Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome III

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Le compte de Monte-Cristo Tome III: краткое содержание, описание и аннотация

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Victime d'un terrible complot, Edmond Dantès est emprisonné au Château d'If alors qu'il sur le point d'épouser celle qu'il aime. A sa libération et sous l'identité du compte de Monte-Cristo, sa vengeance n'épargnera personne…

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«On l’interrogea sur ses sentiments, mais il se contenta de répondre que les lettres de l’île d’Elbe avaient dû les faire connaître…»

Franz s’interrompit.

«Mon père était royaliste, dit-il; on n’avait pas besoin de l’interroger sur ses sentiments, ils étaient connus.

– Et de là, dit Villefort, venait ma liaison avec votre père, mon cher monsieur Franz; on se lie facilement quand on partage les mêmes opinions.»

«Lisez», continua de dire l’œil du vieillard.

Franz continua:

«Le président prit alors la parole pour engager le général à s’exprimer plus explicitement; mais M. de Quesnel répondit qu’il désirait avant tout savoir ce que l’on désirait de lui.

«Il fut alors donné communication au général de cette même lettre de l’île d’Elbe qui le recommandait au club comme un homme sur le concours duquel on pouvait compter. Un paragraphe tout entier exposait le retour probable de l’île d’Elbe, et promettait une nouvelle lettre et de plus amples détails à l’arrivée du Pharaon , bâtiment appartenant à l’armateur Morrel, de Marseille, et dont le capitaine était à l’entière dévotion de l’empereur.

«Pendant toute cette lecture, le général, sur lequel on avait cru pouvoir compter comme sur un frère, donna au contraire des signes de mécontentement et de répugnance visibles.

«La lecture terminée, il demeura silencieux et le sourcil froncé.

«- Eh bien, demanda le président, que dites-vous de cette lettre, monsieur le général?

«- Je dis qu’il y a bien peu de temps, répondit-il, qu’on a prêté serment au roi Louis XVIII, pour le violer déjà au bénéfice de l’ex-empereur.»

«Cette fois la réponse était trop claire pour que l’on pût se tromper à ses sentiments.

«- Général, dit le président, il n’y a pas plus pour nous de roi Louis XVIII qu’il n’y a d’ex-empereur. Il n’y a que Sa Majesté l’Empereur et roi, éloigné depuis dix mois de la France, son État, par la violence et la trahison.

«- Pardon, messieurs, dit le général; il se peut qu’il n’y ait pas pour vous de roi Louis XVIII, mais il y en a un pour moi: attendu qu’il m’a fait baron et maréchal de camp, et que je n’oublierai jamais que c’est à son heureux retour en France que je dois ces deux titres.

«- Monsieur, dit le président du ton le plus sérieux et en se levant, prenez garde à ce que vous dites; vos paroles nous démontrent clairement que l’on s’est trompé sur votre compte à l’île d’Elbe et qu’on nous a trompés. La communication qui vous a été faite tient à la confiance qu’on avait en vous, et par conséquent à un sentiment qui vous honore. Maintenant nous étions dans l’erreur: un titre et un grade vous ont rallié au nouveau gouvernement que nous voulons renverser. Nous ne vous contraindrons pas à nous prêter votre concours; nous n’enrôlerons personne contre sa conscience et sa volonté; mais nous vous contraindrons à agir comme un galant homme, même au cas où vous n’y seriez point disposé.

«- Vous appelez être un galant homme connaître votre conspiration et ne pas la révéler! J’appelle cela être votre complice, moi. Vous voyez que je suis encore plus franc que vous…

«Ah! mon père, dit Franz, s’interrompant, je comprends maintenant pourquoi ils t’ont assassiné.»

Valentine ne put s’empêcher de jeter un regard sur Franz; le jeune homme était vraiment beau dans son enthousiasme filial.

Villefort se promenait de long en large derrière lui.

Noirtier suivait des yeux l’expression de chacun, et conservait son attitude digne et sévère.

