Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome IV

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Le compte de Monte-Cristo Tome IV: краткое содержание, описание и аннотация

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Victime d'un terrible complot, Edmond Dantès est emprisonné au Château d'If alors qu'il sur le point d'épouser celle qu'il aime. A sa libération et sous l'identité du compte de Monte-Cristo, sa vengeance n'épargnera personne…

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Villefort et d’Avrigny se regardèrent.

«Oui, oui, rappelez-vous, dit Morrel, car ces paroles, que vous croyiez livrées au silence et à la solitude sont tombées dans mon oreille. Certes, de ce soir-là, en voyant la coupable complaisance de M. de Villefort pour les siens, j’eusse dû tout découvrir à l’autorité; je ne serais pas complice comme je le suis en ce moment de ta mort, Valentine! ma Valentine bien-aimée! mais le complice deviendra le vengeur; ce quatrième meurtre est flagrant et visible aux yeux de tous, et si ton père t’abandonne, Valentine, c’est moi, c’est moi, je te le jure, qui poursuivrai l’assassin.»

Et cette fois, comme si la nature avait enfin pitié de cette vigoureuse organisation prête à se briser par sa propre force, les dernières paroles de Morrel s’éteignirent dans sa gorge; sa poitrine éclata en sanglots, les larmes, si longtemps rebelles, jaillirent de ses yeux, il s’affaissa sur lui-même, et retomba à genoux pleurant près du lit de Valentine.

Alors ce fut le tour de d’Avrigny.

«Et moi aussi, dit-il d’une voix forte, moi aussi, je me joins à M. Morrel pour demander justice du crime; car mon cœur se soulève à l’idée que ma lâche complaisance a encouragé l’assassin!

– Ô mon Dieu! mon Dieu!» murmura Villefort anéanti.

Morrel releva la tête, en lisant dans les yeux du vieillard qui lançaient une flamme surnaturelle:

«Tenez, dit-il, tenez, M. Noirtier veut parler.

– Oui, fit Noirtier avec une expression d’autant plus terrible que toutes les facultés de ce pauvre vieillard impuissant étaient concentrées dans son regard.

– Vous connaissez l’assassin? dit Morrel.

– Oui, répliqua Noirtier.

– Et vous allez nous guider? s’écria le jeune homme. Écoutons! M. d’Avrigny, écoutons!»

Noirtier adressa au malheureux Morrel un sourire mélancolique, un de ces doux sourires des yeux qui tant de fois avaient rendu Valentine heureuse, et fixa son attention.

Puis, ayant rivé pour ainsi dire les yeux de son interlocuteur aux siens, il les détourna vers la porte.

«Voulez-vous que je sorte, monsieur? s’écria douloureusement Morrel.

– Oui, fit Noirtier.

– Hélas! hélas! monsieur; mais ayez donc pitié de moi!»

Les yeux du vieillard demeurèrent impitoyablement fixés vers la porte.

«Pourrais-je revenir, au moins? demanda Morrel.

– Oui.

– Dois-je sortir seul?

– Non.

– Qui dois-je emmener avec moi? M. le procureur au roi?

– Non.

– Le docteur?

– Oui.

– Vous voulez rester seul avec M. de Villefort?

– Oui.

– Mais pourrait-il vous comprendre, lui?

– Oui.

– Oh! dit Villefort presque joyeux de ce que l’enquête allait se faire en tête-à-tête, oh! soyez tranquille, je comprends très bien mon père.»

Et tout en disant cela avec cette expression de joie que nous avons signalée, les dents du procureur du roi s’entrechoquaient avec violence.

D’Avrigny prit le bras de Morrel et entraîna le jeune homme dans la chambre voisine.

Il se fit alors dans toute cette maison un silence plus profond que celui de la mort.

Enfin, au bout d’un quart d’heure, un pas chancelant se fit entendre, et Villefort parut sur le seuil du salon où se tenaient d’Avrigny et Morrel, l’un absorbé et l’autre suffoquant.

«Venez», dit-il.

Et il les ramena près du fauteuil de Noirtier.

Morrel, alors, regarda attentivement Villefort.

La figure du procureur du roi était livide; de larges taches de couleur de rouille sillonnaient son front entre ses doigts, une plume tordue de mille façons criait en se déchiquetant en lambeaux.

