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Fédor Dostoïevski: Le Joueur

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Qui mieux qu'un joueur pouvait décrire la descente dans l'enfer du jeu? Courant les grands casinos européens, Dostoïevski est criblé de dettes quand il écrit ce court roman. Dans une ville d'eau imaginaire, Alexis est employé dans la maison d'un général russe endetté auprès de son entourage. Paulina, pupille du général, demande à Alexis de jouer à la roulette pour elle, son rang lui interdisant les jeux de hasard. Elle a besoin d'argent mais ne dit pas pourquoi à Alexis, amoureux d'elle. Le général a également besoin d'argent, il attend la mort d'une tante et l'héritage, condition pour pouvoir épouser Blanche de Comminges, une femme beaucoup plus jeune que lui. Mais, voilà, la tante découvre le jeu de la roulette…

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L’Opinion nationale. Je tombai sur une terrible attaque contre la Russie. Pourtant j’entendis de la chambre voisine quelqu’un entrer chez le Monsignore. J’avise mon abbé et je lui demande si ce ne sera pas bientôt mon tour. Encore plus sèchement il me prie d’attendre. Survient un Autrichien, on l’écoute et on l’introduit aussitôt. Alors je me mets en colère, je me lève, et, m’approchant de l’abbé, je lui dis avec fermeté: «Puisque Monseigneur reçoit, introduisez-moi!» L’abbé fait un geste d’extraordinaire étonnement. Qu’un simple Russe prétendît être traité comme les autres, cela dépassait la jugeote du frocard. Il me regarda des pieds à la tête et me dit d’un ton provocant, comme s’il se réjouissait de m’offenser: «C’est cela! Monseigneur va laisser refroidir son café pour vous!» C’est alors que je me mis à crier d’une voix de tonnerre: «Je crache dans le café de Monseigneur, et si vous n’en finissez pas tout de suite avec mon passeport, j’entrerai malgré vous! – Comment! mais il y a un cardinal chez Monseigneur!» s’écria le petit abbé en frémissant d’horreur, et, se jetant sur la porte, il se tourna le dos contre elle, les bras en croix, me montrant ainsi qu’il mourrait plutôt que de me laisser passer. Alors je répondis que j’étais hérétique et barbare, et que je me moquais des archevêques et des cardinaux. L’abbé me regarda avec le plus singulier des sourires, un sourire qui exprimait une rancune et une colère infinies, puis arracha de mes mains le passeport. Un instant après il était visé.

– Pourtant vous… commença le général.

– Ce qui vous a sauvé, remarqua le petit Français en souriant, c’est le mot «hérétique». Hé, hé! ce n’était pas si bête.

– Vaut-il mieux imiter nos Russes? Ils ne se remuent jamais, n’osent proférer un mot et sont tout prêts à renier leur nationalité. On me traita avec plus d’égards quand on connut ma prouesse avec l’abbé. Un gros pane[2], mon plus grand ennemi à la table d’hôte, me marqua dès lors de la considération. Les Français mêmes ne m’interrompirent pas quand je racontai que deux ans auparavant, en 1812, j’avais vu un homme contre lequel un soldat français avait tiré, uniquement pour décharger son fusil. Cet homme n’était alors qu’un enfant de dix ans.

– Cela ne se peut! s’écria le petit Français. Un soldat français ne tire pas sur un enfant.

– Pourtant cela est, répondis-je froidement.

Le Français se mit à parler beaucoup et vivement. Le général essaya d’abord de le soutenir, mais je lui recommandai de lire les notes du général Perovsky, qui était en 1812 prisonnier des Français. Enfin, Maria Felipovna se mit à parler d’autre chose pour interrompre cette conversation. Le général était très mécontent de moi, et, de fait, le Français et moi, nous ne parlions plus, nous criions, je crois. Cette querelle avec le Français parut plaire beaucoup à M. Astley.

Le soir, j’eus un quart d’heure pour parler à Paulina, pendant la promenade. Tous les nôtres étaient à la gare. Paulina s’assit sur un banc en face de la fontaine. Les enfants jouaient à quelques pas, nous étions seuls. Nous parlâmes d’abord d’affaires. Paulina se fâcha net, quand je lui remis sept cents guldens [3]. Elle comptait qu’on m’en eût donné deux mille comme prêt sur ses diamants…

– Il me faut de l’argent coûte que coûte ou je suis perdue.

Je lui demandai ce qui s’était passé durant mon absence.

