Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome III

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Le compte de Monte-Cristo Tome III: краткое содержание, описание и аннотация

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Victime d'un terrible complot, Edmond Dantès est emprisonné au Château d'If alors qu'il sur le point d'épouser celle qu'il aime. A sa libération et sous l'identité du compte de Monte-Cristo, sa vengeance n'épargnera personne…

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Noirtier, voyant Barrois ainsi troublé, multipliait ses regards dans lesquels se peignaient, intelligibles et palpitantes, toutes les émotions qui agitent le cœur de l’homme.

Barrois fit quelques pas vers son maître.

«Ah! mon Dieu! mon Dieu! Seigneur, dit-il, mais qu’ai-je donc?… Je souffre… je n’y vois plus. Mille pointes de feu me traversent le crâne. Oh! ne me touchez pas, ne me touchez pas!»

En effet, les yeux devenaient saillants et hagards, et la tête se renversait en arrière, tandis que le reste du corps se raidissait.

Valentine épouvantée poussa un cri; Morrel la prit dans ses bras comme pour la défendre contre quelque danger inconnu.

«Monsieur d’Avrigny! monsieur d’Avrigny! cria Valentine d’une voix étouffée, à nous! au secours!»

Barrois tourna sur lui-même, fit trois pas en arrière, trébucha et vint tomber aux pieds de Noirtier, sur le genou duquel il appuya sa main en criant:

«Mon maître! mon bon maître!»

En ce moment M. de Villefort, attiré par les cris, parut sur le seuil de la chambre.

Morrel lâcha Valentine à moitié évanouie, et se rejetant en arrière, s’enfonça dans l’angle de la chambre et disparut presque derrière un rideau.

Pâle comme s’il eût vu un serpent se dresser devant lui, il attachait un regard glacé sur le malheureux agonisant.

Noirtier bouillait d’impatience et de terreur; son âme volait au secours du pauvre vieillard, son ami plutôt que son domestique. On voyait le combat terrible de la vie et de la mort se traduire sur son front par le gonflement des veines et la contraction de quelques muscles restés vivants autour de ses yeux.

Barrois, la face agitée, les yeux injectés de sang, le cou renversé en arrière, gisait battant le parquet de ses mains, tandis qu’au contraire ses jambes raides semblaient devoir rompre plutôt que plier.

Une légère écume montait à ses lèvres, et il haletait douloureusement.

Villefort, stupéfait, demeura un instant les yeux fixés sur ce tableau, qui, dès son entrée dans la chambre, attira ses regards.

Il n’avait pas vu Morrel.

Après un instant de contemplation muette pendant lequel on put voir son visage pâlir et ses cheveux se dresser sur sa tête:

«Docteur! docteur! s’écria-t-il en s’élançant vers la porte, venez! venez!

– Madame! madame! cria Valentine appelant sa belle-mère en se heurtant aux parois de l’escalier, venez! venez vite et apportez votre flacon de sels!

– Qu’y a-t-il? demanda la voix métallique et contenue de Mme de Villefort.

– Oh! venez! venez!

– Mais où donc est le docteur! criait Villefort; où est-il?»

Mme de Villefort descendit lentement; on entendait craquer les planches sous ses pieds. D’une main elle tenait le mouchoir avec lequel elle s’essuyait le visage, de l’autre un flacon de sels anglais.

Son premier regard, en arrivant à la porte, fut pour Noirtier, dont le visage, sauf l’émotion bien naturelle dans une semblable circonstance, annonçait une santé égale; son second coup d’œil rencontra le moribond.

Elle pâlit, et son œil rebondit pour ainsi dire du serviteur sur le maître.

«Mais au nom du Ciel, madame, où est le docteur? il est entré chez vous. C’est une apoplexie, vous le voyez bien, avec une saignée on le sauvera.

– A-t-il mangé depuis peu? demanda Mme de Villefort éludant la question.

– Madame, dit Valentine, il n’a pas déjeuné, mais il a fort couru ce matin pour faire une commission dont l’avait chargé bon papa. Au retour seulement il a pris un verre de limonade.

– Ah! fit Mme de Villefort, pourquoi pas du vin? C’est très mauvais, la limonade.

– La limonade était là sous sa main, dans la carafe de bon papa; le pauvre Barrois avait soif, il a bu ce qu’il a trouvé.»

