Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome III

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Le compte de Monte-Cristo Tome III: краткое содержание, описание и аннотация

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Victime d'un terrible complot, Edmond Dantès est emprisonné au Château d'If alors qu'il sur le point d'épouser celle qu'il aime. A sa libération et sous l'identité du compte de Monte-Cristo, sa vengeance n'épargnera personne…

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«Nous avons pensé que cette nouvelle aurait de l’intérêt pour vous, monsieur; d’ailleurs Valentine a toujours semblé attirer votre affection; il nous reste donc à vous dire seulement le nom du jeune homme qui lui est destiné. C’est un des plus honorables partis auxquels Valentine puisse prétendre; il y a de la fortune, un beau nom et des garanties parfaites de bonheur dans la conduite et les goûts de celui que nous lui destinons, et dont le nom ne doit pas vous être inconnu. Il s’agit de M. Franz de Quenelle, baron d’Épinay.»

Villefort, pendant le petit discours de sa femme, attachait sur le vieillard un regard plus attentif que jamais. Lorsque Mme de Villefort prononça le nom de Franz, l’œil de Noirtier, que son fils connaissait si bien, frissonna, et les paupières, se dilatant comme eussent pu faire des lèvres pour laisser passer des paroles, laissèrent, elles, passer un éclair.

Le procureur du roi, qui savait les anciens rapports d’inimitié publique qui avaient existé entre son père et le père de Franz, comprit ce feu et cette agitation; mais cependant il les laissa passer comme inaperçus, et reprenant la parole où sa femme l’avait laissée:

«Monsieur, dit-il, il est important, vous le comprenez bien, près comme elle est d’atteindre sa dix-neuvième année, que Valentine soit enfin établie. Néanmoins, nous ne vous avons point oublié dans les conférences, et nous nous sommes assurés d’avance que le mari de Valentine accepterait, sinon de vivre près de nous, qui gênerions peut-être un jeune ménage, du moins que vous, que Valentine chérit particulièrement, et qui, de votre côté, paraissez lui rendre cette affection, vivriez près d’eux, de sorte que vous ne perdrez aucune de vos habitudes, et que vous aurez seulement deux enfants au lieu d’un pour veiller sur vous.»

L’éclair du regard de Noirtier devint sanglant.

Assurément il se passait quelque chose d’affreux dans l’âme de ce vieillard; assurément le cri de la douleur et de la colère montait à sa gorge, et, ne pouvant éclater, l’étouffait, car son visage s’empourpra et ses lèvres devinrent bleues.

Villefort ouvrit tranquillement une fenêtre en disant:

«Il fait bien chaud ici, et cette chaleur fait mal à M. Noirtier.»

Puis il revint, mais sans se rasseoir.

«Ce mariage, ajouta Mme de Villefort, plaît à M. d’Épinay et à sa famille; d’ailleurs sa famille se compose seulement d’un oncle et d’une tante. Sa mère étant morte au moment où elle le mettait au monde, et son père ayant été assassiné en 1815, c’est-à-dire quand l’enfant avait deux ans à peine, il ne relève donc que de sa propre volonté.

– Assassinat mystérieux, dit Villefort, et dont les auteurs sont restés inconnus, quoique le soupçon ait plané sans s’abattre au-dessus de la tête de beaucoup de gens.»

Noirtier fit un tel effort que ses lèvres se contractèrent comme pour sourire.

«Or, continua Villefort, les véritables coupables, ceux-là qui savent qu’ils ont commis le crime, ceux-là sur lesquels peut descendre la justice des hommes pendant leur vie et la justice de Dieu après leur mort, seraient bien heureux d’être à notre place, et d’avoir une fille à offrir à M. Franz d’Épinay pour éteindre jusqu’à l’apparence du soupçon.»

Noirtier s’était calmé avec une puissance que l’on n’aurait pas dû attendre de cette organisation brisée.

«Oui, je comprends», répondit-il du regard à Villefort; et ce regard exprimait tout ensemble le dédain profond et la colère intelligente.

Villefort, de son côté, répondit à ce regard, dans lequel il avait lu ce qu’il contenait, par un léger mouvement d’épaules.

Puis il fit signe à sa femme de se lever.

«Maintenant, monsieur, dit Mme de Villefort, agréez tous mes respects. Vous plaît-il qu’Édouard vienne vous présenter ses respects?»

