Fedor Dostoïevski - Le Double

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Ce court roman fut publié un mois après Les Pauvres Gens. Il reçut un accueil mitigé dans le public, maints lecteurs se plaignaient de ses longueurs, quelques critiques dénoncèrent une trop nette imitation de Gogol. Cependant Biélinski insistait sur la portée sociale de ce roman et il lui consacra un article dans lequel il caractérisait Goliadkine comme «un de ces hommes prêts à s'offenser, maniaques de leur ambition, que l'on trouve souvent dans les classes moyennes et basses. Il lui semble toujours qu'on le vise par certaines paroles, certains regards, certains gestes, qu'on le circonvient et qu'on trame contre lui des intrigues et des sapes souterraines». Le critique dit même qu'il trouvait dans Le Double «encore plus de talent créateur et de profondeur de pensée que dans Les Pauvres Gens.» Dostoïevski avait l'intention de remanier de fond en comble cette nouvelle, mais n'en a pas eu le temps. Goliadkine devait y devenir un fouriériste faisant partie du cercle de Pétrachevski. Il aurait eu l'ambition de se mettre à la tête d'une révolte et son double aurait été l'espion qui trahirait les révolutionnaires. On peut regretter que ce projet ne se soit pas réalisé. Dostoïevski écrit lui-même, en 1877, dans son Journal d'un Écrivain: «Cette nouvelle ne m'a pas du tout réussi, mais son idée avait été assez claire, et je n'ai jamais introduit une idée plus grave dans la littérature. Cependant la forme de cette nouvelle a très mal réussi.»

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– Non, je ne suis pas un fumiste, je vous assure… je suis seulement rentré chez de braves gens… je ne suis pas un fumiste, je ne l’ai jamais été…

– Mais non, mais non, Petrouchka. Mais, écoute-moi bien, Pierre. Il n’y a pas de mal, tu le vois bien. Fumiste, ce n’est pas une injure. Je te dis cela pour te rassurer. Tu sais, Petrouchka, parfois on dit à un homme, pour lui faire plaisir, qu’il est coquin, fripouille; cela veut dire qu’il est débrouillard, qu’il ne s’en laissera conter par personne. Certains hommes apprécient ce genre d’expressions; allons, allons, ce n’est rien. Allons, dis-moi maintenant, Petrouchka, dis-moi sincèrement, sans rien cacher, comme à un ami, es-tu allé chez le fonctionnaire Vahrameïev et t’a-t-il donné l’adresse en question?

– Oui, oui, il m’a donné l’adresse. C’est un brave homme. Il m’a dit d’ailleurs: «Ton maître est un honnête homme, un très brave homme. Transmets-lui mes salutations, à ton maître et dis-lui que je l’aime et l’estime. C’est un brave homme et toi aussi, Petrouchka, tu es un brave garçon…» Voilà…

– Ah! mon Dieu, mon Dieu! Et l’adresse, et cette adresse, Judas? proféra M. Goliadkine, d’une voix sourde.

– L’adresse? Il me l’a donnée, l’adresse.

– Il te l’a donnée? Bon. Et où habite-t-il alors, ce Goliadkine, ce fonctionnaire Goliadkine, le conseiller titulaire?

– Eh bien, il m’a dit: «Goliadkine habite dans la rue des Six-Boutiques. Tu verras, c’est à droite dans la rue. C’est au troisième étage. C’est là qu’il habite, Goliadkine…

– Espèce de bandit, hurla notre héros hors de lui, espèce de brigand! Mais c’est de moi que tu parles, c’est de moi! Moi, je te parle d’un autre, moi! D’un autre Goliadkine, espèce de bandit!

– À votre aise. Moi, ça m’est égal. Comme il vous plaira…

– Et la lettre, la lettre?… Qu’en as-tu fait de cette lettre, espèce de scélérat?

– Je l’ai donnée, je l’ai donnée, la lettre… Et il m’a dit: «Transmets mes salutations à ton maître; c’est un brave homme, ton maître. Salue-le de ma part…»

– Qui t’a dit cela? Est-ce Goliadkine?

Petrouchka resta silencieux un moment; puis, il sourit de toutes ses dents et dévisagea fixement son maître…

– Écoute-moi, espèce de bandit, fit Goliadkine, en s’étranglant de rage… réponds-moi, qu’as-tu fait? Qu’as-tu fait de moi? Tu m’as tué, misérable, tu m’as tué. Tu m’as tranché la tête, Judas!…

– Comme il vous plaira. Moi, ça m’est égal, répondit Petrouchka d’un air décidé et en battant en retraite derrière la cloison.

– Viens ici, reviens ici, bandit…

– Non, je ne reviendrai plus, Je n’ai rien à y faire. Je préfère aller chez de braves gens… Les braves gens qui vivent honnêtement… Les braves gens qui vivent sans tricherie, sans fausseté… ils ne sont jamais en double.

Ici M. Goliadkine sentit que ses mains et ses pieds se glaçaient.

Il ne respirait plus.

