Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome IV
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- Название:Le compte de Monte-Cristo Tome IV
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Debray remonta deux marches et vint donner une énergique poignée de main à son interlocuteur.
«Croyez, mon cher Albert, dit-il avec l’émotion qu’il était susceptible d’avoir, croyez que j’ai pris une part profonde au malheur qui vous frappe, et que, pour toutes choses, je me mets à votre disposition.
– Merci, monsieur, dit en souriant Albert, mais au milieu de ce malheur, nous sommes demeurés assez riches pour n’avoir besoin de recourir à personne; nous quittons Paris, et, notre voyage payé, il nous reste cinq mille francs.»
Le rouge monta au front de Debray, qui tenait un million dans son portefeuille; et si peu poétique que fût cet esprit exact, il ne put s’empêcher de réfléchir que la même maison contenait naguère encore deux femmes, dont l’une, justement déshonorée, s’en allait pauvre avec quinze cent mille francs sous le pli de son manteau, et dont l’autre, injustement frappée, mais sublime en son malheur, se trouvait riche avec quelques deniers.
Ce parallèle dérouta ses combinaisons de politesse, la philosophie de l’exemple l’écrasa; il balbutia quelques mots de civilité générale et descendit rapidement.
Ce jour-là, les commis du ministère, ses subordonnés, eurent fort à souffrir de son humeur chagrine.
Mais le soir il se rendit acquéreur d’une fort belle maison, sise boulevard de la Madeleine, et rapportant cinquante mille livres de rente.
Le lendemain, à l’heure où Debray signait l’acte, c’est-à-dire sur les cinq heures du soir, Mme de Morcerf, après avoir tendrement embrassé son fils et après avoir été tendrement embrassée par lui, montait dans le coupé de la diligence, qui se refermait sur elle.
Un homme était caché dans la cour des messageries Laffitte derrière une de ces fenêtres cintrées d’entresol qui surmontent chaque bureau; il vit Mercédès monter en voiture; il vit partir la diligence; il vit s’éloigner Albert.
Alors il passa la main sur son front chargé de doute en disant:
«Hélas! par quel moyen rendrai-je à ces deux innocents le bonheur que je leur ai ôté? Dieu m’aidera.»
CVII. La Fosse-aux-Lions.
L’un des quartiers de la Force, celui qui renferme les détenus les plus compromis et les plus dangereux, s’appelle la cour Saint-Bernard.
Les prisonniers, dans leur langage énergique, l’ont surnommé la Fosse-aux -Lions, probablement parce que les captifs ont des dents qui mordent souvent les barreaux et parfois les gardiens.
C’est dans la prison une prison; les murs ont une épaisseur double des autres. Chaque jour un guichetier sonde avec soin les grilles massives, et l’on reconnaît à la stature herculéenne, aux regards froids et incisifs de ces gardiens, qu’ils ont été choisis pour régner sur leur peuple par la terreur et l’activité de l’intelligence.
Le préau de ce quartier est encadré dans des murs énormes sur lesquels glisse obliquement le soleil lorsqu’il se décide à pénétrer dans ce gouffre de laideurs morales et physiques. C’est là, sur le pavé, que depuis l’heure du lever errent soucieux, hagards, pâlissants, comme des ombres, les hommes que la justice tient courbés sous le couperet qu’elle aiguise.
On les voit se coller, s’accroupir, le long du mur qui absorbe et retient le plus de chaleur. Ils demeurent là, causant deux à deux, plus souvent isolés, l’œil sans cesse attiré vers la porte qui s’ouvre pour appeler quelqu’un des habitants de ce lugubre séjour, ou pour vomir dans le gouffre une nouvelle scorie rejetée du creuset de la société.
La cour Saint-Bernard a son parloir particulier; c’est un carré long, divisé en deux parties par deux grilles parallèlement plantées à trois pieds l’une de l’autre, de façon que le visiteur ne puisse serrer la main du prisonnier ou lui passer quelque chose. Ce parloir est sombre, humide, et de tout point horrible, surtout lorsqu’on songe aux épouvantables confidences qui ont glissé sur ces grilles et rouillé le fer des barreaux.
