Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome III
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- Название:Le compte de Monte-Cristo Tome III
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Noirtier ne répondit que par un regard qui fit courir le frisson dans les veines de Villefort.
Il fit de l’œil signe à Valentine de s’approcher.
En un moment, grâce aux moyens dont elle avait l’habitude de se servir dans les conversations avec son grand-père, elle eut trouvé le mot clef .
Alors elle consulta le regard du paralytique, qui se fixa sur le tiroir d’un petit meuble entre les deux fenêtres.
Elle ouvrit le tiroir et trouva effectivement une clef. Quand elle eut cette clef et que le vieillard lui eut fait signe que c’était bien celle-là qu’il demandait, les yeux du paralytique se dirigèrent vers un vieux secrétaire oublié depuis bien des années, et qui ne renfermait, croyait-on, que des paperasses inutiles.
«Faut-il que j’ouvre le secrétaire? demanda Valentine.
– Oui, fit le vieillard.
– Faut-il que j’ouvre les tiroirs?
– Oui.
– Ceux des côtés?
– Non.
– Celui du milieu?
– Oui.»
Valentine l’ouvrit et en tira une liasse.
«Est-ce là ce que vous désirez, bon père? dit-elle.
– Non.»
Elle tira successivement tous les autres papiers, jusqu’à ce qu’il ne restât plus rien absolument dans le tiroir.
«Mais le tiroir est vide maintenant», dit-elle.
Les yeux de Noirtier étaient fixés sur le dictionnaire.
«Oui, bon père, je vous comprends», dit la jeune fille.
Et elle répéta l’une après l’autre, chaque lettre de l’alphabet; à l’S Noirtier l’arrêta.
Elle ouvrit le dictionnaire, et chercha jusqu’au mot secret .
«Ah! il y a un secret? dit Valentine.
– Oui, fit Noirtier.
– Et qui connaît ce secret?»
Noirtier regarda la porte par laquelle était sorti le domestique.
«Barrois? dit-elle.
– Oui, fit Noirtier.
– Faut-il que je l’appelle?
– Oui.»
Valentine alla à la porte et appela Barrois.
Pendant ce temps, la sueur de l’impatience ruisselait sur le front de Villefort, et Franz demeurait stupéfait d’étonnement.
Le vieux serviteur parut.
«Barrois, dit Valentine, mon grand-père m’a commandé de prendre la clef dans cette console, d’ouvrir ce secrétaire et de tirer ce tiroir; maintenant il y a un secret à ce tiroir, il paraît que vous le connaissez, ouvrez-le.»
Barrois regarda le vieillard.
«Obéissez», dit l’œil intelligent de Noirtier.
Barrois obéit; un double fond s’ouvrit et présenta une liasse de papiers nouée avec un ruban noir.
«Est-ce cela que vous désirez, monsieur? demanda Barrois.
– Oui, fit Noirtier.
– À qui faut-il remettre ces papiers? à M. de Villefort?
– Non.
– À Mlle Valentine?
– Non.
– À M. Franz d’Épinay?
– Oui.»
Franz, étonné, fit un pas en avant.
«À moi, monsieur? dit-il.
– Oui.»
Franz reçut les papiers des mains de Barrois, et jetant les yeux sur la couverture, il lut:
«Pour être déposé, après ma mort, chez mon ami le général Durand, qui lui-même en mourant léguera ce paquet à son fils, avec injonction de le conserver comme renfermant un papier de la plus grande importance.»
«Eh bien, monsieur, demanda Franz, que voulez-vous que je fasse de ce papier?
– Que vous le conserviez cacheté comme il est, sans doute, dit le procureur du roi.
– Non, non, répondit vivement Noirtier.
– Vous désirez peut-être que monsieur le lise? demanda Valentine.
– Oui, répondit le vieillard.
– Vous entendez, monsieur le baron, mon grand-père vous prie de lire ce papier, dit Valentine.
– Alors asseyons-nous, fit Villefort avec impatience, car cela durera quelque temps.
– Asseyez-vous», fit l’œil du vieillard.
