Friedrich Nietzsche - Ainsi parlait Zarathoustra
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Elle donne la puissance, cette nouvelle vertu; elle est une pensée régnante et, autour de cette pensée, une âme avisée: un soleil doré et autour de lui le serpent de la connaissance.
2.
Ici Zarathoustra se tut quelque temps et il regarda ses disciples avec amour. Puis il continua à parler ainsi, – et sa voix s’était transformée:
Mes frères, restez fidèles à la terre, avec toute la puissance de votre vertu! Que votre amour qui donne et votre connaissance servent le sens de la terre. Je vous en prie et vous en conjure. Ne laissez pas votre vertu s’envoler des choses terrestres et battre des ailes contre des murs éternels! Hélas! il y eut toujours tant de vertu égarée!
Ramenez, comme moi, la vertu égarée sur la terre – oui, ramenez-la vers le corps et vers la vie; afin qu’elle donne un sens à la terre, un sens humain!
L’esprit et la vertu se sont égarés et mépris de mille façons différentes. Hélas! dans notre corps habite maintenant encore cette folie et cette méprise: elles sont devenues corps et volonté!
L’esprit et la vertu se sont essayés et égarés de mille façons différentes. Oui, l’homme était une tentative. Hélas! Combien d’ignorances et d’erreurs se sont incorporées en nous!
Ce n’est pas seulement la raison des millénaires, c’est aussi leur folie qui éclate en nous. Il est dangereux d’être héritier.
Nous luttons encore pied à pied avec le géant hasard et, sur toute l’humanité, jusqu’à présent le non-sens régnait encore.
Que votre esprit et votre vertu servent le sens de la terre, mes frères: et la valeur de toutes choses se renouvellera par vous! C’est pourquoi vous devez être des créateurs.
Le corps se purifie par le savoir; il s’élève en essayant avec science; pour celui qui cherche la connaissance tous les instincts se sanctifient; l’âme de celui qui est élevé se réjouit.
Médecin, aide-toi toi-même et tu sauras secourir ton malade. Que ce soit son meilleur secours de voir, de ses propres yeux, celui qui se guérit lui-même.
Il y a mille sentiers qui n’ont jamais été parcourus, mille santés et mille terres cachées de la vie. L’homme et la terre des hommes n’ont pas encore été découverts et épuisés.
Veillez et écoutez, solitaires. Des souffles aux essors secrets viennent de l’avenir; un joyeux messager cherche de fines oreilles.
Solitaires d’aujourd’hui, vous qui vivez séparés, vous serez un jour un peuple. Vous qui vous êtes choisis vous-mêmes, vous formerez un jour un peuple choisi – et c’est de ce peuple que naîtra le Surhomme.
En vérité, la terre deviendra un jour un lieu de guérison! Et déjà une odeur nouvelle l’enveloppe, une odeur salutaire, – et un nouvel espoir!
3.
Quand Zarathoustra eut prononcé ces paroles, il se tut, comme quelqu’un qui n’a pas dit son dernier mot. Longtemps il soupesa son bâton avec hésitation. Enfin il parla ainsi et sa voix était transformée:
Je m’en vais seul maintenant, mes disciples! Vous aussi, vous partirez seuls! Je le veux ainsi.
En vérité, je vous conseille: éloignez-vous de moi et défendez-vous de Zarathoustra! Et mieux encore: ayez honte de lui! Peut-être vous a-t-il trompés.
L’homme qui cherche la connaissance ne doit pas seulement savoir aimer ses ennemis, mais aussi haïr ses amis.
On n’a que peu de reconnaissance pour un maître, quand on reste toujours élève. Et pourquoi ne voulez-vous pas déchirer ma couronne?
Vous me vénérez; mais que serait-ce si votre vénération s’écroulait un jour? Prenez garde à ne pas être tués par une statue!
Vous dites que vous croyez en Zarathoustra? Mais qu’importe Zarathoustra! Vous êtes mes croyants: mais qu’importent tous les croyants!
Vous ne vous étiez pas encore cherchés: alors vous m’avez trouvé. Ainsi font tous les croyants; c’est pourquoi la foi est si peu de chose.
