduire chez elles: avec le quart de ces manières de faire, une Parisienne se perdrait de réputation.

– Eh! justement, c’est parce qu’elles n’ont rien à cacher, c’est parce qu’elles vivent au grand soleil, que les femmes y mettent si peu de façons dans le beau pays où résonne le si, comme dit Dante. D’ailleurs, vous avez bien vu que la comtesse a eu véritablement peur.

– Peur de quoi? de cet honnête monsieur qui était en face de nous avec cette jolie Grecque? Mais j’ai voulu en avoir le cœur net quand ils sont sortis, et je les ai croisés dans le corridor. Je ne sais pas où diable vous avez pris toutes vos idées de l’autre monde! C’est un fort beau garçon qui est fort bien mis, et qui a tout l’air de se faire habiller en France chez Blin ou chez Humann; un peu pâle, c’est vrai, mais vous savez que la pâleur est un cachet de distinction.»

Franz sourit, Albert avait de grandes prétentions à être pâle.

«Aussi, lui dit Franz, je suis convaincu que les idées de la comtesse sur cet homme n’ont pas le sens commun. A-t-il parlé près de vous, et avez-vous entendu quelques-unes de ses paroles?

– Il a parlé, mais en romaïque. J’ai reconnu l’idiome à quelques mots grecs défigurés. Il faut vous dire, mon cher, qu’au collège j’étais très fort en grec.

– Ainsi il parlait le romaïque?

– C’est probable.

– Plus de doute, murmura Franz, c’est lui.

– Vous dites?…

– Rien. Que faisiez-vous donc là?

– Je vous ménageais une surprise.

– Laquelle?

– Vous savez qu’il est impossible de se procurer une calèche?

– Pardieu! puisque nous avons fait inutilement tout ce qu’il était humainement possible de faire pour cela.

– Eh bien, j’ai eu une idée merveilleuse.»

Franz regarda Albert en homme qui n’avait pas grande confiance dans son imagination.

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