Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome IV
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- Название:Le compte de Monte-Cristo Tome IV
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– Faites.
– C’est qu’après vous, M. Bertuccio doit être le plus riche particulier de l’Europe.
– Eh bien, vous vous trompez, vicomte. Je suis sûr que si vous retourniez les poches de Bertuccio, vous n’y trouveriez pas dix sous vaillant.
– Pourquoi cela? demanda le jeune homme. C’est donc un phénomène que M. Bertuccio? Ah! mon cher comte, ne me poussez pas trop loin dans le merveilleux, ou je ne vous croirai plus, je vous préviens.
– Jamais de merveilleux avec moi, Albert; des chiffres et de la raison, voilà tout. Or, écoutez ce dilemme: Un intendant vole, mais pourquoi vole-t-il?
– Dame! parce que c’est dans sa nature, ce me semble, dit Albert, il vole pour voler.
– Eh bien, non, vous vous trompez: il vole parce qu’il a une femme, des enfants, des désirs ambitieux pour lui et pour sa famille; il vole surtout parce qu’il n’est pas sûr de ne jamais quitter son maître et qu’il veut se faire un avenir. Eh bien, M. Bertuccio est seul au monde, il puise dans ma bourse sans me rendre compte, il est sûr de ne jamais me quitter.
– Pourquoi cela?
– Parce que je n’en trouverais pas un meilleur.
– Vous tournez dans un cercle vicieux, celui des probabilités.
– Oh! non pas; je suis dans les certitudes. Le bon serviteur pour moi, c’est celui sur lequel j’ai droit de vie ou de mort.
– Et vous avez droit de vie ou de mort sur Bertuccio? demanda Albert.
– Oui», répondit froidement le comte.
Il y a des mots qui ferment la conversation comme une porte de fer. Le oui du comte était un de ces mots-là.
Le reste du voyage s’accomplit avec la même rapidité, les trente-deux chevaux, divisés en huit relais, firent leurs quarante-huit lieues en huit heures.
On arriva au milieu de la nuit, à la porte d’un beau parc. Le concierge était debout et tenait la grille ouverte. Il avait été prévenu par le palefrenier du dernier relais.
Il était deux heures et demie du matin. On conduisit Morcerf à son appartement. Il trouva un bain et un souper prêts. Le domestique, qui avait fait la route sur le siège de derrière de la voiture, était à ses ordres; Baptistin qui avait fait la route sur le siège de devant, était à ceux du comte.
Albert prit son bain, soupa et se coucha. Toute la nuit, il fut bercé par le bruit mélancolique de la houle. En se levant, il alla droit à la fenêtre, l’ouvrit et se trouva sur une petite terrasse, où l’on avait devant soi la mer, c’est-à-dire l’immensité, et derrière soi un joli parc donnant sur une petite forêt.
Dans une anse d’une certaine grandeur se balançait une petite corvette à la carène étroite, à la mâture élancée, et portant à la corne un pavillon aux armes de Monte-Cristo, armes représentant une montagne d’or posant sur une mer d’azur, avec une croix de gueules au chef, ce qui pouvait aussi bien être une allusion à son nom rappelant le Calvaire, que la passion de Notre-Seigneur a fait une montagne plus précieuse que l’or, et la croix infâme que son sang divin a faite sainte, qu’à quelque souvenir personnel de souffrance et de régénération enseveli dans la nuit du passé mystérieux de cet homme. Autour de la goélette étaient plusieurs petits chasse-marée appartenant aux pêcheurs des villages voisins, et qui semblaient d’humbles sujets attendant les ordres de leur reine.
Là, comme dans tous les endroits où s’arrêtait Monte-Cristo, ne fût-ce que pour y passer deux jours la vie y était organisée au thermomètre du plus haut confortable; aussi la vie, à l’instant même, y devenait-elle facile.
Albert trouva dans son antichambre deux fusils et tous les ustensiles nécessaires à un chasseur, une pièce plus haute, et placée au rez-de-chaussée, était consacrée à toutes les ingénieuses machines que les Anglais, grands pêcheurs, parce qu’ils sont patients et oisifs, n’ont pas encore pu faire adopter aux routiniers pêcheurs de France.
