Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome III
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- Название:Le compte de Monte-Cristo Tome III
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Le regard que lança le vieillard à Valentine était si humide de tendresse et de reconnaissance, qu’il fut compris du notaire lui-même.
«Vous avez entendu et compris ce que vient de dire votre petite-fille, monsieur?» demanda le notaire.
Noirtier ferma doucement les yeux, et les rouvrit après un instant.
«Et vous approuvez ce qu’elle a dit? c’est-à-dire que les signes indiqués par elle sont bien ceux à l’aide desquels vous faites comprendre votre pensée?
– Oui, fit encore le vieillard.
– C’est vous qui m’avez fait demander?
– Oui.
– Pour faire votre testament?
– Oui.
– Et vous ne voulez pas que je me retire sans avoir fait ce testament?»
Le paralytique cligna vivement et à plusieurs reprises ses yeux.
«Eh bien, monsieur, comprenez-vous, maintenant, demanda la jeune fille, et votre conscience sera-t-elle en repos?»
Mais avant que le notaire eût pu répondre, Villefort le tira à part:
«Monsieur, dit-il, croyez-vous qu’un homme puisse supporter impunément un choc physique aussi terrible que celui qu’a éprouvé M. Noirtier de Villefort, sans que le moral ait reçu lui-même une grave atteinte?
– Ce n’est point cela précisément qui m’inquiète, monsieur, répondit le notaire, mais je me demande comment nous arriverons à deviner les pensées, afin de provoquer les réponses.
– Vous voyez donc que c’est impossible», dit Villefort.
Valentine et le vieillard entendaient cette conversation. Noirtier arrêta son regard si fixe et si ferme sur Valentine, que ce regard appelait évidemment une riposte.
«Monsieur, dit-elle, que cela ne vous inquiète point: si difficile qu’il soit, ou plutôt qu’il vous paraisse de découvrir la pensée de mon grand-père, je vous la révélerai, moi, de façon à lever tous les doutes à cet égard. Voilà six ans que je suis près de M. Noirtier, et, qu’il le dise lui-même, si, depuis six ans, un seul de ses désirs est resté enseveli dans son cœur faute de pouvoir me le faire comprendre?
– Non, fit le vieillard.
– Essayons donc, dit le notaire; vous acceptez mademoiselle pour votre interprète?»
Le paralytique fit signe que oui.
«Bien; voyons, monsieur, que désirez-vous de moi, et quel est l’acte que vous désirez faire?»
Valentine nomma toutes les lettres de l’alphabet jusqu’à la lettre T. À cette lettre, l’éloquent coup d’œil de Noirtier arrêta.
«C’est la lettre T que monsieur demande, dit le notaire; la chose est visible.
– Attendez», dit Valentine; puis, se retournant vers son grand-père: «Ta… te…»
Le vieillard arrêta à la seconde de ces syllabes.
Alors Valentine prit le dictionnaire, et aux yeux du notaire attentif elle feuilleta les pages.
«Testament, dit son doigt arrêté par le coup d’œil de Noirtier.
– Testament! s’écria le notaire, la chose est visible, monsieur veut tester.
– Oui, fit Noirtier à plusieurs reprises.
– Voilà qui est merveilleux, monsieur, convenez-en, dit le notaire à Villefort stupéfait.
– En effet, répliqua-t-il, et plus merveilleux encore serait ce testament; car, enfin, je ne pense pas que les articles se viennent ranger sur le papier, mot par mot, sans l’intelligente inspiration de ma fille. Or, Valentine sera peut-être un peu trop intéressée à ce testament pour être un interprète convenable des obscures volontés de M. Noirtier de Villefort.
– Non, non! fit le paralytique.
– Comment! dit M. de Villefort, Valentine n’est point intéressée à votre testament?
– Non, fit Noirtier.
