Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome III
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- Название:Le compte de Monte-Cristo Tome III
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– Le coffret n’y était pas? murmura Mme Danglars suffoquée par l’épouvante.
– Ne croyez pas que je me bornai à cette tentative, continua Villefort; non. Je fouillai tout le massif; je pensai que l’assassin, ayant déterré le coffre et croyant que c’était un trésor, avait voulu s’en emparer, l’avait emporté; puis s’apercevant de son erreur, avait fait à son tour un trou et l’y avait déposé; rien. Puis il me vint cette idée qu’il n’avait point pris tant de précautions, et l’avait purement et simplement jeté dans quelque coin. Dans cette dernière hypothèse, il me fallait, pour faire mes recherches, attendre le jour. Je remontai dans la chambre et j’attendis.
– Oh! mon Dieu!
– Le jour venu, je descendis de nouveau. Ma première visite fut pour le massif; j’espérais y retrouver des traces qui m’auraient échappé pendant l’obscurité. J’avais retourné la terre sur une superficie de plus de vingt pieds carrés, et sur une profondeur de plus de deux pieds. Une journée eût à peine suffi à un homme salarié pour faire ce que j’avais fait, moi, en une heure. Rien, je ne vis absolument rien.
«Alors, je me mis à la recherche du coffre, selon la supposition que j’avais faite qu’il avait été jeté dans quelque coin. Ce devait être sur le chemin qui conduisait à la petite porte de sortie; mais cette nouvelle investigation fut aussi inutile que la première, et, le cœur serré, je revins au massif, qui lui-même ne me laissait plus aucun espoir.
– Oh! s’écria Mme Danglars, il y avait de quoi devenir fou.
– Je l’espérai un instant, dit Villefort, mais je n’eus pas ce bonheur; cependant, rappelant ma force et par conséquent mes idées: Pourquoi cet homme aurait-il emporté ce cadavre? me demandai-je.
– Mais vous l’avez dit, reprit Mme Danglars, pour avoir une preuve.
– Eh! non, madame, ce ne pouvait plus être cela; on ne garde pas un cadavre pendant un an, on le montre à un magistrat, et l’on fait sa déposition. Or, rien de tout cela n’était arrivé.
– Eh bien, alors?… demanda Hermine toute palpitante.
– Alors, il y a quelque chose de plus terrible, de plus fatal, de plus effrayant pour nous: il y a que l’enfant était vivant peut-être, et que l’assassin l’a sauvé.»
Mme Danglars poussa un cri terrible, et saisissant les mains de Villefort:
«Mon enfant était vivant! dit-elle; vous avez enterré mon enfant vivant, monsieur! Vous n’étiez pas sûr que mon enfant était mort, et vous l’avez enterré! ah!…»
Mme Danglars s’était redressée et elle se tenait devant le procureur du roi, dont elle serrait les poignets entre ses mains délicates, debout et presque menaçante.
«Que sais-je? Je vous dis cela comme je vous dirais autre chose», répondit Villefort avec une fixité de regard qui indiquait que cet homme si puissant était près d’atteindre les limites du désespoir et de la folie.
«Ah! mon enfant, mon pauvre enfant!» s’écria la baronne, retombant sur sa chaise et étouffant ses sanglots dans son mouchoir.
Villefort revint à lui, et comprit que pour détourner l’orage maternel qui s’amassait sur sa tête, il fallait faire passer chez Mme Danglars la terreur qu’il éprouvait lui-même.
«Vous comprenez alors que si cela est ainsi, dit-il en se levant à son tour et en s’approchant de la baronne pour lui parler d’une voix plus basse, nous sommes perdus: cet enfant vit, et quelqu’un sait qu’il vit, quelqu’un a notre secret; et puisque Monte-Cristo parle devant nous d’un enfant déterré où cet enfant n’était plus, ce secret c’est lui qui l’a.
– Dieu, Dieu juste, Dieu vengeur!» murmura Mme Danglars.
Villefort ne répondit que par une espèce de rugissement.
«Mais cet enfant, cet enfant, monsieur? reprit la mère obstinée.