Cependant ce lieu, tout affreux qu’il est, est le paradis où viennent se retremper dans une société espérée, savourée, ces hommes dont les jours sont comptés: il est si rare qu’on sorte de la Fosse-aux -Lions pour aller autre part qu’à la barrière Saint-Jacques, au bagne ou au cabanon cellulaire!
Dans cette cour que nous venons de décrire, et qui suait d’une froide humidité, se promenait, les mains dans les poches de son habit, un jeune homme considéré avec beaucoup de curiosité par les habitants de la Fosse.
Il eût passé pour un homme élégant, grâce à la coupe de ses habits, si ces habits n’eussent été en lambeaux; cependant ils n’avaient pas été usés: le drap, fin et soyeux aux endroits intacts, reprenaient facilement son lustre sous la main caressante du prisonnier qui essayait d’en faire un habit neuf.
Il appliquait le même soin à fermer une chemise de batiste considérablement changée de couleur depuis son entrée en prison, et sur ses bottes vernies passait le coin d’un mouchoir brodé d’initiales surmontées d’une couronne héraldique.
Quelques pensionnaires de la Fosse-aux -Lions considéraient avec un intérêt marqué les recherches de toilette du prisonnier.
«Tiens, voilà le prince qui se fait beau, dit un des voleurs.
– Il est très beau naturellement, dit un autre, et s’il avait seulement un peigne et de la pommade, il éclipserait tous les messieurs à gants blancs.
– Son habit a dû être bien neuf et ses bottes reluisent joliment. C’est flatteur pour nous qu’il y ait des confrères si comme il faut; et ces brigands de gendarmes sont bien vils. Les envieux! avoir déchiré une toilette comme cela!
– Il paraît que c’est un fameux, dit un autre; il a tout fait… et dans le grand genre… Il vient de là-bas si jeune! oh! c’est superbe!»
Et l’objet de cette admiration hideuse semblait savourer les éloges ou la vapeur des éloges, car il n’entendait pas les paroles.
Sa toilette terminée, il s’approcha du guichet de la cantine auquel s’adossait un gardien:
«Voyons, monsieur, lui dit-il, prêtez-moi vingt francs, vous les aurez bientôt; avec moi, pas de risques à courir. Songez donc que je tiens à des parents qui ont plus de millions que vous n’avez de deniers… Voyons, vingt francs, et je vous en prie, afin que je prenne une pistole et que j’achète une robe de chambre. Je souffre horriblement d’être toujours en habit et en bottes. Quel habit! monsieur, pour un prince Cavalcanti!»
Le gardien lui tourna le dos et haussa les épaules. Il ne rit pas même de ces paroles qui eussent déridé tous les fronts car cet homme en avait entendu bien d’autres, ou plutôt il avait toujours entendu la même chose.
«Allez, dit Andrea, vous êtes un homme sans entrailles, et je vous ferai perdre votre place.»
Ce mot fit retourner le gardien, qui, cette fois, laissa échapper un bruyant éclat de rire.
Alors les prisonniers s’approchèrent et firent cercle.
«Je vous dis, continua Andrea, qu’avec cette misérable somme je pourrai me procurer un habit et une chambre, afin de recevoir d’une façon décente la visite illustre que j’attends d’un jour à l’autre.
– Il a raison! il a raison! dirent les prisonniers… Pardieu! on voit bien que c’est un homme comme il faut.
– Eh bien, prêtez-lui les vingt francs, dit le gardien en s’appuyant sur son autre colossale épaule; est-ce que vous ne devez pas cela à un camarade?
– Je ne suis pas le camarade de ces gens, dit fièrement le jeune homme; ne m’insultez pas, vous n’avez pas ce droit-là.»
Les voleurs se regardèrent avec de sourds murmures, et une tempête soulevée par la provocation du gardien, plus encore que par les paroles d’Andrea, commença de gronder sur le prisonnier aristocrate.
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