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Fédor Dostoïevski: Les Possédés

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«Est-il possible de croire? Sérieusement et effectivement? Tout est là.» Stavroguine envoûte tous ceux qui l'approchent, hommes ou femmes. Il ne trouve de limite à son immense orgueil que dans l'existence de Dieu. Il la nie et tombe dans l'absurdité de la liberté pour un homme seul et sans raison d'être. Tous les personnages de ce grand roman sont possédés par un démon, le socialisme athée, le nihilisme révolutionnaire ou la superstition religieuse. Ignorant les limites de notre condition, ces idéologies sont incapables de rendre compte de l'homme et de la société et appellent un terrorisme destructeur. Sombre tragédie d'amour et de mort, «Les Possédés» sont l'incarnation géniale des doutes et des angoisses de Dostoïevski sur l'avenir de l'homme et de la Russie. Dès 1870, il avait pressenti les dangers du totalitarisme au XXe siècle.

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En effet, Barbara Pétrovna se prenait très souvent à le haïr. Mais, chose qu’il ne remarqua jamais, elle avait fini par le regarder comme son enfant, sa création, on pourrait même dire son acquisition; il était devenu la chair de sa chair, et si elle le gardait, l’entretenait, ce n’était pas seulement parce qu’elle était «jalouse de ses talents». Oh! combien devaient la blesser de telles suppositions! Un amour intense se mêlait en elle à la haine, à la jalousie et au mépris qu’elle éprouvait sans cesse à l’égard de Stépan Trophimovitch. Pendant vingt-deux ans elle l’entoura de soins, veilla sur lui avec la sollicitude la plus infatigable. Dès que se trouvait en jeu la réputation littéraire, scientifique ou civique de son ami, Barbara Pétrovna perdait le sommeil. Elle l’avait inventé, et elle croyait elle-même la première à son invention. Il était pour elle quelque chose comme un rêve. Mais, en revanche, elle exigeait beaucoup de lui, parfois même elle le traitait en esclave. Elle était rancunière à un degré incroyable…

IV

Au mois de mai 1855, on apprit à Skvorechniki le décès du lieutenant général Stavroguine. Sans doute Barbara Pétrovna ne pouvait pas regretter beaucoup le défunt, car, depuis quatre ans, les deux époux vivaient séparés l’un de l’autre pour cause d’incompatibilité d’humeur, et la femme servait une pension au mari. (En dehors de son traitement, le lieutenant général ne possédait que cent cinquante âmes; toute la fortune, y compris le domaine de Skvorechniki, appartenait à Barbara Pétrovna, fille unique d’un riche fermier des boissons.) Néanmoins, elle reçut une forte secousse de cet événement imprévu et se retira tout à fait du monde. Naturellement, Stépan Trophimovitch fut en permanence auprès d’elle.

Le printemps déployait toutes ses magnificences; les putiets fleuris remplissaient l’air de leur parfum; les dernières heures du jour prêtaient à la nature un charme particulièrement poétique. Chaque soir les deux amis se retrouvaient au jardin, et, jusqu’à la tombée de la nuit, assis sous une charmille, ils se confiaient leurs sentiments et leurs idées. Sous l’impression du changement intervenu dans sa destinée, Barbara Pétrovna parlait plus que de coutume; son cœur semblait chercher celui de son ami. Ainsi se passèrent plusieurs soirées. Une supposition étrange se présenta tout à coup à l’esprit de Stépan Trophimovitch: «Cette veuve inconsolable n’a-t-elle pas des vues sur moi? N’attend-elle pas de moi une demande en mariage à l’expiration de son deuil?» Pensée cynique, mais plus on est cultivé, plus on est enclin aux pensées de ce genre, par cela seul que le développement de l’intelligence permet d’embrasser une plus grande variété de points de vue. En examinant cette conjecture, il la trouva assez vraisemblable et devint songeur: «Certes, la fortune est immense, mais…» Le fait est que Barbara Pétrovna n’avait rien d’une beauté: c’était une femme grande, jaune, osseuse, dont le visage démesurément allongé offrait quelque analogie avec une tête de cheval. Stépan Trophimovitch hésitait de plus en plus et souffrait cruellement de ne pouvoir prendre un parti. Deux fois même son irrésolution lui arracha des larmes (il pleurait assez facilement). Le soir, sous la charmille, son visage exprimait, comme malgré lui, un mélange de tendresse, de moquerie, de fatuité et d’arrogance. Ces jeux de physionomie sont indépendants de la volonté, et ils se remarquent d’autant mieux que l’homme est plus noble. Dieu sait ce qu’il en était au fond, mais il est probable que Stépan Trophimovitch se faisait quelque illusion sur la nature du sentiment né dans l’âme de Barbara Pétrovna. Elle n’aurait pas échangé son nom de Stavroguine contre celui de Verkhovensky, quelque glorieux que fût ce dernier. Peut-être n’était-ce de sa part qu’un amusement féminin, peut-être obéissait-elle tout bonnement à ce besoin de flirter, si naturel aux dames dans certains cas.

