Fédor Dostoïevski - Les Possédés

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«Est-il possible de croire? Sérieusement et effectivement? Tout est là.» Stavroguine envoûte tous ceux qui l'approchent, hommes ou femmes. Il ne trouve de limite à son immense orgueil que dans l'existence de Dieu. Il la nie et tombe dans l'absurdité de la liberté pour un homme seul et sans raison d'être. Tous les personnages de ce grand roman sont possédés par un démon, le socialisme athée, le nihilisme révolutionnaire ou la superstition religieuse. Ignorant les limites de notre condition, ces idéologies sont incapables de rendre compte de l'homme et de la société et appellent un terrorisme destructeur. Sombre tragédie d'amour et de mort, «Les Possédés» sont l'incarnation géniale des doutes et des angoisses de Dostoïevski sur l'avenir de l'homme et de la Russie. Dès 1870, il avait pressenti les dangers du totalitarisme au XXe siècle.

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– La seule pensée qu’il existe un être infiniment plus juste, infiniment plus heureux que moi, me remplit tout entier d’un attendrissement immense, et, qui que je sois, quoi que j’aie fait, cette idée me rend glorieux! Son propre bonheur est pour l’homme un besoin bien moindre que celui de savoir, de croire à chaque instant qu’il y a quelque part un bonheur parfait et calme, pour tous et pour tout. Toute la loi de l’existence humaine consiste à toujours pouvoir s’incliner devant l’infiniment grand. Ôtez aux hommes la grandeur infinie, ils cesseront de vivre et mourront dans le désespoir. L’immense, l’infini est aussi nécessaire à l’homme que la petite planète sur laquelle il habite… Mes amis, tous, tous: vive la Grande Pensée! L’immense, l’éternelle Pensée! Tout homme, quel qu’il soit, a besoin de s’incliner devant elle. Quelque chose de grand est nécessaire même à l’homme le plus bête. Pétroucha… Oh! que je voudrais les voir tous encore une fois! Ils ne savent pas, ils ne savent pas qu’en eux aussi réside cette grande, cette éternelle Pensée!

Le docteur Zaltzfisch qui n’avait pas assisté à la cérémonie entra à l’improviste et fut épouvanté de trouver là tant de monde. Il mit aussitôt cette foule à la porte, insistant pour qu’on épargnât toute agitation au malade.

Stépan Trophimovitch expira trois jours après, mais la connaissance l’avait déjà complètement abandonné lorsqu’il mourut. Il s’éteignit doucement, comme une bougie consumée. Barbara Pétrovna fit célébrer un service funèbre à Oustiévo, puis elle ramena à Skvorechniki les restes de son pauvre ami. Le défunt repose maintenant dans le cimetière qui avoisine l’église; une dalle de marbre a déjà été placée sur sa tombe; au printemps prochain, on mettra une inscription et un grillage.

L’absence de Barbara Pétrovna dura huit jours. La générale revint ensuite à la ville, ramenant dans sa voiture Sophie Matvievna qui, sans doute, restera désormais chez elle. Détail à noter, dès que Stépan Trophimovitch eut perdu l’usage de ses sens, Barbara Pétrovna ordonna de nouveau à la colporteuse de quitter l’izba et demeura seule auprès du malade pour lui donner des soins. Mais sitôt qu’il eût rendu le dernier soupir, elle se hâta de rappeler Sophie Matvievna et lui proposa ou plutôt la somma de venir se fixer à Skvorechniki. En vain la jeune femme effrayée balbutia un timide refus, la générale ne voulut rien entendre.

– Tout cela ne signifie rien! J’irai moi-même vendre l’Évangile avec toi. Maintenant, je n’ai plus personne sur la terre.

– Pourtant vous avez un fils, observa Zaltzfisch.

– Je n’ai plus de fils, répondit Barbara Pétrovna.

L’événement allait bientôt lui donner raison.

CHAPITRE VIII CONCLUSION.

