Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome IV

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Le compte de Monte-Cristo Tome IV: краткое содержание, описание и аннотация

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Victime d'un terrible complot, Edmond Dantès est emprisonné au Château d'If alors qu'il sur le point d'épouser celle qu'il aime. A sa libération et sous l'identité du compte de Monte-Cristo, sa vengeance n'épargnera personne…

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– Que veux-tu que je te dise?

– Je t’aiderai.

«Tu parlais des Champs-Élysées tout à l’heure, mon digne père nourricier.

– Eh bien?

– Eh bien, aux Champs-Élysées demeure un monsieur bien riche, bien riche.

– Chez qui tu as volé et assassiné, n’est-ce pas?

– Je crois que oui.

– M. le comte de Monte-Cristo?

– C’est nous qui l’avez nommé, comme dit M. Racine. Eh bien, dois-je me jeter entre ses bras, l’étrangler sur mon cœur en criant: «Mon père! mon père!» comme dit M. Pixérécourt?

– Ne plaisantons pas, répondit gravement Bertuccio, et qu’un pareil nom ne soit pas prononcé ici comme vous osez le prononcer.

– Bah! fit Andrea un peu étourdi de la solennité du maintien de Bertuccio, pourquoi pas?

– Parce que celui qui porte ce nom est trop favorisé du ciel pour être le père d’un misérable tel que vous.

– Oh! de grands mots…

– Et de grands effets si vous n’y prenez garde!

– Des menaces!… Je ne les crains pas… Je dirai…

– Croyez-vous avoir affaire à des pygmées de votre espèce? dit Bertuccio d’un ton si calme et avec un regard si assuré qu’Andrea en fut remué jusqu’au fond des entrailles; croyez-vous avoir affaire à vos scélérats routiniers du bagne, ou à vos naïves dupes du monde?… Benedetto, vous êtes dans une main terrible, cette main veut bien s’ouvrir pour vous: profitez-en. Ne jouez pas avec la foudre qu’elle dépose pour un instant, mais qu’elle peut reprendre si vous essayez de la déranger dans son libre mouvement.

– Mon père… je veux savoir qui est mon père! dit l’entêté; j’y périrai s’il le faut, mais je le saurai. Que me fait le scandale, à moi? du bien… de la réputation… des réclames… comme dit Beauchamp le journaliste. Mais vous autres, gens du grand monde, vous avez toujours quelque chose à perdre au scandale, malgré vos millions et vos armoiries… Çà, qui est mon père?

– Je suis venu pour te le dire.

– Ah!» s’écria Benedetto les yeux étincelants de joie.

À ce moment la porte s’ouvrit, et le guichetier, s’adressant à Bertuccio:

«Pardon, monsieur, dit-il, mais le juge d’instruction attend le prisonnier.

– C’est la clôture de mon interrogatoire, dit Andrea au digne intendant… Au diable l’importun!

– Je reviendrai demain, dit Bertuccio.

– Bon! fit Andrea. Messieurs les gendarmes, je suis tout à vous… Ah! cher monsieur, laissez donc une dizaine d’écus au greffe pour qu’on me donne ici ce dont j’ai besoin.

– Ce sera fait», répliqua Bertuccio.

Andrea lui tendit la main, Bertuccio garda la sienne dans sa poche, et y fit seulement sonner quelques pièces d’argent.

«C’est ce que je voulais dire,» fit Andrea grimaçant un sourire, mais tout à fait subjugué par l’étrange tranquillité de Bertuccio.

«Me serais-je trompé? se dit-il en montant dans la voiture oblongue et grillée qu’on appelle le panier à salade . Nous verrons! Ainsi, à demain! ajouta-t-il en se tournant vers Bertuccio.

– À demain!» répondit l’intendant.

CVIII. Le juge.

On se rappelle que l’abbé Busoni était resté seul avec Noirtier dans la chambre mortuaire, et que c’était le vieillard et le prêtre qui s’étaient constitués les gardiens du corps de la jeune fille.

Peut-être les exhortations chrétiennes de l’abbé, peut-être sa douce charité, peut-être sa parole persuasive avaient-elles rendu le courage au vieillard: car, depuis le moment où il avait pu conférer avec le prêtre, au lieu du désespoir qui s’était d’abord emparé de lui, tout, dans Noirtier, annonçait une grande résignation, un calme bien surprenant pour tous ceux qui se rappelaient l’affection profonde portée par lui à Valentine.