Villefort s’assit, mais Valentine resta debout à côté de son père appuyée à côté de son fauteuil, et Franz debout devant lui. Il tenait le mystérieux papier à la main.
«Lisez», dirent les yeux du vieillard.
Franz défit l’enveloppe, et un grand silence se fit dans la chambre. Au milieu de ce silence il lut:
« Extrait des procès-verbaux d’une séance du club bonapartiste de la rue Saint-Jacques, tenue le 5 février 1815 .»
Franz s’arrêta.
«Le 5 février 1815! C’est le jour où mon père a été assassiné!»
Valentine et Villefort restèrent muets; l’œil seul du vieillard dit clairement: «Continuez.»
«Mais c’est en sortant de ce club, continua Franz, que mon père a disparu!»
Le regard de Noirtier continua de dire: «Lisez.»
Il reprit:
«Les soussignés Louis-Jacques Beaurepaire, lieutenant-colonel d’artillerie, Étienne Duchampy, général de brigade, et Claude Lecharpal, directeur des eaux et forêts,
«Déclarent que, le 4 février 1815, une lettre arriva de l’île d’Elbe, qui recommandait à la bienveillance et à la confiance des membres du club bonapartiste le général Flavien de Quesnel, qui, ayant servi l’Empereur depuis 1804 jusqu’en 1815, devait être tout dévoué à la dynastie napoléonienne, malgré le titre de baron que Louis XVIII venait d’attacher à sa terre d’Épinay.
«En conséquence, un billet fut adressé au général de Quesnel, qui le priait d’assister à la séance du lendemain. Le billet n’indiquait ni la rue ni le numéro de la maison où devait se tenir la réunion; il ne portait aucune signature, mais il annonçait au général que, s’il voulait se tenir prêt, on le viendrait prendre à neuf heures du soir.
«Les séances avaient lieu de neuf heures du soir à minuit.
«À neuf heures, le président du club se présenta chez le général, le général était prêt; le président lui dit qu’une des conditions de son introduction était qu’il ignorerait éternellement le lieu de la réunion, et qu’il se laisserait bander les yeux en jurant de ne point chercher à soulever le bandeau.
«Le général de Quesnel accepta la condition, et promit sur l’honneur de ne pas chercher à voir où on le conduirait.
«Le général avait fait préparer sa voiture; mais le président lui dit qu’il était impossible que l’on s’en servît, attendu que ce n’était pas la peine qu’on bandât les yeux du maître si le cocher demeurait les yeux ouverts et reconnaissait les rues par lesquelles on passerait.
«- Comment faire alors? demanda le général.
«- J’ai ma voiture, dit le président.
«- Êtes-vous donc si sûr de votre cocher, que vous lui confiez un secret que vous jugez imprudent de dire au mien?
«- Notre cocher est un membre du club, dit le président; nous serons conduits par un conseiller d’État.
«- Alors, dit en riant le général, nous courons un autre risque, celui de verser.»
«Nous consignons cette plaisanterie comme preuve que le général n’a pas été le moins du monde forcé d’assister à la séance, et qu’il est venu de son plein gré.»
«Une fois monté dans la voiture, le président rappela au général la promesse faite par lui de se laisser bander les yeux. Le général ne mit aucune opposition à cette formalité: un foulard, préparé à cet effet dans la voiture, fit l’affaire.
«Pendant la route, le président crut s’apercevoir que le général cherchait à regarder sous son bandeau: il lui rappela son serment.
«- Ah! c’est vrai», dit le général.
«La voiture s’arrêta devant une allée de la rue Saint-Jacques. Le général descendit en s’appuyant au bras du président, dont il ignorait la dignité, et qu’il prenait pour un simple membre du club, on traversa l’allée, on monta un étage, et l’on entra dans la chambre des délibérations.
«La séance était commencée. Les membres du club prévenus de l’espèce de présentation qui devait avoir lieu ce soir-là, se trouvaient au grand complet. Arrivé au milieu de la salle, le général fut invité à ôter son bandeau. Il se rendit aussitôt à l’invitation, et parut fort étonné de trouver un si grand nombre de figures de connaissance dans une société dont il n’avait pas même soupçonné l’existence jusqu’alors.
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