Il est à supposer que la veuve ne tarda pas à lire dans le cœur de son ami. Elle ne manquait pas de pénétration, et il était quelquefois fort ingénu. Quoi qu’il en soit, les soirées se passaient comme de coutume, les causeries étaient toujours aussi poétiques et aussi intéressantes. Un jour, à l’approche de la nuit, après un entretien plein d’animation et de charme, la générale et le précepteur, échangeant une chaleureuse poignée de main se séparèrent à l’entrée du pavillon où logeait Stépan Trophimovitch. Chaque été, il transportait ses pénates dans ce petit bâtiment qui faisait presque partie du jardin. Rentré chez lui, il se mit à la fenêtre pour fumer un cigare, mais à peine s’était-il approché de la croisée qu’un léger bruit le fit soudain tressaillir. Il retourna la tête et aperçut devant lui Barbara Pétrovna. Il n’y avait pas cinq minutes qu’ils s’étaient quittés. Le visage jaune de la générale avait pris une teinte bleuâtre, un frémissement presque imperceptible agitait ses lèvres serrées. Pendant dix seconde elle garda le silence, fixant sur Stépan Trophimovitch un regard d’une dureté implacable, puis de sa bouche sortirent ces quelques mots murmurés rapidement:

– Jamais je ne vous pardonnerai cela!

Dix ans plus tard, quand il me raconta cette histoire à voix basse et après avoir d’abord fermé les portes, il me dit qu’il était resté pétrifié de stupeur; il avait tellement perdu l’usage de ses sens qu’il ne vit ni n’entendit Barbara Pétrovna quitter la chambre. Comme jamais dans la suite elle ne fit la moindre allusion à cet incident, il fut toujours porté à croire qu’il avait été le jouet d’une hallucination due à un état morbide. Supposition d’autant plus admissible que, cette nuit même, il tomba malade et fut souffrant pendant quinze jours, ce qui mit fort à propos un terme aux entrevues dans le jardin.

V

Le costume que Stépan Trophimovitch porta toute sa vie, était une invention de Barbara Pétrovna. Cette tenue élégante et caractéristique mérite d’être mentionnée: redingote noire à longs pans, boutonnée presque jusqu’en haut; chapeau mou à larges bords (en été c’était un chapeau de paille); cravate de batiste blanche à grand nœud et à bouts flottants; canne à pomme d’argent. Stépan Trophimovitch se rasait la barbe et les moustaches, il laissait tomber sur ses épaules ses cheveux châtains qui ne commencèrent à blanchir un peu que dans les derniers temps. Jeune, il était, dit-on, extrêmement beau. Dans sa vieillesse il avait encore, à mon avis, un air assez imposant avec sa haute taille, sa maigreur et sa chevelure mérovingienne. À la vérité, un homme de cinquante-trois ans ne peut pas s’appeler un vieillard. Mais, par une sorte de coquetterie civique, loin de chercher à se rajeunir, il aurait plus volontiers posé pour le patriarche.

Dans les premières années, ou, pour mieux dire, durant la première moitié de son existence chez Barbara Pétrovna, Stépan Trophimovitch pensait toujours à composer un ouvrage. Plus tard nous l’entendîmes souvent répéter: «Mon travail est prêt, mes matériaux sont réunis, et je ne fais rien! Je ne puis me mettre à l’œuvre!» En prononçant ces mots, il inclinait douloureusement sa tête sur sa poitrine. Un tel aveu de son impuissance devait ajouter encore à notre respect pour ce martyr chez qui la persécution avait tout tué!

Vers 1860, Barbara Pétrovna, voulant produire son ami sur un théâtre digne de lui, l’emmena à Pétersbourg. Elle-même d’ailleurs désirait se rappeler à l’attention du grand monde où elle avait vécu autrefois. Ils passèrent un hiver presque entier dans la capitale, mais sans atteindre aucun des résultats espérés. Les anciennes connaissances avec qui Barbara Pétrovna essaya de renouer des relations accueillirent très froidement ses avances, ou même ne les accueillirent pas du tout. De dépit, la générale se jeta dans les «idées nouvelles», elle songea à fonder une revue et donna des soirées auxquelles elle invita les gens de lettres. En même temps elle organisa des séances littéraires destinées à mettre en évidence le talent de Stépan Trophimovitch. Mais, hélas! le libéral de 1840 n’était plus dans le mouvement. En vain, pour complaire à la jeune génération, reconnut-il que la religion était un mal et l’idée de patrie une absurdité ridicule, ces concessions ne le préservèrent pas d’un fiasco lamentable. Le malheureux conférencier ayant eu l’audace de déclarer qu’il préférait de beaucoup Pouchkine à une paire de bottes, il n’en fallut pas plus pour déchaîner contre lui une véritable tempête de sifflets et de clameurs injurieuses. Bref, on le conspua comme le plus vil des rétrogrades. Sa douleur fut telle en se voyant traiter de la sorte, qu’il fondit en larmes avant même d’être descendu de l’estrade.

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