Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome III

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Le compte de Monte-Cristo Tome III: краткое содержание, описание и аннотация

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Victime d'un terrible complot, Edmond Dantès est emprisonné au Château d'If alors qu'il sur le point d'épouser celle qu'il aime. A sa libération et sous l'identité du compte de Monte-Cristo, sa vengeance n'épargnera personne…

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– Beauchamp ne rétractera rien.

– Alors, nous nous battrons.

– Non, vous ne vous battrez pas, car il vous répondra qu’il y avait peut-être dans l’armée grecque cinquante officiers qui s’appelaient Fernand.

– Nous nous battrons malgré cette réponse. Oh! je veux que cela disparaisse… Mon père, un si noble soldat, une si illustre carrière…

– Ou bien il mettra: Nous sommes fondés à croire que ce Fernand n’a rien de commun avec M. le comte de Morcerf, dont le nom de baptême est aussi Fernand.

– Il me faut une rétractation pleine et entière; je ne me contenterai point de celle-là!

– Et vous allez lui envoyer vos témoins?

– Oui.

– Vous avez tort.

– Cela veut dire que vous me refusez le service que je venais vous demander.

– Ah! vous savez ma théorie à l’égard du duel; je vous ai fait ma profession de foi à Rome, vous vous la rappelez?

– Cependant, mon cher comte, je vous ai trouvé ce matin, tout à l’heure, exerçant une occupation peu en harmonie avec cette théorie.

– Parce que, mon cher ami, vous comprenez, il ne faut jamais être exclusif. Quand on vit avec des fous, il faut faire aussi son apprentissage d’insensé, d’un moment à l’autre quelque cerveau brûlé, qui n’aura pas plus de motif de me chercher querelle que vous n’en avez d’aller chercher querelle à Beauchamp, me viendra trouver pour la première niaiserie venue, ou m’enverra ses témoins, ou m’insultera dans un endroit public: eh bien, ce cerveau brûlé, il faudra bien que je le tue.

– Vous admettez donc que, vous-même, vous vous battriez?

– Pardieu!

– Eh bien, alors, pourquoi voulez-vous que, moi, je ne me batte pas?

– Je ne dis point que vous ne devez point vous battre; je dis seulement qu’un duel est une chose grave et à laquelle il faut réfléchir.

– A-t-il réfléchi, lui, pour insulter mon père?

– S’il n’a pas réfléchi, et qu’il vous l’avoue; il ne faut pas lui en vouloir.

– Oh! mon cher comte, vous êtes beaucoup trop indulgent!

– Et vous, beaucoup trop rigoureux. Voyons, je suppose… écoutez bien ceci: je suppose… N’allez pas vous fâcher de ce que je vous dis!

– J’écoute.

– Je suppose que le fait rapporté soit vrai…

– Un fils ne doit pas admettre une pareille supposition sur l’honneur de son père.

– Eh! mon Dieu! nous sommes dans une époque où l’on admet tant de choses!

– C’est justement le vice de l’époque.

– Avez-vous la prétention de le réformer?

– Oui, à l’endroit de ce qui me regarde.

– Mon Dieu! quel rigoriste vous faites, mon cher ami!

– Je suis ainsi.

– Êtes-vous inaccessible aux bons conseils?

– Non, quand ils viennent d’un ami.

– Me croyez-vous le vôtre?

– Eh bien, avant d’envoyer vos témoins à Beauchamp, informez-vous.

– Auprès de qui?

– Eh pardieu! auprès d’Haydée, par exemple.

– Mêler une femme dans tout cela, que peut-elle y faire?

– Vous déclarer que votre père n’est pour rien dans la défaite ou la mort du sien, par exemple, ou vous éclairer à ce sujet, si par hasard votre père avait eu le malheur…

– Je vous ai déjà dit, mon cher comte, que je ne pouvais admettre une pareille supposition.

– Vous refusez donc ce moyen?

– Je le refuse.

– Absolument?

– Absolument!

– Alors, un dernier conseil.

– Soit, mais le dernier.

– Ne le voulez-vous point?

– Au contraire, je vous le demande.

– N’envoyez point de témoins à Beauchamp.

– Comment?

– Allez le trouver vous-même.