– Parfaitement, continua Petrouchka, ils ne sont jamais en double. Ils ne portent jamais offense à Dieu et aux honnêtes gens…

– Tu es ivre, vaurien… Va dormir maintenant, espèce de bandit. Et demain tu auras une correction, marmonna M. Goliadkine d’une voix à peine perceptible. Quant à Petrouchka, il bredouillait des paroles incompréhensibles.

Notre héros l’entendit s’allonger sur son lit; les ressorts du lit grincèrent. Petrouchka émit un long et sonore bâillement, s’étira et, finalement, s’endormit, en ronflant, du sommeil du juste.

M. Goliadkine était plus mort que vif. Le comportement de son valet, ses allusions étranges – trop vagues et trop lointaines, certes, pour motiver sa colère, d’autant plus qu’elles venaient d’un homme ivre – avaient bouleversé profondément notre héros. L’affaire prenait un tour nettement défavorable.

«Qu’est-ce qui m’a pris de le réveiller ainsi, en pleine nuit, murmura M. Goliadkine frissonnant de tout son corps sous l’emprise d’une étrange et désagréable sensation. Quelle idée d’aller me quereller avec un homme ivre? Que peut-on attendre décemment d’un homme ivre? Il ment à chaque mot. À quoi faisait-il allusion, au fait, ce bandit?

» Ah! mon Dieu. Et pourquoi as-tu écrit cette lettre. Tu es ton propre assassin… ton propre criminel. Ne pouvais-tu te taire? Il te fallait absolument faire une gaffe. Pas moyen de t’en passer, hein. Tu es déjà à deux doigts de ta perte, presque réduit déjà à l’état de loque, et te voilà encore qui te redresses, qui essaies de faire valoir ton amour-propre… Ton honneur souffre, paraît-il… eh bien, essaie donc de le sauver ton honneur, tu es ton propre assassin, va…»

Ainsi parlait M. Goliadkine, assis sur son divan, n’osant bouger de terreur. Soudain, ses yeux furent attirés par un objet qui lui parut digne, aussitôt, de la plus grande attention. Tremblant d’émotion, il tendit la main pleine d’espoir et de crainte, profondément intrigué. N’était-ce point un mirage, une illusion de ses sens, un produit mensonger de son imagination?… Non, ce n’était pas un mirage. Ce n’était pas une illusion. C’était bien une lettre, une vraie lettre qui lui était personnellement adressée. M. Goliadkine prit la lettre. Son cœur battait à se rompre…

«C’est sans doute ce bandit qui l’a apportée, se dit-il. Il a dû la poser sur la table et l’oublier ensuite. Oui, c’est ainsi que les choses ont dû se passer, exactement ainsi…»

La lettre venait du fonctionnaire Vahrameïev, jeune collègue et naguère ami de notre héros. «Tout cela je l’avais déjà pressenti, comme je prévois tout ce que contient cette lettre», pensa notre héros… Il se mit à lire:

«Cher Monsieur Iakov Petrovitch,

» Votre valet est ivre et on ne peut rien en tirer de positif. Pour cette raison, je préfère vous répondre par écrit. Je m’empresse de vous assurer que la commission dont vous m’avez chargé, à savoir la remise par mon intermédiaire de votre lettre à la personne en question, sera exécutée fidèlement et ponctuellement. Cette personne, bien connue de vous, compte à l’heure actuelle parmi mes amis. Je ne la nommerai point, ne voulant pas jeter le discrédit sur un homme absolument innocent. Cette personne, dis-je, réside actuellement, en notre compagnie, dans la pension de Caroline Ivanovna.

» Elle y occupe la chambre où s’arrêtait jadis, à l’époque où vous étiez des nôtres, cet officier d’infanterie, venant de Tambov. Je vous signale, en passant, que vous pouvez toujours rencontrer la personne en question partout où se trouvent des gens honnêtes et sincères, ce qu’on ne peut pas dire de tout le monde. D’autre part, je suis fermement résolu à cesser toute relation avec vous à dater de ce jour. Il nous est désormais impossible de conserver le ton amical et les rapports de camaraderie qui furent jadis les nôtres.

» En conséquence, je vous prie, Monsieur, de m’envoyer, par retour du courrier, les deux roubles que vous me devez pour les rasoirs de provenance étrangère que je vous ai vendus à crédit, il y a de cela sept mois; veuillez vous en souvenir, à l’époque de notre cohabitation chez Caroline Ivanovna, que je respecte de tout mon cœur. Mon attitude est motivée par le fait que, suivant l’opinion de gens intelligents, vous avez perdu complètement la notion d’honneur et de dignité, et que votre société est devenue un danger pour la moralité des gens sains et innocents. Il existe, en effet, des êtres qui vivent en dehors des principes du vrai et du bien, dont chaque parole est un mensonge et dont l’attitude hypocrite est plus que suspecte. Quant à défendre l’honneur outragé de Caroline Ivanovna, personne vertueuse, d’une conduite irréprochable, jeune fille, dans le vrai sens du mot, en dépit d’un âge déjà mûr, issue d’une honorable famille étrangère – il se trouvera toujours et partout des hommes prêts à le faire; certains de mes amis m’ont prié de vous le notifier dans ma lettre. Je prends la responsabilité de leurs déclarations.

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