Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome IV

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Le compte de Monte-Cristo Tome IV: краткое содержание, описание и аннотация

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Victime d'un terrible complot, Edmond Dantès est emprisonné au Château d'If alors qu'il sur le point d'épouser celle qu'il aime. A sa libération et sous l'identité du compte de Monte-Cristo, sa vengeance n'épargnera personne…

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Une larme qui reparut au coin de l’œil de Noirtier fut le remerciement que reçut le bon docteur.

Le médecin des morts dressa son procès-verbal sur le coin d’une table, dans la chambre même de Valentine, et, cette formalité suprême accomplie, sortit reconduit par le docteur.

Villefort les entendit descendre et reparut à la porte de son cabinet.

En quelques mots il remercia le médecin, et, se retournant vers d’Avrigny:

«Et maintenant! dit-il, le prêtre?

– Avez-vous un ecclésiastique que vous désirez plus particulièrement charger de prier près de Valentine? demanda d’Avrigny.

– Non, dit Villefort, allez chez le plus proche.

– Le plus proche, fit le médecin est un bon abbé italien qui est venu demeurer dans la maison voisine de la vôtre. Voulez-vous que je le prévienne en passant?

– D’Avrigny, dit Villefort, veuillez, je vous prie, accompagner monsieur.

«Voici la clef pour que vous puissiez entrer et sortir à volonté.

«Vous ramènerez le prêtre, et vous vous chargerez de l’installer dans la chambre de ma pauvre enfant.

– Désirez-vous lui parler, mon ami?

– Je désire être seul. Vous m’excuserez, n’est-ce pas? Un prêtre doit comprendre toutes les douleurs, même la douleur paternelle.»

Et M. de Villefort, donnant un passe-partout à d’Avrigny, salua une dernière fois le docteur étranger et rentra dans son cabinet, où il se mit à travailler.

Pour certaines organisations, le travail est le remède à toutes les douleurs.

Au moment où ils descendaient dans la rue, ils aperçurent un homme vêtu d’une soutane, qui se tenait sur le seuil de la porte voisine.

«Voici celui dont je vous parlais», dit le médecin des morts à d’Avrigny.

D’Avrigny aborda l’ecclésiastique.

«Monsieur, lui dit-il, seriez-vous disposé à rendre un grand service à un malheureux père qui vient de perdre sa fille, à M. le procureur du roi Villefort?

– Ah! monsieur, répondit le prêtre avec un accent italien des plus prononcés, oui, je sais, la mort est dans sa maison.

– Alors, je n’ai point à vous apprendre quel genre de service il ose attendre de vous.

– J’allais aller m’offrir, monsieur, dit le prêtre; c’est notre mission d’aller au-devant de nos devoirs.

– C’est une jeune fille.

– Oui, je sais cela, je l’ai appris des domestiques que j’ai vus fuyant la maison. J’ai su qu’elle s’appelait Valentine; et j’ai déjà prié pour elle.

– Merci, merci, monsieur, dit d’Avrigny, et puisque vous avez déjà commencé d’exercer votre saint ministère, daignez le continuer. Venez vous asseoir près de la morte, et toute une famille plongée dans le deuil vous sera bien reconnaissante.

– J’y vais, monsieur, répondit l’abbé, et j’ose dire que jamais prières ne seront plus ardentes que les miennes.»

D’Avrigny prit l’abbé par la main, et sans rencontrer Villefort, enfermé dans son cabinet, il le conduisit jusqu’à la chambre de Valentine, dont les ensevelisseurs devaient s’emparer seulement la nuit suivante.

En entrant dans la chambre, le regard de Noirtier avait rencontré celui de l’abbé, et sans doute il crut y lire quelque chose de particulier, car il ne le quitta plus.

D’Avrigny recommanda au prêtre non seulement la morte, mais le vivant, et le prêtre promit à d’Avrigny de donner ses prières à Valentine et ses soins à Noirtier.

L’abbé s’y engagea solennellement, et, sans doute pour n’être pas dérangé dans ses prières, et pour que Noirtier ne fût pas dérangé dans sa douleur, il alla, dès que M. d’Avrigny eut quitté la chambre, fermer non seulement les verrous de la porte par laquelle le docteur venait de sortir, mais encore les verrous de celle qui conduisait chez Mme de Villefort.