– C’est contre toutes les habitudes.

– Votre affaire est en dehors des affaires ordinaires.

– Et pourquoi dois-je y aller moi-même, voyons?

– Parce qu’ainsi l’affaire reste entre vous et Beauchamp.

– Expliquez-vous.

– Sans doute; si Beauchamp est disposé à se rétracter, il faut lui laisser le mérite de la bonne volonté: la rétraction n’en sera pas moins faite. S’il refuse, au contraire, il sera temps de mettre deux étrangers dans votre secret.

– Ce ne seront pas deux étrangers, ce seront deux amis.

– Les amis d’aujourd’hui sont les ennemis de demain.

– Oh! par exemple!

– Témoin Beauchamp.

– Ainsi…

– Ainsi, je vous recommande la prudence.

– Ainsi, vous croyez que je dois aller trouver Beauchamp moi-même?

– Oui.

– Seul?

– Seul. Quand on veut obtenir quelque chose de l’amour-propre d’un homme, il faut sauver à l’amour-propre de cet homme jusqu’à l’apparence de la souffrance.

– Je crois que vous avez raison.

– Ah! c’est bien heureux!

– J’irai seul.

– Allez; mais vous feriez encore mieux de n’y point aller du tout.

– C’est impossible.

– Faites donc ainsi; ce sera toujours mieux que ce vous vouliez faire.

– Mais en ce cas, voyons, si malgré toutes mes précautions, tous mes procédés, si j’ai un duel, me servirez-vous de témoin.

– Mon cher vicomte; dit Monte-Cristo avec une gravité suprême, vous avez dû voir qu’en temps et lieu j’étais tout à votre dévotion; mais le service que vous me demanderez là sort du cercle de ceux que je puis vous rendre.

– Pourquoi cela?

– Peut-être le saurez-vous un jour.

– Mais en attendant?

– Je demande votre indulgence pour mon secret.

– C’est bien. Je prendrai Franz et Château-Renaud.

– Prenez Franz et Château-Renaud, ce sera à merveille.

– Mais enfin, si je me bats, vous me donnerez bien une petite leçon d’épée ou de pistolet?

– Non, c’est encore une chose impossible.

– Singulier homme que vous faites, allez! Alors vous ne voulez vous mêler de rien?

– De rien absolument.

– Alors n’en parlons plus. Adieu, comte.

– Adieu, vicomte.»

Morcerf prit son chapeau et sortit.

À la porte, il retrouva son cabriolet, et, contenant du mieux qu’il put sa colère, il se fit conduire chez Beauchamp; Beauchamp était à son journal.

Albert se fit conduire au journal.

Beauchamp était dans un cabinet sombre et poudreux, comme sont de fondation les bureaux de journaux.

On lui annonça Albert de Morcerf. Il fit répéter deux fois l’annonce; puis, mal convaincu encore, il cria:

«Entrez!»

Albert parut. Beauchamp poussa une exclamation en voyant son ami franchir les liasses de papier et fouler d’un pied mal exercé les journaux de toutes grandeurs qui jonchaient non point le parquet, mais le carreau rougi de son bureau.

«Par ici, par ici, mon cher Albert, dit-il en tendant la main au jeune homme; qui diable vous amène? êtes-vous perdu comme le petit Poucet, ou venez-vous tout bonnement me demander à déjeuner? Tâchez de trouver une chaise; tenez, là-bas, près de ce géranium qui, seul ici, me rappelle qu’il y a au monde des feuilles qui ne sont pas des feuilles de papier.

– Beauchamp; dit Albert, c’est de votre journal que je viens vous parler.

– Vous, Morcerf? que désirez-vous?

– Je désire une rectification.

– Vous, une rectification? À propos de quoi, Albert? mais asseyez-vous donc!

– Merci, répondit Albert pour la seconde fois, et avec un léger signe de tête.

– Expliquez-vous.

– Une rectification sur un fait qui porte atteinte à l’honneur d’un membre de ma famille.

– Allons donc! dit Beauchamp, surpris. Quel fait? Cela ne se peut pas.

– Le fait qu’on vous a écrit de Janina.

– De Janina?

– Oui, de Janina. En vérité vous avez l’air d’ignorer ce qui m’amène?

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