Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome III

Здесь есть возможность читать онлайн «Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome III» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Классическая проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Le compte de Monte-Cristo Tome III: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le compte de Monte-Cristo Tome III»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Victime d'un terrible complot, Edmond Dantès est emprisonné au Château d'If alors qu'il sur le point d'épouser celle qu'il aime. A sa libération et sous l'identité du compte de Monte-Cristo, sa vengeance n'épargnera personne…

Le compte de Monte-Cristo Tome III — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le compte de Monte-Cristo Tome III», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

– Non! dit Villefort, en laissant tomber son front dans ses mains, cent fois non!…

– Mais ce n’est donc point là que vous aviez déposé le pauvre enfant, monsieur? Pourquoi me tromper? dans quel but, voyons, dites?

– C’est là; mais écoutez-moi, écoutez-moi madame, et vous allez me plaindre, moi qui ai porté vingt ans, sans en rejeter la moindre part sur vous, le fardeau de douleurs que je vais vous dire.

– Mon Dieu! vous m’effrayez! mais n’importe parlez, je vous écoute.

– Vous savez comment s’accomplit cette nuit douloureuse où vous étiez expirante sur votre lit, dans cette chambre de damas rouge, tandis que moi, presque aussi haletant que vous, j’attendais votre délivrance. L’enfant vint, me fut remis sans mouvement, sans souffle, sans voix: nous le crûmes mort.»

Mme Danglars fit un mouvement rapide, comme si elle eût voulu s’élancer de sa chaise.

Mais Villefort l’arrêta en joignant les mains comme pour implorer son attention.

«Nous le crûmes mort, répéta-t-il; je le mis dans un coffre qui devait remplacer le cercueil, je descendis au jardin, je creusai une fosse et l’enfouis à la hâte. J’achevais à peine de le couvrir de terre, que le bras du Corse s’étendit vers moi. Je vis comme une ombre se dresser, comme un éclair reluire. Je sentis une douleur, je voulus crier, un frisson glacé me parcourut tout le corps et m’étreignit à la gorge… Je tombai mourant, et je me crus tué. Je n’oublierai jamais votre sublime courage, quand, revenu à moi, je me traînai expirant jusqu’au bas de l’escalier, où, expirante vous-même, vous vîntes au-devant de moi. Il fallait garder le silence sur la terrible catastrophe; vous eûtes le courage de regagner votre maison, soutenue par votre nourrice; un duel fut le prétexte de ma blessure. Contre toute attente, le secret nous fut gardé à tous deux, on me transporta à Versailles; pendant trois mois, je luttai contre la mort; enfin comme je parus me rattacher à la vie, on m’ordonna le soleil et l’air du Midi. Quatre hommes me portèrent de Paris à Châlons, en faisant six lieues par jour. Mme de Villefort suivait le brancard dans sa voiture. À Châlons, on me mit sur la Saône, puis je passai sur le Rhône, et, par la seule vitesse du courant, je descendis jusqu’à Arles, puis d’Arles, je repris ma litière et continuai mon chemin pour Marseille. Ma convalescence dura six mois; je n’entendais plus parler de vous, je n’osai m’informer de ce que vous étiez devenue. Quand je revins à Paris, j’appris que, veuve de M. de Nargonne, vous aviez épousé M. Danglars.

«À quoi avais-je pensé depuis que la connaissance m’était revenue? Toujours à la même chose, toujours à ce cadavre d’enfant qui, chaque nuit, dans mes rêves s’envolait du sein de la terre, et planait au-dessus de la fosse en me menaçant du regard et du geste. Aussi, à peine de retour à Paris, je m’informai; la maison n’avait pas été habitée depuis que nous en étions sortis, mais elle venait d’être louée pour neuf ans. J’allai trouver le locataire, je feignis d’avoir un grand désir de ne pas voir passer entre des mains étrangères cette maison qui appartenait au père et à la mère de ma femme; j’offris un dédommagement pour qu’on rompît le bail; on me demanda six mille francs: j’en eusse donné dix mille, j’en eusse donné vingt mille. Je les avais sur moi, je fis, séance tenante, signer la résiliation; puis, lorsque je tins cette cession tant désirée, je partis au galop pour Auteuil. Personne, depuis que j’en étais sorti, n’était entré dans la maison.

«Il était cinq heures de l’après-midi, je montai dans la chambre rouge et j’attendis la nuit.

«Là, tout ce que je me disais depuis un an dans mon agonie continuelle se représenta, bien plus menaçant que jamais, à ma pensée.