CIV. La signature Danglars.

Le jour du lendemain se leva triste et nuageux.

Les ensevelisseurs avaient pendant la nuit accompli leur funèbre office, et cousu le corps déposé sur le lit dans le suaire qui drape lugubrement les trépassés en leur prêtant, quelque chose qu’on dise de l’égalité devant la mort, un dernier témoignage du luxe qu’ils aimaient pendant leur vie.

Ce suaire n’était autre chose qu’une pièce de magnifique batiste que la jeune fille avait achetée quinze jours auparavant.

Dans la soirée, des hommes appelés à cet effet avaient transporté Noirtier de la chambre de Valentine dans la sienne, et, contre toute attente, le vieillard n’avait fait aucune difficulté de s’éloigner du corps de son enfant.

L’abbé Busoni avait veillé jusqu’au jour, et, au jour, il s’était retiré chez lui, sans appeler personne.

Vers huit heures du matin, d’Avrigny était revenu; il avait rencontré Villefort qui passait chez Noirtier, et il l’avait accompagné pour savoir comment le vieillard avait passé la nuit.

Ils le trouvèrent dans le grand fauteuil qui lui servait de lit, reposant d’un sommeil doux et presque souriant.

Tous deux s’arrêtèrent étonnés sur le seuil.

«Voyez, dit d’Avrigny à Villefort, qui regardait son père endormi; voyez, la nature sait calmer les plus vives douleurs, certes, on ne dira pas que M. Noirtier n’aimait pas sa petite-fille; il dort cependant.

– Oui, et vous avez raison, répondit Villefort avec surprise; il dort, et c’est bien étrange, car la moindre contrariété le tient éveillé des nuits entières.

– La douleur l’a terrassé», répliqua d’Avrigny.

Et tous deux regagnèrent pensifs le cabinet du procureur du roi.

«Tenez, moi, je n’ai pas dormi, dit Villefort en montrant à d’Avrigny son lit intact; la douleur ne me terrasse pas, moi, il y a deux nuits que je ne me suis couché; mais, en échange, voyez mon bureau; ai-je écrit, mon Dieu! pendant ces deux jours et ces deux nuits!… ai-je fouillé ce dossier, ai-je annoté cet acte d’accusation de l’assassin Benedetto!… Ô travail, travail! ma passion, ma joie, ma rage, c’est à toi de terrasser toutes mes douleurs!»

Et il serra convulsivement la main de d’Avrigny.

«Avez-vous besoin de moi? demanda le docteur.

– Non, dit Villefort; seulement revenez à onze heures, je vous prie; c’est à midi qu’a lieu… le départ… Mon Dieu! ma pauvre enfant! ma pauvre enfant!»

Et le procureur du roi, redevenant homme, leva les yeux au ciel et poussa un soupir.

«Vous tiendrez-vous donc au salon de réception?

– Non, j’ai un cousin qui se charge de ce triste honneur. Moi, je travaillerai, docteur; quand je travaille, tout disparaît.»

En effet, le docteur n’était point à la porte que déjà le procureur du roi s’était remis au travail.

Sur le perron, d’Avrigny rencontra ce parent dont lui avait parlé Villefort, personnage insignifiant dans cette histoire comme dans la famille, un de ces êtres voués en naissant à jouer le rôle d’utilité dans le monde.

Il était ponctuel, vêtu de noir, avait un crêpe au bras, et s’était rendu chez son cousin avec une figure qu’il s’était faite, qu’il comptait garder tant que besoin serait, et quitter ensuite.

À onze heures, les voitures funèbres roulèrent sur le pavé de la cour, et la rue du Faubourg-Saint-Honoré s’emplit des murmures de la foule, également avide des joies ou du deuil des riches, et qui court à un enterrement pompeux avec la même hâte qu’à un mariage de duchesse.

Peu à peu le salon mortuaire s’emplit et l’on vit arriver d’abord une partie de nos anciennes connaissances, c’est-à-dire Debray, Château-Renaud, Beauchamp, puis toutes les illustrations du parquet, de la littérature et de l’armée; car M. de Villefort occupait moins encore par sa position sociale que par son mérite personnel, un des premiers rangs dans le monde parisien.

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