– Oh! que je l’ai cherché! reprit Villefort en se tordant les bras: que de fois je l’ai appelé dans mes longues nuits sans sommeil! que de fois j’ai désiré une richesse royale pour acheter un million de secrets à un million d’hommes, et pour trouver mon secret dans les leurs! Enfin, un jour que pour la centième fois je reprenais la bêche, je me demandai pour la centième fois ce que le Corse avait pu faire de l’enfant: un enfant embarrasse un fugitif; peut-être en s’apercevant qu’il était vivant encore, l’avait-il jeté dans la rivière.
– Oh! impossible! s’écria Mme Danglars; on assassine un homme par vengeance, on ne noie pas de sang-froid un enfant!
– Peut-être, continua Villefort, l’avait-il mis aux Enfants-Trouvés.
– Oh! oui, oui! s’écria la baronne, mon enfant est là! monsieur!
– Je courus à l’hospice, et j’appris que cette nuit même, la nuit du 20 septembre, un enfant avait été déposé dans le tour; il était enveloppé d’une moitié de serviette en toile fine, déchirée avec intention. Cette moitié de serviette portait une moitié de couronne de baron et la lettre H.
– C’est cela, c’est cela! s’écria Mme Danglars, tout mon linge était marqué ainsi; M. de Nargonne était baron, et je m’appelle Hermine. Merci, mon Dieu! mon enfant n’était pas mort!
– Non, il n’était pas mort!
– Et vous me le dites! vous me dites cela sans craindre de me faire mourir de joie, monsieur! Où est-il? où est mon enfant?»
Villefort haussa les épaules.
«Le sais-je? dit-il; et croyez-vous que si je le savais je vous ferais passer par toutes ces gradations, comme le ferait un dramaturge ou un romancier? Non, hélas! non! je ne le sais pas. Une femme, il y avait six mois environ, était venue réclamer l’enfant avec l’autre moitié de la serviette. Cette femme avait fourni toutes les garanties que la loi exige, et on le lui avait remis.
– Mais il fallait vous informer de cette femme, il fallait la découvrir.
– Et de quoi pensez-vous donc que je me sois occupé, madame? J’ai feint une instruction criminelle, et tout ce que la police a de fins limiers, d’adroits agents, je les mis à sa recherche. On a retrouvé ses traces jusqu’à Châlons; à Châlons, on les a perdues.
– Perdues?
– Oui, perdues; perdues à jamais.»
Mme Danglars avait écouté ce récit avec un soupir, une larme, un cri pour chaque circonstance.
«Et c’est tout, dit-elle; et vous vous êtes borné là?
– Oh! non, dit Villefort, je n’ai jamais cessé de chercher, de m’enquérir, de m’informer. Cependant, depuis deux ou trois ans, j’ai donné quelque relâche. Mais, aujourd’hui, je vais recommencer avec plus de persévérance et d’acharnement que jamais; et je réussirai, voyez-vous; car ce n’est plus la conscience qui me pousse, c’est la peur.
– Mais, reprit Mme Danglars, le comte de Monte-Cristo ne sait rien; sans quoi, ce me semble, il ne nous rechercherait point comme il le fait.
– Oh! la méchanceté des hommes est bien profonde, dit Villefort, puisqu’elle est plus profonde que la bonté de Dieu. Avez-vous remarqué les yeux de cet homme, tandis qu’il nous parlait?
– Non.
– Mais l’avez-vous examiné profondément parfois?
– Sans doute. Il est bizarre, mais voilà tout. Une chose qui m’a frappée seulement, c’est que de tout ce repas exquis qu’il nous a donné, il n’a rien touché, c’est que d’aucun plat il n’a voulu prendre sa part.
– Oui, oui! dit Villefort, j’ai remarqué cela aussi. Si j’avais su ce que je sais maintenant, moi non plus je n’eusse touché à rien; j’aurais cru qu’il voulait nous empoisonner.
– Et vous vous seriez trompé, vous le voyez bien.
– Oui, sans doute; mais, croyez-moi, cet homme a d’autres projets. Voilà pourquoi j’ai voulu vous voir, voilà pourquoi j’ai demandé à vous parler, voilà pourquoi j’ai voulu vous prémunir contre tout le monde, mais contre lui surtout. Dites-moi, continua Villefort en fixant plus profondément encore qu’il ne l’avait fait jusque-là ses yeux sur la baronne, vous n’avez parlé de notre liaison à personne?
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