Victor Hugo - Notre-Dame de Paris

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Dans le Paris du XVe siècle, une jeune et superbe gitane appelée la Esméralda danse sur le parvis de Notre Dame. Sa beauté bouleverse l’archidiacre de Notre-Dame, Claude Frollo, qui veut la faire enlever par son sonneur de cloches, le malformé Quasimodo. Esméralda est sauvée par une escouade d’archers, commandée par le capitaine de la garde Phoebus de Châteaupers. Quand Esmeralda retrouve Phoebus plusieurs jours plus tard, elle lui laisse voir l’amour qu’il lui a inspiré. Certes, Phoebus est fiancé à la jeune Fleur-de-Lys, mais il est également séduit par la gitane. Il lui donne rendez-vous dans une maison borgne, mais au moment où il va parvenir à ses fins, Frollo survient et le poignarde.Accusée de meurtre, la belle Esmeralda ne veut pourtant pas, pour échapper au supplice, accepter de se donner à Frollo. Quand on l’amène devant la cathédrale pour subir sa peine, Quasimodo – qui l’aime aussi – s'empare d'elle et la traîne dans l'église, où le droit d’asile la met à l’abri. Là, il veille sur elle, jaloux et farouche, espérant peut-être la séduire ?Cependant, les truands avec lesquels vivait la Esmeralda viennent pour la délivrer. Frollo profite du tumulte pour l’emmener avec lui, et tente à son tour de la séduire. Furieux de son refus, il la livre aux griffes de la vieille recluse du Trou-au-rats. Mais au lieu de déchirer la Esmeralda, celle ci reconnaît en elle sa propre fille. Elle ne peut cependant en profiter, car les sergents de ville la retrouvent, et la traînent à nouveau au gibet.Du haut de Notre-Dame, Quasimodo et Frollo assistent à l’exécution. Quasimodo, furieux de désespoir, précipite le prêtre du haut de la tour, et va lui-même se laisser mourir dans le charnier de Montfaucon, tenant embrassé le cadavre d’Esmeralda, enfin unis pour l’éternité.

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Maintenant, sous quel aspect cet ensemble se présentait-il vu du haut des tours de Notre-Dame, en 1482? C’est ce que nous allons tâcher de dire.

Pour le spectateur qui arrivait essoufflé sur ce faîte, c’était d’abord un éblouissement de toits, de cheminées, de rues, de ponts, de places, de flèches, de clochers. Tout vous prenait aux yeux à la fois, le pignon taillé, la toiture aiguë, la tourelle suspendue aux angles des murs, la pyramide de pierre du onzième siècle, l’obélisque d’ardoise du quinzième, la tour ronde et nue du donjon, la tour carrée et brodée de l’église, le grand, le petit, le massif, l’aérien. Le regard se perdait longtemps à toute profondeur dans ce labyrinthe, où il n’y avait rien qui n’eût son originalité, sa raison, son génie, sa beauté, rien qui ne vînt de l’art, depuis la moindre maison à devanture peinte et sculptée, à charpente extérieure, à porte surbaissée, à étages en surplomb, jusqu’au royal Louvre, qui avait alors une colonnade de tours. Mais voici les principales masses qu’on distinguait lorsque l’œil commençait à se faire à ce tumulte d’édifices.

D’abord la Cité. L ’île de la Cité, comme dit Sauval, qui à travers son fatras a quelquefois de ces bonnes fortunes de style, l’île de la Cité est faite comme un grand navire enfoncé dans la vase et échoué au fil de l’eau vers le milieu de la Seine [36]. Nous venons d’expliquer qu’au quinzième siècle ce navire était amarré aux deux rives du fleuve par cinq ponts. Cette forme de vaisseau avait aussi frappé les scribes héraldiques; car c’est de là, et non du siège des normands, que vient, selon Favyn et Pasquier, le navire qui blasonne le vieil écusson de Paris. Pour qui sait le déchiffrer, le blason est une algèbre, le blason est une langue. L’histoire entière de la seconde moitié du moyen âge est écrite dans le blason, comme l’histoire de la première moitié dans le symbolisme des églises romanes. Ce sont les hiéroglyphes de la féodalité après ceux de la théocratie.