– Monsieur, dit le notaire, qui, enchanté de cette épreuve, se promettait de raconter dans le monde les détails de cet épisode pittoresque; monsieur, rien ne me paraît plus facile maintenant que ce que tout à l’heure je regardais comme une chose impossible, et ce testament sera tout simplement un testament mystique, c’est-à-dire prévu et autorisé par la loi pourvu qu’il soit lu en face de sept témoins, approuvé par le testateur devant eux, et fermé par le notaire, toujours devant eux. Quant au temps, il durera à peine plus longtemps qu’un testament ordinaire; il y a d’abord les formules consacrées et qui sont toujours les mêmes, et quant aux détails, la plupart seront fournis par l’état même des affaires du testateur et par vous qui, les ayant gérées, les connaissez. Mais d’ailleurs, pour que cet acte demeure inattaquable, nous allons lui donner l’authenticité la plus complète; l’un de mes confrères me servira d’aide et, contre les habitudes, assistera à la dictée. Êtes-vous satisfait, monsieur? continua le notaire en s’adressant au vieillard.
– Oui», répondit Noirtier, radieux d’être compris.
«Que va-t-il faire?» se demanda Villefort à qui sa haute position commandait tant de réserve, et qui d’ailleurs, ne pouvait deviner vers quel but tendait son père.
Il se retourna donc pour envoyer chercher le deuxième notaire désigné par le premier; mais Barrois, qui avait tout entendu et qui avait deviné le désir de son maître, était déjà parti.
Alors le procureur du roi fit dire à sa femme de monter.
Au bout d’un quart d’heure, tout le monde était réuni dans la chambre du paralytique, et le second notaire était arrivé.
En peu de mots les deux officiers ministériels furent d’accord. On lut à Noirtier une formule de testament vague, banale; puis pour commencer, pour ainsi dire l’investigation de son intelligence, le premier notaire se retournant de son côté, lui dit:
«Lorsqu’on fait son testament, monsieur, c’est en faveur de quelqu’un.
– Oui, fit Noirtier.
– Avez-vous quelque idée du chiffre auquel se monte votre fortune?
– Oui.
– Je vais vous nommer plusieurs chiffres qui monteront successivement; vous m’arrêterez quand j’aurai atteint celui que vous croirez être le vôtre.
– Oui.»
Il y avait dans cet interrogatoire une espèce de solennité; d’ailleurs jamais la lutte de l’intelligence contre la matière n’avait peut-être été plus visible; et si ce n’était un sublime, comme nous allions le dire, c’était au moins un curieux spectacle.
On faisait cercle autour de Villefort, le second notaire était assis à une table, tout prêt à écrire; le premier notaire se tenait debout devant lui et interrogeait.
«Votre fortune dépasse trois cent mille francs n’est-ce pas? · demanda-t-il.
Noirtier fit signe que oui.
«Possédez-vous quatre cent mille francs?» demanda le notaire.
Noirtier resta immobile.
«Cinq cent mille?
Même immobilité.
«Six cent mille? sept cent mille? huit cent mille? neuf cent mille?»
Noirtier fit signe que oui.
«Vous possédez neuf cent mille francs?
– Oui.
– En immeubles?» demanda le notaire.
Noirtier fit signe que non.
«En inscriptions de rentes?»
Noirtier fit signe que oui.
«Ces inscriptions sont entre vos mains?»
Un coup d’œil adressé à Barrois fit sortir le vieux serviteur, qui revint un instant après avec une petite cassette.
«Permettez-vous qu’on ouvre cette cassette? demanda le notaire.
Noirtier fit signe que oui.
On ouvrit la cassette et l’on trouva pour neuf cent mille francs d’inscriptions sur le Grand-Livre.
Le premier notaire passa, les unes après les autres, chaque inscription à son collègue; le compte y était, comme l’avait accusé Noirtier.
«C’est bien cela, dit-il; il est évident que l’intelligence est dans toute sa force et dans toute son étendue.»
Puis, se retournant vers le paralytique:
«Donc, lui dit-il, vous possédez neuf cent mille francs de capital, qui, à la façon dont ils sont placés, doivent vous produire quarante mille livres de rente à peu près?
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