Miguel de Cervantès Saavedra - L’ingénieux hidalgo DON QUICHOTTE de la Manche Tome I

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L’ingénieux hidalgo DON QUICHOTTE de la Manche Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Cervantès nous raconte les aventures de ce anti-héros qui part sauver le monde. Naïf, bercé par les illusions qu'il a lues dans des romans de chevalerie, il réinvente le monde et vit reclus dans ses rêves. Accompagné de Sancho Pança, son fidèle écuyer, il lutte contre des troupeaux de moutons qu'il prend pour une armée ennemie, se bat contre des moulins en les prenant pour des géants. Pris pour fou il est raillé par tous mais il continuera jusqu'au bout sa recherche de la perfection.

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«Dites-moi, seigneur licencié, cet homme à cheval, n’est-ce pas Sancho Panza, celui que la gouvernante de notre aventurier prétend avoir suivi son maître en guise d’écuyer?

– C’est lui-même, répondit le licencié, et voilà le cheval de notre don Quichotte.»

Ils avaient, en effet, reconnu facilement l’homme et sa monture; car c’étaient le curé et le barbier du village, ceux qui avaient fait le procès et l’ auto-da-fé des livres de chevalerie. Aussitôt qu’ils eurent achevé de reconnaître Sancho et Rossinante, désirant savoir des nouvelles de don Quichotte, ils s’approchèrent du cavalier, et le curé, l’appelant par son nom:

«Ami Sancho Panza, lui dit-il, qu’est-ce que fait votre maître?»

Sancho les reconnut aussitôt, mais il résolut de leur cacher le lieu et l’état où il avait laissé son seigneur; il leur répondit donc que celui-ci était occupé en un certain endroit, à une certaine chose qui lui était d’une extrême importance, mais qu’il ne pouvait découvrir, au prix des yeux qu’il avait dans sa tête.

«Non, non, Sancho Panza, s’écria le barbier, si vous ne nous dites point où il est et ce qu’il fait, nous croirons, comme nous avons déjà droit de le croire, que vous l’avez assassiné et volé, car enfin vous voilà monté sur son cheval. Et, par Dieu! vous nous rendrez compte du maître de la bête, ou gare à votre gosier.

– Oh! répondit Sancho, il n’y a pas de menace à me faire, et je ne suis pas homme à tuer ni voler personne. Que chacun meure de sa belle mort, à la volonté de Dieu qui l’a créé. Mon maître est au beau milieu de ces montagnes, à faire pénitence tout à son aise.»

Et sur-le-champ il leur conta, d’un seul trait et sans prendre haleine, en quel état il l’avait laissé, les aventures qui leur étaient arrivées, et comment il portait une lettre à Mme Dulcinée du Toboso, qui était la fille de Lorenzo Corchuelo, dont son maître avait le cœur épris jusqu’au foie.

Les deux questionneurs restèrent tout ébahis de ce que leur contait Sancho; et, bien qu’ils connussent déjà la folie de don Quichotte et l’étrange nature de cette folie, leur étonnement redoublait toutes les fois qu’ils en apprenaient des nouvelles. Ils prièrent Sancho Panza de leur montrer la lettre qu’il portait à Mme Dulcinée du Toboso. Celui-ci répondit qu’elle était écrite sur un livre de poche, et qu’il avait ordre de son seigneur de la faire transcrire sur du papier dans le premier village qu’il rencontrerait; à quoi le curé répliqua que Sancho n’avait qu’à la lui faire voir, et qu’il la transcrirait lui-même en belle écriture. Sancho Panza mit aussitôt la main dans son sein pour y chercher le livre de poche; mais il ne le trouva point, et n’avait garde de le trouver, l’eût-il cherché jusqu’à cette heure, car don Quichotte l’avait gardé sans songer à le lui remettre, et sans que Sancho songeât davantage à le lui demander. Quand le bon écuyer vit que le livre ne se trouvait point, il fut pris d’une sueur froide et devint pâle comme un mort; puis il se mit en grande hâte à se tâter tout le corps de haut en bas, et, voyant qu’il ne trouvait toujours rien, il s’empoigna, sans plus de façon, la barbe à deux mains, s’en arracha la moitié, et tout d’une haleine s’appliqua cinq à six coups de poing sur les mâchoires et sur le nez, si bien qu’il se mit tout le visage en sang. Voyant cela, le curé et le barbier lui demandèrent à la fois ce qui lui était arrivé pour se traiter d’une si rude façon.