M. de Villefort n’avait point revu le vieillard depuis le matin de cette mort. Toute la maison avait été renouvelée: un autre valet de chambre avait été engagé pour lui, un autre serviteur pour Noirtier; deux femmes étaient entrées au service de Mme de Villefort: tous, jusqu’au concierge et au cocher, offraient de nouveaux visages qui s’étaient dressés pour ainsi dire entre les différents maîtres de cette maison maudite et avaient intercepté les relations déjà assez froides qui existaient entre eux. D’ailleurs les assises s’ouvraient dans trois jours, et Villefort, enfermé dans son cabinet, poursuivait avec une fiévreuse activité la procédure entamée contre l’assassin de Caderousse. Cette affaire, comme toutes celles auxquelles le comte de Monte-Cristo se trouvait mêlé, avait fait grand bruit dans le monde parisien. Les preuves n’étaient pas convaincantes, puisqu’elles reposaient sur quelques mots écrits par un forçat mourant, ancien compagnon de bagne de celui qu’il accusait, et qui pouvait accuser son compagnon par haine ou par vengeance: la conscience seule du magistrat s’était formée; le procureur du roi avait fini par se donner à lui-même cette terrible conviction que Benedetto était coupable, et il devait tirer de cette victoire difficile une de ces jouissances d’amour-propre qui seules réveillaient un peu les fibres de son cœur glacé.

Le procès s’instruisait donc, grâce au travail incessant de Villefort, qui voulait en faire le début des prochaines assises; aussi avait-il été forcé de se celer plus que jamais pour éviter de répondre à la quantité prodigieuse de demandes qu’on lui adressait à l’effet d’obtenir des billets d’audience.

Et puis si peu de temps s’était écoulé depuis que la pauvre Valentine avait été déposée dans la tombe, la douleur de la maison était encore si récente, que personne ne s’étonnait de voir le père aussi sévèrement absorbé dans son devoir, c’est-à-dire dans l’unique distraction qu’il pouvait trouver à son chagrin.

Une seule fois, c’était le lendemain du jour où Benedetto avait reçu cette seconde visite de Bertuccio, dans laquelle celui-ci lui avait dû nommer son père, le lendemain de ce jour, qui était le dimanche, une seule fois, disons-nous, Villefort avait aperçu son père: c’était dans un moment où le magistrat, harassé de fatigue, était descendu dans le jardin de son hôtel, et sombre, courbé sous une implacable pensée, pareil à Tarquin abattant avec sa badine les têtes des pavots les plus élevés, M. de Villefort abattait avec sa canne les longues et mourantes tiges des roses trémières qui se dressaient le long des allées comme les spectres de ces fleurs si brillantes dans la saison qui venait de s’écouler.

Déjà plus d’une fois il avait touché le fond du jardin, c’est-à-dire cette fameuse grille donnant sur le clos abandonné, revenant toujours par la même allée, reprenant sa promenade du même pas et avec le même geste, quand ses yeux se portèrent machinalement vers la maison, dans laquelle il entendait jouer bruyamment son fils, revenu de la pension pour passer le dimanche et le lundi près de sa mère.

Dans ce moment il vit à l’une des fenêtres ouvertes M. Noirtier, qui s’était fait rouler dans son fauteuil jusqu’à cette fenêtre, pour jouir des derniers rayons d’un soleil encore chaud qui venaient saluer les fleurs mourantes des volubilis et les feuilles rougies des vignes vierges qui tapissaient le balcon.

L’œil du vieillard était rivé pour ainsi dire sur un point que Villefort n’apercevait qu’imparfaitement. Ce regard de Noirtier était si haineux, si sauvage, si ardent d’impatience, que le procureur du roi, habile à saisir toutes les impressions de ce visage qu’il connaissait si bien, s’écarta de la ligne qu’il parcourait pour voir sur quelle personne tombait ce pesant regard.

Alors il vit, sous un massif de tilleuls aux branches déjà presque dégarnies, Mme de Villefort qui, assise, un livre à la main, interrompait de temps à autre sa lecture pour sourire à son fils ou lui renvoyer sa balle élastique qu’il lançait obstinément du salon dans le jardin.

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