La Cité donc s’offrait d’abord aux yeux avec sa poupe au levant et sa proue au couchant. Tourné vers la proue, on avait devant soi un innombrable troupeau de vieux toits sur lesquels s’arrondissait largement le chevet plombé de la Sainte-Chapelle, pareil à une croupe d’éléphant chargée de sa tour. Seulement, ici, cette tour était la flèche la plus hardie, la plus ouvrée, la plus menuisée, la plus déchiquetée qui ait jamais laissé voir le ciel à travers son cône de dentelle. Devant Notre-Dame, au plus près, trois rues se dégorgeaient dans le parvis, belle place à vieilles maisons. Sur le côté sud de cette place se penchait la façade ridée et rechignée de l’Hôtel-Dieu et son toit qui semble couvert de pustules et de verrues. Puis, à droite, à gauche, à l’orient, à l’occident, dans cette enceinte si étroite pourtant de la Cité se dressaient les clochers de ses vingt-une églises, de toute date, de toute forme, de toute grandeur, depuis la basse et vermoulue campanule romane de Saint-Denys-du-Pas, carcer Glaucini [37], jusqu’aux fines aiguilles de Saint-Pierre-aux-Bœufs et de Saint-Landry. Derrière Notre-Dame se déroulaient, au nord, le cloître avec ses galeries gothiques; au sud, le palais demi-roman de l’évêque; au levant, la pointe déserte du Terrain. Dans cet entassement de maisons l’œil distinguait encore, à ces hautes mitres de pierre percées à jour qui couronnaient alors sur le toit même les fenêtres les plus élevées des palais, l’Hôtel donné par la ville, sous Charles VI, à Juvénal des Ursins; un peu plus loin, les baraques goudronnées du Marché-Palus; ailleurs encore l’abside neuve de Saint-Germain-le-Vieux, rallongée en 1458 avec un bout de la rue aux Febves; et puis, par places, un carrefour encombré de peuple, un pilori dressé à un coin de rue, un beau morceau de pavé de Philippe-Auguste, magnifique dallage rayé pour les pieds des chevaux au milieu de la voie et si mal remplacé au seizième siècle par le misérable cailloutage dit pavé de la Ligue , une arrière-cour déserte avec une de ces diaphanes tourelles de l’escalier comme on en faisait au quinzième siècle, comme on en voit encore une rue des Bourdonnais. Enfin, à droite de la Sainte-Chapelle, vers le couchant, le Palais de Justice asseyait au bord de l’eau son groupe de tours. Les futaies des jardins du roi, qui couvraient la pointe occidentale de la Cité, masquaient l’îlot du passeur. Quant à l’eau, du haut des tours de Notre-Dame, on ne la voyait guère des deux côtés de la Cité. La Seine disparaissait sous les ponts, les ponts sous les maisons.

Et quand le regard passait ces ponts, dont les toits verdissaient à l’œil, moisis avant l’âge par les vapeurs de l’eau, s’il se dirigeait à gauche vers l’Université, le premier édifice qui le frappait, c’était une grosse et basse gerbe de tours, le Petit-Châtelet, dont le porche béant dévorait le bout du Petit-Pont, puis, si votre vue parcourait la vue du levant au couchant, de la Tournelle à la tour de Nesle c’était un long cordon de maisons à solives sculptées, à vitres de couleur, surplombant d’étage en étage sur le pavé un interminable zigzag de pignons bourgeois, coupé fréquemment par la bouche d’une rue, et de temps en temps aussi par la face ou par le coude d’un grand hôtel de pierre, se carrant à son aise, cours et jardins, ailes et corps de logis, parmi cette populace de maisons serrées et étriquées, comme un grand seigneur dans un tas de manants, il y avait cinq ou six de ces hôtels sur le quai, depuis le logis de Lorraine qui partageait avec les Bernardins le grand enclos voisin de la Tournelle, jusqu’à l’hôtel de Nesle, dont la tour principale bornait Paris, et dont les toits pointus étaient en possession pendant trois mois de l’année d’échancrer de leurs triangles noirs le disque écarlate du soleil couchant.