Il était convenu que le vieillard exprimait son approbation en fermant les yeux, son refus en les clignant à plusieurs reprises, et avait quelque désir à exprimer quand il les levait au ciel.

S’il demandait Valentine, il fermait l’œil droit seulement.

S’il demandait Barrois, il fermait l’œil gauche.

À la proposition de Mme de Villefort, il cligna vivement les yeux.

Mme de Villefort, accueillie par un refus évident, se pinça les lèvres.

«Je vous enverrai donc Valentine, alors? dit-elle.

– Oui», fit le vieillard en fermant les yeux avec vivacité.

M. et Mme de Villefort saluèrent et sortirent en ordonnant qu’on appelât Valentine, déjà prévenue au reste qu’elle aurait quelque chose à faire dans la journée près de M. Noirtier.

Derrière eux, Valentine, toute rose encore d’émotion, entra chez le vieillard. Il ne lui fallut qu’un regard pour qu’elle comprît combien souffrait son aïeul et combien de choses il avait à lui dire.

«Oh! bon papa, s’écria-t-elle, qu’est-il donc arrivé? On t’a fâché, n’est-ce pas, et tu es en colère?

– Oui, fit-il, en fermant les yeux.

– Contre qui donc? contre mon père? non; contre Mme de Villefort? non; contre moi?»

Le vieillard fit signe que oui.

«Contre moi?» reprit Valentine étonnée.

Le vieillard renouvela le signe.

«Et que t’ai-je donc fait, cher bon papa?» s’écria Valentine.

Pas de réponse, elle continua:

«Je ne t’ai pas vu de la journée; on t’a donc rapporté quelque chose de moi?

– Oui, dit le regard du vieillard avec vivacité.

– Voyons donc que je cherche. Mon Dieu, je te jure, bon père… Ah!… M. et Mme de Villefort sortent d’ici, n’est-ce pas?

– Oui.

– Et ce sont eux qui t’ont dit ces choses qui te fâchent? Qu’est-ce donc? Veux-tu que j’aille le leur demander pour que je puisse m’excuser près de toi?

– Non, non, fit le regard.

– Oh! mais tu m’effraies. Qu’ont-ils pu dire, mon Dieu!»

Et elle chercha.

«Oh! j’y suis, dit-elle en baissant la voix et en se rapprochant du vieillard. Ils ont parlé de mon mariage peut-être?

– Oui, répliqua le regard courroucé.

– Je comprends; tu m’en veux de mon silence. Oh! vois-tu, c’est qu’ils m’avaient bien recommandé de ne t’en rien dire; c’est qu’ils ne m’en avaient rien dit à moi-même, et que j’avais surpris en quelque sorte ce secret par indiscrétion; voilà pourquoi j’ai été si réservée avec toi. Pardonne-moi, bon papa Noirtier.»

Redevenu fixe et atone, le regard sembla répondre: «Ce n’est pas seulement ton silence qui m’afflige.»

«Qu’est-ce donc? demanda la jeune fille: tu crois peut-être que je t’abandonnerais, bon père, et que mon mariage me rendrait oublieuse?

– Non, dit le vieillard.

– Ils t’ont dit alors que M. d’Épinay consentait à ce que nous demeurassions ensemble?

– Oui.

– Alors pourquoi es-tu fâché?»

Les yeux du vieillard prirent une expression de douceur infinie.

«Oui, je comprends, dit Valentine; parce que tu m’aimes?»

Le vieillard fit signe que oui.

«Et tu as peur que je ne sois malheureuse?

– Oui.

– Tu n’aimes pas M. Franz?»

Les yeux répétèrent trois ou quatre fois:

«Non, non, non.

– Alors tu as bien du chagrin, bon père?

– Oui.

– Eh bien, écoute, dit Valentine en se mettant à genoux devant Noirtier et en lui passant ses bras autour du cou, moi aussi, j’ai bien du chagrin, car, moi non plus, je n’aime pas M. Franz d’Épinay.»

Un éclair de joie passa dans les yeux de l’aïeul.

«Quand j’ai voulu me retirer au couvent, tu te rappelles bien que tu as été si fort fâché contre moi?»

Une larme humecta la paupière aride du vieillard.

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