В оригинале здесь и далее у автора даны обычной строкой в основном выделенные курсивом пространные стихотворные строфы с рифмой, которые в данном тексте без рифмы выделены как курсивом, так и * — знаком сноски жирным шрифтом.
«Donne-nous, donne-nous l'aumône du rayon dont le reflet parfois nous couvre comme un voile, et qui, de 1‘infini, tombe jusqu'aux étoiles!»
«L’enfant, qui vint nous secourir…»
«L’enfant, que l’on fait vivre et qu’on laisse mourir!»
«L’enfant par qui la plaie humaine saigne encore. Créer, recommencer un coeur, faire renaître un malheur; enfanter: sacrifier un être! Engendrer, en hurlant, une plainte de plus! La douleur d’enfanter. Elle ne finit plus; elle s’immensifie en angoisses, en veille…»
«Rappelle-toi la fin du travail et le soir, au couchant, la douceur si triste de s’asseoir… Oh! que de fois, le soir, les yeux sur la couvée qui tremble, incessamment, peniblement sauvée, mes mains frôlaient en trébuchant des fronts d’aimés, puis je laissais tomber mes deux bras désarmés, et j’étais là, pleurant, vaincu par la faiblesse des miens…»
«Le petit, le meilleur… Il n’est plus et moi, moi qui sans cesse le regarde!»
«Il n’est plus, et moi qui le caresse!»
«La mort, méchanceté des adorés, bonté sinistre qui nous quitte.»
«Oh! La stérilité d’être mère!»
«Vivant ou mort, l’enfant nous laisse, à cause qu’il est doux de haïr la vieillesse quand on est jeune et qu’on est fort et qu’on est clair; que le printemps terrible ensevelit l’hiver, qu’un baiser n’est profond que sur des lèvres neuves. Tu quitteras ton père et ta mère et fuiras l’embrassement stérile et pesant de leur bras…»
«Dormir… La nuit, on oubliait… — Non, on rêvait; le repos se souvient, s’emplit de spectres vrais; notre sommeil ne dort jamais: il agonise… — Parfois, il nous caresse avec ses formes grises, le rêve que l’on rêve. — Il nous fait mal toujours: triste, il blesse nos nuits; doux, il blesse nos jours…»
«Mais la nuit nous étions un instant l’un à l’autre… Quand nous cherchions, parmi tous les chemins, le nôtre, et nous hâtions, obscurs, vers le logis mal clos, comme vers une épave au sein de tous les flots, quand l’ombre se mêlait, au fond de la vallée, à la robe usée, humble et comme flagellée, mes yeux sous les rayons qui s’éteignaient en choeur, voyaient le battement presque nu de ton coeur. Tous seuls, que disions-nous?… — Nous nous disions: je t’aime…»
«O séparation des coeurs, terre entassée sur chacun d’eux, silence affreux de la pensée! Amants, amants, nous nous cherchions à l’infini; nous étions là, nous n’avions rien qui nous un it, et proches et tremblant sous les astres qui trônent, les doigts mêlés, nous n’étions rien que deux aumônes.»
«Enfouis dans nos corps comme dans nos linceuls, nos yeux mêlaient leurs pleurs, nos coeurs pleuraient tout seuls; je le voyais, fragile, infinie et profonde; tu pleurais… j’ai senti que chacun est un monde.»
«Enfer plus effrayant et plus atroce encore: notre fille, qui ressemblait à ton aurore!»
«Clouée en moi, mais tout entière et toute grande… Oh, tapi dans mon coeur, torturant et cachée, l’inavouable mal de n’avoir pas péché!»
«Nous sommes ceux qui n’ont jamais eu de lumière, que l’ombre universelle a repris chaque soir, ceux dont le sang vivant, le sang profond, est noir, ceux dont le rêve obscur salit tout ce qu’il touche, et nos yeux sont aussi ténébreux que nos bouches. Vides et noirs, nos yeux sont aveugles, nos yeux sont éteints: il leur faut le grand secours des deux… Souvienstoi, quand groupés sous la calme tempête du soir, nous conservions un rayon sur nos têtes, et nous voulions longtemps que la nuit ne fut pas. Ton faible bras, posé fortement sur mon bras, palpitait… Écrasant notre morne envolée, la nuit nous reprenait la lumière volée…»
«Ce n’est pas vrai! Ce n’est pas vrai! Non, mon bonheur n’est pas dehors de moi-même, puisque c’est mon bonheur…»
«Ah! lorsque j’attirais dans mes bras de conquête sous les voiles du soir ta précieuse tête, lorsque j’entrevoyais dans tes gestes brisés ta bouche et son silence infini de baisers, ta chair qui dans la nuit est blanche comme un ange…»
«Souviens-toi quand tombait sur les grandes descentes, le soir où nous sentions la vieillesse venir, nous joignions deux à deux nos mains insuffisantes et tournions malgré tout nos yeux vers l’avenir! L’avenir! Sur ta joue infinie une ride souriait. Tout était magnifique et tremblant, te sage vérité tombait du ciel splendide et son dérnier reflet posait sur ton front blanc. Avares, las, tournant à peine les paupières, pleins du pauvre passé qui ne peut pas guérir, nous éspérions: le soir amolissait les pierres, tes yeux étaient dorés, je te sentais mourir!»
в последний момент (латынь).
смертельный случай (латынь).
скоротечный (латынь).
Лансеро, Этьен (1829–1910) — известный французский медик, автор многих научных работ по различным направлениям медицины. Президент Академии медицины Франции в 1903 году.
первоначальное движение (латынь).
микроскопический грибок новообразования (латынь).
Бернар, Клод (1813–1878) — известный французский физиолог.
бактерия в стадии развития (латынь).
Эберт, Карл (1835–1926) — немецкий бактериолог.
Ландузи, Луи (1845–1917) — французский врач, невролог и фтизиолог.
Вирхов, Рудольф (1821–1902) — немецкий патолог.
Пептоны — продукты гидролиза белка.
Химус — млечная жидкость, содержащаяся в лимфатических сосудах кишечника.
Потт, Персивал (1714–1788) — английский хирург, исследовавший туберкулёз позвонков.
Россетти (Rossetti), Данте Габриел (1828–1882) — английский живописец и поэт.
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