Miguel de Cervantès Saavedra - L’ingénieux hidalgo DON QUICHOTTE de la Manche Tome I

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L’ingénieux hidalgo DON QUICHOTTE de la Manche Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Cervantès nous raconte les aventures de ce anti-héros qui part sauver le monde. Naïf, bercé par les illusions qu'il a lues dans des romans de chevalerie, il réinvente le monde et vit reclus dans ses rêves. Accompagné de Sancho Pança, son fidèle écuyer, il lutte contre des troupeaux de moutons qu'il prend pour une armée ennemie, se bat contre des moulins en les prenant pour des géants. Pris pour fou il est raillé par tous mais il continuera jusqu'au bout sa recherche de la perfection.

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«En ce cas, seigneur, répondit Sancho, si la fortune embrouillait les affaires de façon qu’il prît fantaisie à mon maître de ne plus être empereur, mais archevêque, je voudrais bien savoir dès à présent ce qu’ont l’habitude de donner à leurs écuyers les archevêques errants [168].

– Ils ont l’habitude, répondit le curé, de leur donner, soit un bénéfice simple, soit un bénéfice à charge d’âmes, soit quelque sacristie qui leur rapporte un bon revenu de rente fixe, sans compter le casuel, qu’il faut estimer autant.

– Mais pour cela, répondit Sancho, il sera nécessaire que l’écuyer ne soit pas marié, et qu’il sache tout au moins servir la messe. S’il en est ainsi, malheur à moi qui suis marié pour mes péchés, et qui ne sais pas la première lettre de l’A B C! Que sera-ce de moi, bon Dieu! si mon maître se fourre dans la tête d’être archevêque et non pas empereur, comme c’est la mode et la coutume des chevaliers errants?

– Ne vous mettez pas en peine, ami Sancho, reprit le barbier; nous aurons soin de prier votre maître, et nous lui en donnerons le conseil, et nous lui en ferons au besoin un cas de conscience, de devenir empereur, et non archevêque, ce qui lui sera plus facile, car il est plus brave que savant.

– C’est bien aussi ce que j’ai toujours cru, répondit Sancho, quoique je puisse dire qu’il est propre à tout. Mais ce que je pense faire de mon côté, c’est de prier Notre-Seigneur qu’il l’envoie justement là où il trouvera le mieux son affaire, et le moyen de m’accorder les plus grandes faveurs.

– Vous parlez en homme sage, reprit le curé, et vous agirez en bon chrétien. Mais ce qui importe à présent, c’est de chercher à tirer votre maître de cette utile pénitence qu’il s’amuse à faire là-bas, à ce que vous dites. Et pour réfléchir au moyen qu’il faut prendre, aussi bien que pour dîner, car il en est l’heure, nous ferons bien d’entrer dans cette hôtellerie.»

Sancho répondit qu’ils y entrassent, que lui resterait dehors, et qu’il leur dirait ensuite quelle raison l’empêchait d’entrer; mais qu’il les suppliait de lui faire apporter quelque chose à manger, de chaud bien entendu, ainsi que de l’orge pour Rossinante. Les deux amis entrèrent, le laissant là, et, peu de moments après, le barbier lui apporta de quoi dîner.

Ensuite, ils se mirent à disserter ensemble sur les moyens qu’il fallait employer pour réussir dans leur projet, et le curé vint à s’arrêter à une idée parfaitement conforme au goût de don Quichotte, ainsi qu’à leur intention.

«Ce que j’ai pensé, dit-il au barbier, c’est de prendre le costume d’une damoiselle errante, tandis que vous vous arrangerez le mieux possible en écuyer. Nous irons ensuite trouver don Quichotte; et puis, feignant d’être une damoiselle affligée et quêtant du secours, je lui demanderai un don, qu’il ne pourra manquer de m’octroyer, en qualité de valeureux chevalier errant, et ce don que je pense réclamer, c’est qu’il m’accompagne où il me plaira de le conduire, pour défaire un tort que m’a fait un chevalier félon. Je le supplierai aussi de ne point me faire lever mon voile, ni de m’interroger sur mes affaires, jusqu’à ce qu’il m’ait rendu raison de ce discourtois chevalier. Je ne doute point que don Quichotte ne consente à tout ce qui lui sera demandé sous cette forme, et nous pourrons ainsi le tirer de là, pour le ramener au pays, où nous essayerons de trouver quelque remède à son étrange folie.