Franz revint au manuscrit et continua:

«- Monsieur, dit le président, on vous a prié de vous rendre au sein de l’assemblée, on ne vous y a point traîné de force; on vous a proposé de vous bander les yeux, vous avez accepté. Quand vous avez accédé à cette double demande vous saviez parfaitement que nous ne nous occupions pas d’assurer le trône de Louis XVIII, sans quoi nous n’eussions pas pris tant de soin de nous cacher à la police. Maintenant, vous le comprenez, il serait trop commode de mettre un masque à l’aide duquel on surprend le secret des gens, et de n’avoir ensuite qu’à ôter ce masque pour perdre ceux qui se sont fiés à vous. Non, non, vous allez d’abord dire franchement si vous êtes pour le roi de hasard qui règne en ce moment, ou pour S. M. l’Empereur.

«- Je suis royaliste, répondit le général; j’ai fait serment à Louis XVIII, je tiendrai mon serment.

«Ces mots furent suivis d’un murmure général, et l’on put voir, par les regards d’un grand nombre des membres du club, qu’ils agitaient la question de faire repentir M. d’Épinay de ces imprudentes paroles.

«Le président se leva de nouveau et imposa silence.

«- Monsieur, lui dit-il, vous êtes un homme trop grave et trop sensé pour ne pas comprendre les conséquences de la situation où nous nous trouvons les uns en face des autres, et votre franchise même nous dicte les conditions qu’il nous reste à vous faire: vous allez donc jurer sur l’honneur de ne rien révéler de ce que vous avez entendu.

«Le général porta la main à son épée et s’écria:

«- Si vous parlez d’honneur, commencez par ne pas méconnaître ses lois, et n’imposez rien par la violence.

«- Et vous, monsieur, continua le président avec un calme plus terrible peut-être que la colère du général, ne touchez pas à votre épée, c’est un conseil que je vous donne.

«Le général tourna autour de lui des regards qui décelaient un commencement d’inquiétude. Cependant il ne fléchit pas encore; au contraire, rappelant toute sa force:

«- Je ne jurerai pas, dit-il.

«- Alors, monsieur, vous mourrez, répondit tranquillement le président.

«M. d’Épinay devint fort pâle: il regarda une seconde fois tout autour de lui; plusieurs membres du club chuchotaient et cherchaient des armes sous leurs manteaux.

«- Général, dit le président, soyez tranquille; vous êtes parmi des gens d’honneur qui essaieront de tous les moyens de vous convaincre avant de se porter contre vous à la dernière extrémité, mais aussi, vous l’avez dit, vous êtes parmi des conspirateurs, vous tenez notre secret, il faut nous le rendre.»

«Un silence plein de signification suivit ces paroles et comme le général ne répondait rien:

«- Fermez les portes, dit le président aux huissiers.

«Le même silence de mort succéda à ses paroles.

«Alors le général s’avança, et faisant un violent effort sur lui-même:

«- J’ai un fils, dit-il, et je dois songer à lui en me trouvant parmi des assassins.

«- Général, dit avec noblesse le chef de l’assemblée, un seul homme a toujours le droit d’en insulter cinquante: c’est le privilège de la faiblesse. Seulement il a tort d’user de ce droit. Croyez-moi, général, jurez et ne nous insultez pas.

«Le général, encore une fois dompté par cette supériorité du chef de l’assemblée, hésita un instant; mais enfin, s’avançant jusqu’au bureau du président:

«- Quelle est la formule? demanda-t-il.

«- La voici:

«- Je jure sur l’honneur de ne jamais révéler à qui que ce soit au monde ce que j’ai vu et entendu le 5 février 1815, entre neuf et dix heures du soir, et je déclare mériter la mort si je viole mon serment.

«Le général parut éprouver un frémissement nerveux qui l’empêcha de répondre pendant quelques secondes; enfin, surmontant une répugnance manifeste, il prononça le serment exigé, mais d’une voix si basse qu’à peine on l’entendit: aussi plusieurs membres exigèrent-ils qu’il le répétât à voix plus haute et plus distincte, ce qui fut fait.

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