Ce côté de la Seine du reste était le moins marchand des deux, les écoliers y faisaient plus de bruit et de foule que les artisans, et il n’y avait, à proprement parler, de quai que du pont Saint-Michel à la tour de Nesle. Le reste du bord de la Seine était tantôt une grève nue, comme au delà des Bernardins, tantôt un entassement de maisons qui avaient le pied dans l’eau, comme entre les deux ponts. Il y avait grand vacarme de blanchisseuses, elles criaient, parlaient, chantaient du matin au soir le long du bord, et y battaient fort le linge, comme de nos jours. Ce n’est pas la moindre gaieté de Paris.

L’Université faisait un bloc à l’œil. D’un bout à l’autre c’était un tout homogène et compact. Ces mille toits, drus, anguleux, adhérents, composés presque tous du même élément géométrique, offraient, vus de haut, l’aspect d’une cristallisation de la même substance. Le capricieux ravin des rues ne coupait pas ce pâté de maisons en tranches trop disproportionnées. Les quarante-deux collèges y étaient disséminés d’une manière assez égale, et il y en avait partout; les faîtes variés et amusants de ces beaux édifices étaient le produit du même art que les simples toits qu’ils dépassaient, et n’étaient en définitive qu’une multiplication au carré ou au cube de la même figure géométrique, ils compliquaient donc l’ensemble sans le troubler, le complétaient sans le charger. La géométrie est une harmonie. Quelques beaux hôtels faisaient aussi çà et là de magnifiques saillies sur les greniers pittoresques de la rive gauche, le logis de Nevers, le logis de Rome, le logis de Reims qui ont disparu; l’hôtel de Cluny, qui subsiste encore pour la consolation de l’artiste, et dont on a si bêtement découronné la tour il y a quelques années. Près de Cluny, ce palais romain, à belles arches cintrées, c’étaient les Thermes de Julien. Il y avait aussi force abbayes d’une beauté plus dévote, d’une grandeur plus grave que les hôtels, mais non moins belles, non moins grandes. Celles qui éveillaient d’abord l’œil, c’étaient les Bernardins avec leurs trois clochers; Sainte-Geneviève, dont la tour carrée, qui existe encore, fait tant regretter le reste; la Sorbonne, moitié collège, moitié monastère dont il survit une si admirable nef, le beau cloître quadrilatéral des Mathurins; son voisin le cloître de Saint-Benoît, dans les murs duquel on a eu le temps de bâcler un théâtre entre la septième et la huitième édition de ce livre; les Cordeliers, avec leurs trois énormes pignons juxtaposés; les Augustins, dont la gracieuse aiguille faisait, après la tour de Nesle, la deuxième dentelure de ce côté de Paris, à partir de l’occident. Les collèges, qui sont en effet l’anneau intermédiaire du cloître au monde, tenaient le milieu dans la série monumentale entre les hôtels et les abbayes, avec une sévérité pleine d’élégance, une sculpture moins évaporée que les palais, une architecture moins sérieuse que les couvents. Il ne reste malheureusement presque rien de ces monuments où l’art gothique entrecoupait avec tant de précision la richesse et l’économie. Les églises (et elles étaient nombreuses et splendides dans l’Université, et elles s’échelonnaient là aussi dans tous les âges de l’architecture depuis les pleins cintres de Saint-Julien jusqu’aux ogives de Saint-Séverin), les églises dominaient le tout, et, comme une harmonie de plus dans cette masse d’harmonie, elles perçaient à chaque instant la découpure multiple des pignons de flèches tailladées, de clochers à jour, d’aiguilles déliées dont la ligne n’était aussi qu’une magnifique exagération de l’angle aigu des toits.

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