Toute la journée se passa à ces exercices divers auxquels, d’ailleurs, Monte-Cristo excellait: on tua une douzaine de faisans dans le parc, on pêcha autant de truites dans les ruisseaux, on dîna dans un kiosque donnant sur la mer, et l’on servit le thé dans la bibliothèque.
Vers le soir du troisième jour, Albert, brisé de fatigue à l’user de cette vie qui semblait être un jeu pour Monte-Cristo, dormait près de la fenêtre tandis que le comte faisait avec son architecte le plan d’une serre qu’il voulait établir dans sa maison, lorsque le bruit d’un cheval écrasant les cailloux de la route fit lever la tête au jeune homme; il regarda par la fenêtre et, avec une surprise des plus désagréables, aperçut dans la cour son valet de chambre, dont il n’avait pas voulu se faire suivre pour moins embarrasser Monte-Cristo.
«Florentin ici! s’écria-t-il en bondissant sur son fauteuil; est-ce que ma mère est malade?»
Et il se précipita vers la porte de la chambre.
Monte-Cristo le suivit des yeux, et le vit aborder le valet qui, tout essoufflé encore, tira de sa poche un petit paquet cacheté. Le petit paquet contenait un journal et une lettre.
«De qui cette lettre? demanda vivement Albert.
– De M. Beauchamp, répondit Florentin.
– C’est Beauchamp qui vous envoie alors?
– Oui, monsieur. Il m’a fait venir chez lui, m’a donné l’argent nécessaire à mon voyage, m’a fait venir un cheval de poste, et m’a fait promettre de ne point m’arrêter que je n’aie rejoint monsieur: j’ai fait la route en quinze heures.»
Albert ouvrit la lettre en frissonnant: aux premières lignes, il poussa un cri, et saisit le journal avec un tremblement visible.
Tout à coup ses yeux s’obscurcirent, ses jambes semblèrent se dérober sous lui, et, prêt à tomber, il s’appuya sur Florentin, qui étendait le bras pour le soutenir.
«Pauvre jeune homme! murmura Monte-Cristo, si bas que lui-même n’eût pu entendre le bruit des paroles de compassion qu’il prononçait; il est donc dit que la faute des pères retombera sur les enfants jusqu’à la troisième et quatrième génération.»
Pendant ce temps Albert avait repris sa force, et, continuant de lire, il secoua ses cheveux sur sa tête mouillée de sueur, et, froissant lettre et journal:
«Florentin, dit-il, votre cheval est-il en état de reprendre le chemin de Paris?
– C’est un mauvais bidet de poste éclopé.
– Oh! mon Dieu! et comment était la maison quand vous l’avez quittée?
– Assez calme; mais en revenant de chez M. Beauchamp, j’ai trouvé madame dans les larmes; elle m’avait fait demander pour savoir quand vous reviendriez. Alors je lui ai dit que j’allais vous chercher de la part de M. Beauchamp. Son premier mouvement a été d’étendre le bras comme pour m’arrêter; mais après un instant de réflexion:
«Oui, allez Florentin, a-t-elle dit, et qu’il revienne.»
– Oui, ma mère, oui, dit Albert, je reviens, sois tranquille, et malheur à l’infâme!… Mais, avant tout, il faut que je parte.»
Il reprit le chemin de la chambre où il avait laissé Monte-Cristo.
Ce n’était plus le même homme et cinq minutes avaient suffi pour opérer chez Albert une triste métamorphose; il était sorti dans son état ordinaire, il rentrait avec la voix altérée, le visage sillonné de rougeurs fébriles, l’œil étincelant sous des paupières veinées de bleu, et la démarche chancelante comme celle d’un homme ivre.
«Comte, dit-il, merci de votre bonne hospitalité dont j’aurais voulu jouir plus longtemps, mais il faut que je retourne à Paris.
– Qu’est-il donc arrivé?
– Un grand malheur; mais permettez-moi de partir, il s’agit d’une chose bien autrement précieuse que ma vie. Pas de question, comte, je vous en supplie, mais un cheval!
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