– Rien, sauf qu’on a reçu de Pétersbourg deux nouvelles; d’abord que la grand’mère était au plus mal, puis, deux jours après, qu’elle était morte. Cette dernière nouvelle émanait de Timothée Petrovitch, un homme très sûr.

– Ainsi tout le monde est dans l’attente.

– Depuis six mois on n’attendait que cela.

– Avez-vous des espérances personnelles?

– Je ne suis pas parente, je ne suis que la belle-fille du général. Pourtant, je suis sûre qu’elle ne m’a pas oubliée dans son testament.

– Je crois même qu’elle vous aura beaucoup avantagée, répondis-je affirmativement.

– Oui, elle m’aimait. Mais pourquoi avez-vous cette idée?

Je lui répondis par une question:

– Notre marquis n’est-il pas dans ce secret de famille?

– En quoi cela vous intéresse-t-il?

– Mais, si je ne me trompe, dans le temps, le général a dû lui emprunter de l’argent.

– En effet.

– Eh bien! aurait-il donné de l’argent s’il n’avait pu compter sur la babouschka? Avez-vous remarqué qu’à table, à trois reprises, en parlant de la grand’mère il l’a appelée la babouschka? Quelles relations intimes et familières!

– Oui, vous avez raison. Mais dès qu’il apprendra que j’ai une part dans le testament, il me demandera en mariage. C’est cela, n’est-ce pas, que vous voulez savoir?

– Seulement alors? Je croyais que c’était déjà fait.

– Vous savez bien que non! dit avec impatience Paulina… Où avez-vous rencontré cet Anglais? reprit-elle après un silence.

– Je me doutais bien que vous m’interrogeriez à son sujet.

Je lui racontai ma rencontre avec M. Astley.

– Il est amoureux de vous, n’est-ce pas?

– Oui.

– Et il est dix fois plus riche que le Français? Qui sait même si le Français a de la fortune!

– Pas sûr. Un château quelque part.

– À votre place, j’épouserais l’Anglais.

– Pourquoi?

– Le Français est mieux, mais plus vil; l’Anglais est honnête et dix fois plus riche! dis-je d’un ton tranchant.

– Le Français est marquis et plus intelligent.

– Qu’en savez-vous?

Mes questions déplaisaient à Paulina. Je voyais qu’elle voulait m’irriter par l’impertinence de ses réponses. Je lui exprimai aussitôt cette pensée.

– Je m’amuse en effet de vos colères, répliqua-t-elle. Il faut que vous me payiez l’impertinence de vos questions.

– J’estime, en effet, que j’ai le droit de vous poser toute sorte de questions, répondis-je très tranquillement, puisque je suis prêt à payer mes impertinences et à vous donner ma vie pour rien.

Paulina se mit à rire à gorge déployée.

– Dernièrement, à Schlagenberg, vous étiez prêt, sur une parole de moi, à vous jeter, tête baissée, dans le précipice; et il avait, je crois, mille coudées. Je la dirai quelque jour, cette parole que vous attendiez, et nous verrons comment vous vous exécuterez. Je vous hais pour toutes les libertés de langage que je vous ai laissé prendre avec moi, et davantage encore parce que j’ai besoin de vous. D’ailleurs, soyez tranquille, je vous ménagerai tant que vous me serez nécessaire.

Elle se leva; elle parlait avec irritation; depuis quelque temps, nos conversations finissaient toujours ainsi.

– Permettez-moi de vous demander quelle personne est mademoiselle Blanche?

– Vous le savez bien. Rien n’est survenu depuis votre départ. Mademoiselle Blanche sera certainement «madame la générale», si le bruit de la mort de la babouschka se confirme; car mademoiselle Blanche, sa mère et le marquis (son cousin au troisième degré) savent très bien que nous sommes ruinés.

– Et le général est amoureux fou?

– Il ne s’agit pas de cela. Tenez, voici sept cents florins, allez à la roulette et gagnez pour moi le plus possible. Il me faut de l’argent.

Elle me quitta et rejoignit à la gare toute notre société. Moi, je pris un sentier et me promenai en réfléchissant. L’ordre d’aller jouer à la roulette me laissait abasourdi. J’avais bien des choses en tête, et pourtant je perdais mon temps à analyser mes sentiments pour Paulina. Parole, je regrettais mes quinze jours d’absence. Je m’ennuyais alors, j’étais agité comme quelqu’un qui manque d’air, mais j’avais des souvenirs et une espérance.

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