«Messieurs, dit-il d’une voix étranglée à d’Avrigny et à Morrel, messieurs, votre parole d’honneur que l’horrible secret demeurera enseveli entre nous!»

Les deux hommes firent un mouvement.

«Je vous en conjure!… continua Villefort.

– Mais, dit Morrel, le coupable!… le meurtrier!… l’assassin!…

– Soyez tranquille, monsieur, justice sera faite, dit Villefort. Mon père m’a révélé le nom du coupable; mon père a soif de vengeance comme vous, et cependant mon père vous conjure, comme moi de garder le secret du crime.

«N’est-ce pas, mon père?

– Oui», fit résolument Noirtier.

Morrel laissa échapper un mouvement d’horreur et d’incrédulité.

«Oh! s’écria Villefort, en arrêtant Maximilien par le bras, oh! monsieur, si mon père, l’homme inflexible que vous connaissez, vous fait cette demande, c’est qu’il sait que Valentine sera terriblement vengée.

«N’est-ce pas, mon père?»

Le vieillard fit signe que oui.

Villefort continua.

«Il me connaît, lui, et c’est à lui que j’ai engagé ma parole. Rassurez-vous donc, messieurs; trois jours, je vous demande trois jours, c’est moins que ne vous demanderait la justice, et dans trois jours la vengeance que j’aurai tirée du meurtre de mon enfant fera frissonner jusqu’au fond de leur cœur les plus indifférents des hommes.

«N’est-ce pas, mon père?»

Et en disant ces paroles, il grinçait des dents et secouait la main engourdie du vieillard.

«Tout ce qui est promis sera-t-il tenu, monsieur Noirtier? demanda Morrel, tandis que d’Avrigny interrogeait du regard.

– Oui, fit Noirtier, avec un regard de sinistre joie.

– Jurez donc, messieurs, dit Villefort en joignant les mains de d’Avrigny et de Morrel, jurez que vous aurez pitié de l’honneur de ma maison, et que vous me laisserez le soin de le venger?»

D’Avrigny se détourna et murmura un oui bien faible, mais Morrel arracha sa main du magistrat, se précipita vers le lit, imprima ses lèvres sur les lèvres glacées de Valentine, et s’enfuit avec le long gémissement d’une âme qui s’engloutit dans le désespoir.

Nous avons dit que tous les domestiques avaient disparu.

M. de Villefort fut donc forcé de prier d’Avrigny de se charger des démarches, si nombreuses et si délicates, qu’entraîne la mort dans nos grandes villes, et surtout la mort accompagnée de circonstances aussi suspectes.

Quant à Noirtier, c’était quelque chose de terrible à voir que cette douleur sans mouvement, que ce désespoir sans gestes, que ces larmes sans voix.

Villefort rentra dans son cabinet; d’Avrigny alla chercher le médecin de la mairie qui remplit les fonctions d’inspecteur après décès, et que l’on nomme assez énergiquement le médecin des morts.

Noirtier ne voulut point quitter sa petite-fille.

Au bout d’une demi-heure, M. d’Avrigny revint avec son confrère; on avait fermé les portes de la rue, et comme le concierge avait disparu avec les autres serviteurs, ce fut Villefort lui-même qui alla ouvrir.

Mais il s’arrêta sur le palier; il n’avait plus le courage d’entrer dans la chambre mortuaire.

Les deux docteurs pénétrèrent donc seuls jusqu’à la chambre de Valentine.

Noirtier était près du lit, pâle comme la morte, immobile et muet comme elle.

Le médecin des morts s’approcha avec l’indifférence de l’homme qui passe la moitié de sa vie avec les cadavres, souleva le drap qui recouvrait la jeune fille, et entrouvrit seulement les lèvres.

«Oh! dit d’Avrigny en soupirant, pauvre jeune fille, elle est bien morte, allez.

– Oui», répondit laconiquement le médecin en laissant retomber le drap qui recouvrait le visage de Valentine.

Noirtier fit entendre un sourd râlement.

D’Avrigny se retourna, les yeux du vieillard étincelaient. Le bon docteur comprit que Noirtier réclamait la vue de son enfant, il le rapprocha du lit, et tandis que le médecin des morts trempait dans de l’eau chlorurée les doigts qui avaient touché les lèvres de la trépassée, il découvrit ce calme et pâle visage qui semblait celui d’un ange endormi.

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