«Ce qui m’est arrivé! s’écria Sancho, que j’ai perdu de la main à la main trois ânons dont le moindre était comme un château.

– Comment cela? répliqua le barbier.

– C’est que j’ai perdu le livre de poche, reprit Sancho, où se trouvait la lettre à Dulcinée, et de plus une cédule signée de mon seigneur, par laquelle il ordonnait à sa nièce de me donner trois ânons sur quatre ou cinq qui sont à l’écurie.»

Et là-dessus Sancho leur conta la perte du grison. Le curé le consola, en lui disant que, dès qu’il trouverait son maître, il lui ferait renouveler la donation, et que cette fois le mandat serait écrit sur du papier, selon la loi et la coutume, attendu que les mandats écrits sur des livres de poche ne peuvent jamais être acceptés ni payés. Sancho, sur ce propos, se sentit consolé, et dit qu’en ce cas il se souciait fort peu d’avoir perdu la lettre à Dulcinée, puisqu’il la savait presque par cœur, et qu’on pourrait la transcrire de sa mémoire, où et quand on en prendrait l’envie.

«Eh bien! dites-la donc, Sancho, s’écria le barbier, et nous vous la transcrirons.»

Sancho s’arrêta tout court, et se gratta la tête pour rappeler la lettre à son souvenir; tantôt il se tenait sur un pied, tantôt sur l’autre; tantôt il regardait le ciel, tantôt la terre; enfin, après s’être rongé plus qu’à la moitié l’ongle d’un doigt, tenant en suspens ceux qui attendaient sa réponse, il s’écria, au bout d’une longue pause:

«Par le saint nom de Dieu, seigneur licencié, je veux bien que le diable emporte ce que je me rappelle de la lettre! Pourtant, elle disait pour commencer: «Haute et souterraine dame.»

– Oh! non, interrompit le barbier, il n’y avait pas souterraine, mais surhumaine ou souveraine dame.

– C’est cela même, s’écria Sancho; ensuite, si je m’en souviens bien, elle continuait en disant… si je ne m’en souviens pas mal… Le blessé et manquant de sommeil… et le piqué baise à Votre Grâce les mains, ingrate et très-méconnaissable beauté. Puis je ne sais trop ce qu’il disait de bonne santé et de maladie qu’il lui envoyait; puis il s’en allait discourant jusqu’à ce qu’il vint à finir par: À vous jusqu’à la mort, le chevalier de la Triste-Figure.»

Les deux auditeurs s’amusèrent beaucoup à voir quelle bonne mémoire avait Sancho Panza; ils lui en firent compliment, et le prièrent de répéter la lettre encore deux fois, pour qu’ils pussent eux-mêmes l’apprendre par cœur, et la transcrire à l’occasion. Sancho la répéta donc trois autres fois, et trois fois répéta trois autres mille impertinences. Après cela, il se mit à conter les aventures de son maître; mais il ne souffla mot de la berne qu’il avait essuyée dans cette hôtellerie où il refusait toujours d’entrer. Il ajouta que son seigneur, dès qu’il aurait reçu de favorables dépêches de sa dame Dulcinée du Toboso, allait se mettre en campagne pour tâcher de devenir empereur, ou monarque pour le moins, ainsi qu’ils en étaient convenus entre eux; et que c’était une chose toute simple et très-facile, tant étaient grandes la valeur de sa personne et la force de son bras; puis, qu’aussitôt qu’il serait monté sur le trône, il le marierait, lui Sancho, qui serait alors veuf, parce qu’il ne pouvait en être autrement, et qu’il lui donnerait pour femme une suivante de l’impératrice, héritière d’un riche et grand État en terre ferme, n’ayant pas plus d’îles que d’îlots, desquels il ne se souciait plus.

Sancho débitait tout cela d’un air si grave, en s’essuyant de temps en temps le nez et la barbe, et d’un ton si dénué de bon sens, que les deux autres tombaient de leur haut, considérant quelle violence devait avoir eue la folie de don Quichotte, puisqu’elle avait emporté après elle le jugement de ce pauvre homme. Ils ne voulurent pas se fatiguer à le tirer de l’erreur où il était, car il leur parut que, sa conscience n’étant point en péril, le mieux était de l’y laisser, et qu’il serait bien plus divertissant pour eux d’entendre ses extravagances. Aussi lui dirent-ils de prier Dieu pour la santé de son seigneur, et qu’il était dans les futurs contingents et les choses hypothétiques qu’avec le cours du temps il devînt empereur ou pour le moins archevêque, ou dignitaire d’un ordre équivalent.

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