Chapitre XXVII

Comment le curé et le barbier vinrent à bout de leur dessein, avec d’autres choses dignes d’être rapportées dans cette grande histoire

Le barbier ne trouva rien à redire à l’invention du curé; elle lui parut si bonne, qu’ils la mirent en œuvre sur-le-champ. Ils demandèrent à l’hôtesse de leur prêter une jupe et des coiffes, en lui laissant pour gages une soutane neuve du curé. Le barbier se fit une grande barbe avec une queue de vache, toute rousse, aux poils de laquelle l’hôte accrochait son peigne. L’hôtesse les pria de lui dire pour quoi faire ils demandaient ces nippes. Le curé lui conta en peu de mots la folie de don Quichotte, et comment ils avaient besoin de ce déguisement pour le tirer de la montagne où il était encore abandonné. L’hôtelier et sa femme devinèrent aussitôt que ce fou était leur hôte, le faiseur de baume et le maître de l’écuyer berné; aussi contèrent-ils au curé tout ce qui s’était passé chez eux, sans taire ce que taisait si bien Sancho. Finalement, l’hôtesse accoutra le curé de la plus divertissante manière. Elle lui mit une jupe de drap chamarrée de bandes de velours noir d’un palme de large, et toute tailladée, avec un corsage de velours vert, garni d’une bordure de satin blanc, corsage et jupe qui devaient avoir été faits du temps du bon roi Wamba [169]. Le curé ne voulut pas permettre qu’on lui mît des coiffes; mais il se couvrit la tête d’un petit bonnet de toile piquée, qu’il portait la nuit pour dormir; puis il se serra le front avec une large jarretière de taffetas noir, et fit de l’autre une espèce de voile qui lui cachait fort bien la barbe et tout le visage. Par-dessus le tout, il enfonça son chapeau clérical, qui était assez grand pour lui servir de parasol, et se couvrant les épaules de son manteau, il monta sur sa mule à la manière des femmes, tandis que le barbier enfourchait la sienne, avec une barbe qui lui tombait sur la ceinture, moitié rousse et moitié blanche, car elle était faite de la queue d’une vache rouane. Ils prirent congé de tout le monde, même de la bonne Maritornes, qui promit de réciter un chapelet, bien que pécheresse, pour que Dieu leur donnât bonne chance dans une entreprise si difficile et si chrétienne. Mais le curé n’eut pas plutôt passé le seuil de l’hôtellerie, qu’il lui vint un scrupule à la pensée. Il trouva que c’était mal à lui de s’être accoutré de la sorte, et chose indécente pour un prêtre, bien que ce fût à bonne intention.

«Mon compère, dit-il au barbier, en lui faisant part de sa réflexion, changeons de costume, je vous prie; il est plus convenable que vous fassiez la damoiselle quêteuse; moi je ferai l’écuyer, et je profanerai moins ainsi mon caractère; si vous refusez, je suis résolu à ne point passer outre, dût le diable emporter don Quichotte.»

Sancho arriva dans ce moment, et ne put s’empêcher de rire en les voyant tous deux en cet équipage. Le barbier consentit à tout ce que voulut le curé, et celui-ci, changeant de rôle, se mit à instruire son compère sur la manière dont il fallait s’y prendre, et sur les paroles qu’il fallait dire à don Quichotte, pour l’engager et le contraindre à ce qu’il s’en vînt avec eux et laissât le gîte qu’il avait choisi pour sa vaine pénitence. Le barbier répondit que, sans recevoir de leçon, il saurait bien s’acquitter de son rôle. Il ne voulut pas se déguiser pour le moment, préférant attendre qu’ils fussent arrivés près de don Quichotte; il plia donc ses habits, tandis que le curé ajustait sa barbe, et ils se mirent en route, guidés par Sancho Panza. Celui-ci leur conta, chemin faisant, ce qui était arrivé à son maître et à lui avec le fou qu’ils avaient rencontré dans la montagne, mais en cachant toutefois la trouvaille de la valise et de ce qu’elle renfermait; car, si benêt qu’il fût, le jeune homme n’était pas mal intéressé.

Le jour suivant, ils arrivèrent à l’endroit où Sancho avait semé les branches de genêt pour retrouver en quelle place son maître était resté. Dès qu’il l’eut reconnu, il leur dit qu’ils étaient à l’entrée de la montagne, et qu’ils n’avaient qu’à s’habiller, si leur déguisement devait servir à quelque chose pour la délivrance de son seigneur. Ceux-ci, en effet, lui avaient dit auparavant, que d’aller ainsi en compagnie et de se déguiser de la sorte, était de la plus haute importance, pour tirer son maître de la méchante vie à laquelle il s’était réduit. Ils lui avaient en outre recommandé de ne point dire à son maître qui ils étaient, ni qu’ils les connut, et que, si don Quichotte lui demandait, comme c’était inévitable, s’il avait remis la lettre à Dulcinée, il répondît que oui, mais que la dame, ne sachant pas lire, s’était contentée de répondre de vive voix qu’elle ordonnait, sous peine d’encourir sa disgrâce, de venir, à l’instant même, se présenter devant elle, chose qui lui importait essentiellement. Enfin, ils avaient ajouté qu’avec cette réponse et ce qu’ils pensaient lui dire de leur côté, ils avaient la certitude de le ramener à meilleure vie, et de l’obliger à se mettre incontinent en route pour devenir empereur ou monarque; car il n’y avait plus à craindre qu’il voulût se faire archevêque.

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