«Ce Corse qui m’avait déclaré la vendetta, qui m’avait suivi de Nîmes à Paris; ce Corse, qui était caché dans le jardin, qui m’avait frappé, m’avait vu creuser la fosse, il m’avait vu enterrer l’enfant; il pouvait en arriver à vous connaître; peut-être vous connaissait-il… Ne vous ferait-il pas payer un jour le secret de cette terrible affaire?… Ne serait-ce pas pour lui une bien douce vengeance, quand il apprendrait que je n’étais pas mort de son coup de poignard? Il était donc urgent qu’avant toute chose, et à tout hasard, je fisse disparaître les traces de ce passé, que j’en détruisisse tout vestige matériel; il n’y aurait toujours que trop de réalité dans mon souvenir.

«C’était pour cela que j’avais annulé le bail, c’était pour cela que j’étais venu, c’était pour cela que j’attendais.

«La nuit arriva, je la laissai bien s’épaissir; j’étais sans lumière dans cette chambre, où des souffles de vent faisaient trembler les portières derrière lesquelles je croyais toujours voir quelque espion embusqué; de temps en temps je tressaillais, il me semblait derrière moi, dans ce lit, entendre vos plaintes, et je n’osais me retourner. Mon cœur battait dans le silence, et je le sentais battre si violemment que je croyais que ma blessure allait se rouvrir, enfin, j’entendis s’éteindre, l’un après l’autre, tous ces bruits divers de la campagne. Je compris que je n’avais plus rien à craindre, que je ne pouvais être ni vu ni entendu, et je me décidai à descendre.

«Écoutez, Hermine, je me crois aussi brave qu’un autre homme, mais lorsque je retirai de ma poitrine cette petite clef de l’escalier, que nous chérissions tous deux, et que vous aviez voulu faire attacher à un anneau d’or, lorsque j’ouvris la porte, lorsque, à travers les fenêtres, je vis une lune pâle jeter, sur les degrés en spirale, une longue bande de lumière blanche pareille à un spectre, je me retins au mur et je fus près de crier; il me semblait que j’allais devenir fou.

«Enfin, je parvins à me rendre maître de moi-même. Je descendis l’escalier marche à marche; la seule chose que je n’avais pu vaincre, c’était un étrange tremblement dans les genoux. Je me cramponnai à la rampe; si je l’eusse lâchée un instant, je me fusse précipité.

«J’arrivai à la porte d’en bas; en dehors de cette porte, une bêche était posée contre le mur. Je m’étais muni d’une lanterne sourde; au milieu de la pelouse, je m’arrêtai pour l’allumer, puis je continuai mon chemin.

«Novembre finissait, toute la verdure du jardin avait disparu, les arbres n’étaient plus que des squelettes aux longs bras décharnés, et les feuilles mortes criaient avec le sable sous mes pas.

«L’effroi m’étreignait si fortement le cœur, qu’en approchant du massif je tirai un pistolet de ma poche et l’armai. Je croyais toujours voir apparaître à travers les branches la figure du Corse.

«J’éclairai le massif avec ma lanterne sourde; il était vide. Je jetai les yeux tout autour de moi; j’étais bien seul; aucun bruit ne troublait le silence de la nuit, si ce n’est le chant d’une chouette qui jetait son cri aigu et lugubre comme un appel aux fantômes de la nuit.

«J’attachai ma lanterne à une branche fourchue que j’avais déjà remarquée un an auparavant, à l’endroit même où je m’arrêtai pour creuser la fosse.

«L’herbe avait, pendant l’été, poussé bien épaisse à cet endroit, et, l’automne venu, personne ne s’était trouvé là pour la faucher. Cependant, une place moins garnie attira mon attention; il était évident que c’était là que j’avais retourné la terre. Je me mis à l’œuvre.

«J’en étais donc arrivé à cette heure que j’attendais depuis plus d’un an!

«Aussi, comme j’espérais, comme je travaillais, comme je sondais chaque touffe de gazon, croyant sentir de la résistance au bout de ma bêche; rien! et cependant je fis un trou deux fois plus grand que n’était le premier. Je crus m’être abusé, m’être trompé de place; je m’orientai, je regardai les arbres, je cherchai à reconnaître les détails qui m’avaient frappé. Une bise froide et aiguë sifflait à travers les branches dépouillées, et cependant la sueur ruisselait sur mon front. Je me rappelai que j’avais reçu le coup de poignard au moment où je piétinais la terre pour recouvrir la fosse; en piétinant cette terre, je m’appuyais à un faux ébénier; derrière moi était un rocher artificiel destiné à servir de banc aux promeneurs; car en tombant, ma main, qui venait de quitter l’ébénier, avait senti la fraîcheur de cette pierre. À ma droite était le faux ébénier, derrière moi était le rocher, je tombai en me plaçant de même, je me relevai et me mis à creuser et à élargir le trou: rien! toujours rien! le coffret n’y était pas.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le compte de Monte-Cristo Tome III»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le compte de Monte-Cristo Tome III» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Le compte de Monte-Cristo Tome III»

Обсуждение, отзывы о книге «Le compte de Monte-Cristo Tome III» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x