Miguel de Cervantès Saavedra - L’ingénieux hidalgo DON QUICHOTTE de la Manche Tome I

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L’ingénieux hidalgo DON QUICHOTTE de la Manche Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Cervantès nous raconte les aventures de ce anti-héros qui part sauver le monde. Naïf, bercé par les illusions qu'il a lues dans des romans de chevalerie, il réinvente le monde et vit reclus dans ses rêves. Accompagné de Sancho Pança, son fidèle écuyer, il lutte contre des troupeaux de moutons qu'il prend pour une armée ennemie, se bat contre des moulins en les prenant pour des géants. Pris pour fou il est raillé par tous mais il continuera jusqu'au bout sa recherche de la perfection.

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Nous restâmes six jours à Velez, au bout desquels le renégat, ayant fait dresser une enquête, se rendit à Grenade pour rentrer, par le moyen de la sainte Inquisition, dans le saint giron de l’Église. Les autres chrétiens délivrés s’en allèrent chacun où il leur plut. Nous restâmes seuls, Zoraïde et moi, n’ayant que les écus qu’elle devait à la courtoisie du capitaine français. J’en achetai cet animal qui fait sa monture, et, lui servant jusqu’à cette heure de père et d’écuyer, mais non d’époux, je la mène à mon pays, dans l’intention de savoir si mon père est encore vivant, ou si quelqu’un de mes frères a trouvé plus que moi la fortune favorable, bien que le ciel, en me donnant Zoraïde pour compagne, ait rendu mon sort tel, que nul autre, quelque heureux qu’il pût être, ne me semblerait aussi désirable. La patience avec laquelle Zoraïde supporte toutes les incommodités, toutes les privations qu’entraîne après soi la pauvreté, et le désir qu’elle montre de se voir enfin chrétienne, sont si grands, si admirables, que j’en suis émerveillé et que je me consacre à la servir tout le reste de ma vie. Cependant le bonheur que j’éprouve à penser que je suis à elle et qu’elle est à moi est troublé par une autre pensée: je ne sais si je trouverai dans mon pays quelque humble asile où la recueillir, si le temps et la mort n’auront pas fait tant de ravages dans la fortune et la vie de mon père et de mes frères, que je ne trouve, à leur place, personne qui daigne seulement me reconnaître. Voilà, seigneurs, tout ce que j’avais à vous dire de mon histoire; si elle est agréable et curieuse, c’est à vos intelligences éclairées qu’il appartient d’en juger. Quant à moi, j’aurais voulu la conter plus brièvement, bien que la crainte de vous fatiguer m’ait fait taire plus d’une circonstance et plus d’un détail [253].

Chapitre XLII

Qui traite de ce qui arriva encore dans l’hôtellerie, et de plusieurs autres choses dignes d’être connues

Après ces dernières paroles, le captif se tut, et don Fernand lui dit:

«En vérité, seigneur capitaine, la manière dont vous avez raconté ces étranges aventures a été telle, qu’elle égale la nouveauté et l’intérêt des aventures mêmes. Tout y est curieux, extraordinaire, plein d’incidents qui surprennent et ravissent ceux qui les entendent; et nous avons eu tant de plaisir à vous écouter, que, dût le jour de demain nous trouver encore occupés à la même histoire, nous nous réjouirions de l’entendre conter une seconde fois.»

Cela dit, Cardénio et tous les autres convives se mirent au service du capitaine captif avec des propos si affectueux et si sincères, qu’il n’eut qu’à s’applaudir de leur bienveillance. Don Fernand lui offrit, entre autres choses, s’il voulait revenir avec lui, de faire en sorte que son frère le marquis fût parrain de Zoraïde; il lui offrit également de le mettre en état d’arriver dans son pays avec les commodités et la considération que méritait sa personne. Le captif le remercia courtoisement, mais ne voulut accepter aucune de ses offres libérales.

Cependant le jour baissait, et quand la nuit fut venue, un carrosse s’arrêta devant la porte de l’hôtellerie, entouré de quelques hommes à cheval, qui demandèrent à loger. L’hôtesse répondit qu’il n’y avait pas un pied carré de libre dans toute la maison.

«Parbleu! s’écria l’un des cavaliers qui avait déjà mis pied à terre, quoi qu’il en soit, il y aura bien place pour monsieur l’auditeur [254], qui vient dans cette voiture.»

À ce nom, l’hôtesse se troubla:

«Seigneur, reprit-elle, ce qu’il y a, c’est que je n’ai pas de lits. Si Sa Grâce monsieur l’auditeur en apporte un, comme je le suppose, qu’il soit le bienvenu. Mon mari et moi nous quitterons notre chambre, pour que Sa Grâce s’y établisse.