Mme de Villefort tressaillit. Noirtier l’enveloppa de son regard profond.

«Il a le cou si court! dit-elle.

– Madame, dit Villefort, je vous demande où est M. d’Avrigny; au nom du Ciel, répondez!

– Il est dans la chambre d’Édouard qui est un peu souffrant», dit Mme de Villefort, qui ne pouvait éluder plus longtemps.

Villefort s’élança dans l’escalier pour l’aller chercher lui-même.

«Tenez, dit la jeune femme en donnant son flacon à Valentine, on va le saigner sans doute. Je remonte chez moi, car je ne puis supporter la vue du sang.»

Et elle suivit son mari.

Morrel sortit de l’angle sombre où il s’était retiré, et où personne ne l’avait vu, tant la préoccupation était grande.

«Partez vite, Maximilien, lui dit Valentine, et attendez que je vous appelle. Allez.»

Morrel consulta Noirtier par un geste. Noirtier, qui avait conservé tout son sang-froid, lui fit signe que oui.

Il serra la main de Valentine contre son cœur et sortit par le corridor dérobé.

En même temps Villefort et le docteur rentraient par la porte opposée.

Barrois commençait à revenir à lui: la crise était passée, sa parole revenait gémissante, et il se soulevait sur un genou.

D’Avrigny et Villefort portèrent Barrois sur une chaise longue.

«Qu’ordonnez-vous, docteur? demanda Villefort.

– Qu’on m’apporte de l’eau et de l’éther. Vous en avez dans la maison?

– Oui.

– Qu’on coure me chercher de l’huile de térébenthine et de l’émétique.

– Allez! dit Villefort.

– Et maintenant que tout le monde se retire.

– Moi aussi? demanda timidement Valentine.

– Oui, mademoiselle, vous surtout», dit rudement le docteur.

Valentine regarda M. d’Avrigny avec étonnement, embrassa M. Noirtier au front et sortit.

Derrière elle le docteur ferma la porte d’un air sombre.

«Tenez, tenez, docteur, le voilà qui revient; ce n’était qu’une attaque sans importance.

M. d’Avrigny sourit d’un air sombre.

«Comment vous sentez-vous, Barrois? demanda le docteur.

– Un peu mieux, monsieur.

– Pouvez-vous boire ce verre d’eau éthérée?

– Je vais essayer, mais ne me touchez pas.

– Pourquoi?

– Parce qu’il me semble que si vous me touchiez, ne fût-ce que du bout du doigt, l’accès me reprendrait.

– Buvez.»

Barrois prit le verre, l’approcha de ses lèvres violettes et le vida à moitié à peu près.

«Où souffrez-vous? demanda le docteur.

– Partout; j’éprouve comme d’effroyables crampes.

– Avez-vous des éblouissements?

– Oui.

– Des tintements d’oreille?

– Affreux.

– Quand cela vous a-t-il pris?

– Tout à l’heure.

– Rapidement?

– Comme la foudre.

– Rien hier? rien avant-hier?

– Rien.

– Pas de somnolence? pas de pesanteurs?

– Non.

– Qu’avez-vous mangé aujourd’hui?

– Je n’ai rien mangé; j’ai bu seulement un verre de la limonade de monsieur, voilà tout.»

Et Barrois fit de la tête un signe pour désigner Noirtier qui immobile dans son fauteuil, contemplait cette terrible scène sans en perdre un mouvement, sans laisser échapper une parole.

«Où est cette limonade? demanda vivement le docteur.

– Dans la carafe, en bas.

– Où cela, en bas!

– Dans la cuisine.

– Voulez-vous que j’aille la chercher, docteur? demanda Villefort.

– Non, restez ici, et tâchez de faire boire au malade le reste de ce verre d’eau.

– Mais cette limonade…

– J’y vais moi-même.»

D’Avrigny fit un bond, ouvrit la porte, s’élança dans l’escalier de service et faillit renverser madame de Villefort, qui, elle aussi, descendait à la cuisine.

Elle poussa un cri.

D’Avrigny n’y fit même pas attention; emporté par la puissance d’une seule idée, il sauta les trois ou quatre dernières marches, se précipita dans la cuisine, et aperçut le carafon aux trois quarts vide sur un plateau.

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