Maintenant je vous ordonne de me perdre et de vous trouver vous-mêmes; et ce n’est que quand vous m’aurez tous renié que je reviendrai parmi vous.
En vérité, mes frères, je chercherai alors d’un autre œil mes brebis perdues; je vous aimerai alors d’un autre amour.
Et un jour vous devrez être encore mes amis et les enfants d’une seule espérance: alors je veux être auprès de vous, une troisième fois, pour fêter, avec vous, le grand midi.
Et ce sera le grand midi, quand l’homme sera au milieu de sa route entre la bête et le Surhomme, quand il fêtera, comme sa plus haute espérance, son chemin qui mène à un nouveau matin.
Alors celui qui disparaît se bénira lui-même, afin de passer de l’autre côté; et le soleil de sa connaissance sera dans son midi.
«Tous les dieux sont morts: nous voulons, maintenant, que le surhomme vive!» Que ceci soit un jour, au grand midi, notre dernière volonté! -
Ainsi parlait Zarathoustra.
DEUXIÈME PARTIE
«- et ce n’est que quand vous m’aurez tous renié que je reviendrai parmi vous.
En vérité, mes frères, je chercherai alors d’un autre œil mes brebis perdues; je vous aimerai alors d’un autre amour.»
Zarathoustra , I,
De la vertu qui donne.
L’enfant au miroir
Alors Zarathoustra retourna dans les montagnes et dans la solitude de sa caverne pour se dérober aux hommes, pareil au semeur qui, après avoir répandu sa graine dans les sillons, attend que la semence lève. Mais son âme s’emplit d’impatience et du désir de ceux qu’il aimait, car il avait encore beaucoup de choses à leur donner. Or, voici la chose la plus difficile: fermer par amour la main ouverte et garder la pudeur en donnant.
Ainsi s’écoulèrent pour le solitaire des mois et des années; mais sa sagesse grandissait et elle le faisait souffrir par sa plénitude.
Un matin cependant, réveillé avant l’aurore, il se mit à réfléchir longtemps, étendu sur sa couche, et finit par dire à son cœur:
«Pourquoi me suis-je tant effrayé dans mon rêve et par quoi ai-je été réveillé? Un enfant qui portait un miroir ne s’est-il pas approché de moi?
«Ô Zarathoustra – me disait l’enfant – regarde-toi dans la glace!»
Mais lorsque j’ai regardé dans le miroir, j’ai poussé un cri et mon cœur s’est ébranlé: car ce n’était pas moi que j’y avais vu, mais la face grimaçante et le rire sarcastique d’un démon.
En vérité, je comprends trop bien le sens et l’avertissement du rêve: ma doctrine est en danger, l’ivraie veut s’appeler froment.
Mes ennemis sont devenus puissants et ils ont défiguré l’image de ma doctrine, en sorte que mes préférés ont eu honte des présents que je leur ai faits.
J’ai perdu mes amis; l’heure est venue de chercher ceux que j’ai perdus!» -
En prononçant ces mots, Zarathoustra se leva en sursaut, non comme quelqu’un qui est angoissé par la peur, mais plutôt comme un visionnaire et un barde dont s’empare l’Esprit. Étonnés, son aigle et son serpent regardèrent de son côté: car, semblable à l’aurore, un bonheur prochain reposait sur son visage.
Que m’est-il donc arrivé, ô mes animaux? – dit Zarathoustra. Ne suis-je pas transformé! La félicité n’est-elle pas venue pour moi comme une tempête?
Mon bonheur est fou et il ne dira que des folies: il est trop jeune encore – ayez donc patience avec lui!
Je suis meurtri par mon bonheur: que tous ceux qui souffrent soient mes médecins!
Je puis redescendre auprès de mes amis et aussi auprès de mes ennemis! Zarathoustra peut de nouveau parler et répandre et faire du bien à ses bien-aimés!
Mon impatient amour déborde comme un torrent, s’écoulant des hauteurs dans les profondeurs, du lever au couchant. Mon âme bouillonne dans les vallées, quittant les montagnes silencieuses et les orages de la douleur.
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