– À la bonne heure!» dit l’écuyer.

En ce moment descendait du carrosse un homme dont le costume annonçait de quel emploi il était revêtu. Sa longue robe aux manches tailladées faisait assez connaître qu’il était auditeur, comme l’avait dit son valet. Il conduisait par la main une jeune fille d’environ seize ans, en habit de voyage, si élégante, si fraîche et si belle, que sa vue excita l’admiration de tout le monde, au point que, si l’on n’eût pas eu sous les yeux Dorothée, Luscinde et Zoraïde, qui se trouvaient ensemble dans l’hôtellerie, on aurait cru qu’il était difficile de rencontrer une beauté comparable à celle de cette jeune personne. Don Quichotte se trouvait présent à l’arrivée de l’auditeur. Dès qu’il le vit entrer avec la demoiselle, il lui dit:

«C’est en toute assurance que Votre Grâce peut entrer et prendre ses ébats dans ce château. Il est étroit et assez mal fourni; mais il n’y a ni gêne ni incommodité dans ce monde qui ne cèdent aux armes et aux lettres, surtout quand les armes et les lettres ont la beauté pour compagne et pour guide, comme l’ont justement les lettres de Votre Grâce dans cette belle damoiselle, devant qui non-seulement les châteaux doivent ouvrir leurs portes, mais les rochers se fendre et les montagnes s’aplanir pour lui livrer passage. Que Votre Grâce, dis-je, entre dans ce paradis: elle y trouvera des étoiles et des astres dignes de faire compagnie au soleil que Votre Grâce conduit par la main; elle y trouvera les armes à leur poste, et la beauté dans toute son excellence.»

L’auditeur demeura tout interdit de la harangue de don Quichotte, qu’il se mit à considérer des pieds à la tête, aussi étonné de son aspect que de ses paroles; et, sans en trouver une seule à lui répondre, il tomba dans une autre surprise quand il vit paraître Luscinde, Dorothée et Zoraïde, qui, à la nouvelle de l’arrivée de nouveaux hôtes, et au récit que leur avait fait l’hôtesse des attraits de la jeune fille, étaient accourues pour la voir et lui faire accueil. Don Fernand, Cardénio et le curé firent au seigneur auditeur de plus simples politesses et des offres de meilleur ton. Après quoi il entra dans l’hôtellerie, aussi confondu de ce qu’il voyait que de ce qu’il avait entendu, et les beautés de la maison souhaitèrent la bienvenue à la belle voyageuse. Finalement, l’auditeur reconnut aussitôt qu’il n’y avait là que des gens de qualité; mais l’aspect, le visage et le maintien de don Quichotte le déconcertaient. Quand ils eurent tous échangé des courtoisies et des offres de service, quand ils eurent reconnu et mesuré les commodités que présentait l’hôtellerie, on s’arrêta au parti déjà pris précédemment de faire entrer toutes les dames dans le galetas tant de fois mentionné, tandis que les hommes resteraient dehors pour leur faire garde. L’auditeur consentit volontiers à ce que sa fille (car la jeune personne l’était en effet) s’en allât avec ces dames, ce qu’elle fit de très-bon cœur. Avec une partie du chétif lit de l’hôtelier et de celui qu’apportait l’auditeur; elles s’arrangèrent pour la nuit mieux qu’elles ne l’avaient espéré.

Pour le captif, dès le premier regard jeté sur l’auditeur, le cœur lui avait dit, par de secrets mouvements, que c’était son frère. Il alla questionner l’un des écuyers qui l’accompagnaient, et lui demanda comment s’appelait ce magistrat, et s’il savait quel était son pays. L’écuyer répondit que son maître s’appelait le licencié Juan Perez de Viedma, natif, à ce qu’il avait ouï dire, d’un bourg des montagnes de Léon. Ce récit, joint à ce qu’il voyait, acheva de confirmer le captif dans la pensée que l’auditeur était celui de ses frères qui, par le conseil de leur père, avait suivi la carrière des lettres. Ému et ravi de cette rencontre, il prit à part don Fernand, Cardénio et le curé, pour leur conter ce qui lui arrivait, en les assurant que cet auditeur était bien son frère. L’écuyer lui avait dit également qu’il allait à Mexico, revêtu d’une charge d’auditeur des Indes à l’audience de cette capitale. Enfin, il avait appris que la jeune personne qui l’accompagnait était sa fille, dont la mère, morte en la mettant au monde, avait laissé son mari fort riche par la dot restée en héritage à la fille. Le captif leur demanda conseil sur la manière de se découvrir, ou plutôt d’éprouver d’abord si, lorsqu’il se serait découvert, son frère le repousserait, en le voyant pauvre, ou l’accueillerait avec des entrailles fraternelles.

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