Toute les vilenies et tous les crimes dont on a lu le récit se découvrirent fort vite, beaucoup plus vite que ne l’avait prévu Pierre Stépanovitch. La nuit où son mari fut assassiné, la malheureuse Marie Ignatievna s’éveilla avant l’aurore, le chercha à ses côtés, et, ne le trouvant pas, fut prise d’une inquiétude indicible. Dans la chambre couchait la garde envoyée par Arina Prokhorovna. Elle essaya vainement de calmer la jeune femme, et, dès qu’il commença à faire jour, elle courut chercher l’accoucheuse après avoir assuré à la malade que madame Virguinsky savait où était son mari et quand il reviendrait. En ce moment, Arina Prokhorovna était elle-même fort soucieuse, car elle venait d’apprendre de la bouche de son mari ce qui s’était passé cette nuit-là à Skvorechniki. Il était rentré chez lui entre dix et onze heures du soir dans un état d’agitation effrayant. Se tordant les mains, il s’était jeté à plat ventre sur son lit et ne cessait de répéter à travers les sanglots qui secouaient convulsivement tout son corps: «Ce n’est pas cela, pas cela; ce n’est pas du tout cela!» À la fin, naturellement, pressé de questions par sa femme, il lui avoua tout, mais il ne révéla rien à aucune personne de la maison. Lorsque Arina Prokhorovna eut décidé son mari à se mettre au lit, elle le quitta en lui disant d’un ton sévère: «Si tu veux braire, brais du moins dans ton oreiller pour qu’on ne t’entende pas, et demain, si tu n’es pas un imbécile, ne fais semblant de rien». Puis, en prévision d’une descente de police, elle cacha ou détruisit tout ce qui pouvait être compromettant: des papiers, des livres, des proclamations peut-être. Cela fait, madame Virguinsky se dit que personnellement elle n’avait pas grand chose à craindre, pas plus que sa sœur, sa tante, l’étudiante et peut-être aussi son frère, l’homme aux longues oreilles. Le matin, quand la garde malade vint la trouver, elle ne se fit pas prier pour aller voir Marie Ignatievna. D’ailleurs, un motif particulier la décida à se rendre à la maison Philippoff: la veille son mari lui avait parlé des calculs fondés par Pierre Stépanovitch sur le suicide de Kiriloff; or, n’ajoutant qu’une foi médiocre aux propos d’un homme que la terreur semblait avoir affolé, elle était pressée de s’assurer s’il y avait là autre chose que les rêves d’un esprit en délire.

Mais quand elle arriva chez Marie Ignatievna, il était trop tard: après le départ de la garde malade, la jeune femme restée seule n’avait pu y tenir, elle avait quitté son lit, avait jeté sur elles les premières nippes venues, – des vêtements fort légers pour la saison, – et s’était rendue au pavillon de Kiriloff, pensant que l’ingénieur pouvait mieux que personne lui donner des nouvelles de son mari.

Il est facile de se représenter l’effet que produisit sur l’accouchée le spectacle qui s’offrit à ses yeux. Chose à remarquer, elle ne lut pas la lettre laissée en évidence sur la table par le suicidé, sans doute son trouble ne lui permit pas de l’apercevoir. Elle revint en courant à sa chambrette, prit l’enfant et sortit de la maison. La matinée était humide, il faisait du brouillard. Dans cette rue écartée, on ne rencontrait aucun passant. Marie Ignatievna s’essoufflait à courir dans la boue froide; à la fin elle alla frapper de porte en porte; la première resta inexorablement fermée; la seconde tardant à s’ouvrir, l’impatience la prit, et elle s’en fut cogner à la suivante. Là demeurait notre marchand Titoff. Les lamentations incohérentes de Marie Ignatievna jetèrent l’émoi dans cette maison; elle assurait qu’ «on avait tué son mari», mais sans fournir aucun détail précis à ce sujet. Les Titoff connaissaient un peu Chatoff et son histoire: ils furent saisis à la vue de cette femme accouchée, disait-elle, depuis vingt-quatre heures seulement, qui, par un froid pareil, courait les rues à peine vêtue, avec un baby presque nu sur les bras. Leur première idée fut qu’elle avait le délire, d’autant plus qu’ils ne pouvaient s’expliquer, d’après ses paroles, qui avait été tué: si c’était son mari ou Kiriloff. S’apercevant qu’ils ne la croyaient pas, elle voulut s’en aller, mais ils la retinrent de force; elle cria, dit-on, et se débattit d’une façon terrible. On se rendit à la maison Philippoff; au bout de deux heures le suicide de Kiriloff et son écrit posthume furent connus de toute la ville. La police interrogea l’accouchée, qui n’avait pas encore perdu l’usage de ses sens; ses réponses prouvèrent qu’elle n’avait pas lu la lettre de Kiriloff, mais alors d’où concluait-elle que son mari était tué aussi? – À cet égard, on ne put tirer d’elle aucun éclaircissement. Elle ne savait que répéter: «Puisque celui-là est tué, mon mari doit l’être aussi; ils étaient ensemble!» Vers midi elle eut une syncope et ne recouvra plus sa connaissance, trois jours après elle expira. L’enfant, victime du froid, était mort avant sa mère. Ne trouvant plus à la maison Philippoff ni Marie Ignatievna, ni le baby, Arina Prokhorovna comprit que c’était mauvais signe et songea à retourner chez elle au plus vite; mais, avant de s’éloigner, elle envoya la garde malade «demander au monsieur du pavillon si Marie Ignatievna était chez lui et s’il savait quelque chose d’elle». Cette femme revint en poussant des cris épouvantables. Après lui avoir demandé de se taire au moyen du fameux argument: «On vous appellera devant la justice», madame Virguinsky s’esquiva sans bruit.

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