Miguel de Cervantès Saavedra - L’ingénieux hidalgo DON QUICHOTTE de la Manche Tome II

Здесь есть возможность читать онлайн «Miguel de Cervantès Saavedra - L’ingénieux hidalgo DON QUICHOTTE de la Manche Tome II» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Классическая проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

L’ingénieux hidalgo DON QUICHOTTE de la Manche Tome II: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «L’ingénieux hidalgo DON QUICHOTTE de la Manche Tome II»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Cervantès nous raconte les aventures de ce anti-héros qui part sauver le monde. Naïf, bercé par les illusions qu'il a lues dans des romans de chevalerie, il réinvente le monde et vit reclus dans ses rêves. Accompagné de Sancho Pança, son fidèle écuyer, il lutte contre des troupeaux de moutons qu'il prend pour une armée ennemie, se bat contre des moulins en les prenant pour des géants. Pris pour fou il est raillé par tous mais il continuera jusqu'au bout sa recherche de la perfection.

L’ingénieux hidalgo DON QUICHOTTE de la Manche Tome II — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «L’ingénieux hidalgo DON QUICHOTTE de la Manche Tome II», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

– C’est précisément comme le dit Sancho, reprit le duc; nous allons voir la mine de cette comtesse, et, sur elle, nous mesurerons la courtoisie qui lui est due.»

En ce moment entrèrent le fifre et les tambours, comme la première fois; et l’auteur termine ici ce court chapitre, pour commencer l’autre, où il continue la même aventure, qui est une des plus notables de toute l’histoire.

Chapitre XXXVIII

Où l’on rend compte du compte que rendit de sa triste fortune la duègne Doloride

Derrière les joueurs de cette triste musique, commencèrent à pénétrer dans le jardin jusqu’à douze duègnes, rangées sur deux files, toutes vêtues de larges robes à la religieuse, en serge foulée, avec des coiffes et des voiles de mousseline blanche, si longs qu’ils ne laissaient apercevoir que le bord des robes.

Derrière elles venait la comtesse Trifaldi, que menait par la main l’écuyer Trifaldin de la barbe blanche. Elle était vêtue de fine bayette noire non apprêtée; car, si le poil en eût été frisé, chaque brin de laine aurait fait un grain de la grosseur d’un pois chiche. La queue, ou basque, ou pan, ou comme on voudra l’appeler, était divisée en trois pointes, que soutenaient à la main trois pages, également vêtus de noir, lesquels présentaient une agréable figure mathématique, avec les trois angles aigus que formaient les trois pointes de la queue; et tous ceux qui virent cette queue à trois pointes comprirent que c’était d’elle que lui venait le nom de comtesse Trifaldi, comme si l’on disait comtesse aux trois queues. Ben-Engéli dit qu’en effet c’était la vérité, et que de son nom propre la duègne s’appelait comtesse Loupine, parce qu’il y avait beaucoup de loups dans son comté, et que, si ces loups eussent été des renards, on l’aurait appelée comtesse Renardine, parce que, dans ces pays, les seigneurs ont coutume de prendre le nom de la chose ou des choses qui abondent le plus dans leurs seigneuries. Mais enfin cette comtesse, à la faveur de la nouveauté de sa queue, laissa le Loupine pour prendre le Trifaldi.

Les douze duègnes et la dame marchaient au pas de procession, les visages couverts de voiles noirs, non pas transparents comme celui de Trifaldin, mais si serrés, au contraire, que rien ne se laissait apercevoir par-dessous.

Aussitôt que parut ainsi formé l’escadron de duègnes, le duc, la duchesse et don Quichotte se levèrent, ainsi que tous ceux qui regardaient la longue procession. Les douze duègnes s’arrêtèrent et firent une haie, au milieu de laquelle passa la Doloride, sans quitter le bras de Trifaldin. À cette vue, le duc, la duchesse et don Quichotte s’avancèrent d’une douzaine de pas à sa rencontre. Elle alors, mettant les deux genoux en terre, dit d’une voix plutôt rauque et forte que flûtée et délicate:

«Que Vos Grandeurs veuillent bien ne pas faire tant de courtoisies à leur humble serviteur, je veux dire à leur humble servante, car je suis tellement endolorie que je ne pourrai jamais réussir à y répondre comme je le dois. En effet, ma disgrâce étrange, inouïe, m’a emporté l’esprit je ne sais où, et ce doit être fort loin, car plus je le cherche, moins je le trouve.

– Celui-là en serait tout à fait dépourvu, madame la comtesse, répondit le duc, qui ne découvrirait pas dans votre personne votre mérite, lequel, sans qu’on en voie davantage, est digne de toute la crème de la courtoisie, de toute la fleur des plus civiles politesses.»

Et, la relevant de la main, il la fit asseoir sur un siège près de la duchesse, qui lui fit aussi l’accueil le plus bienveillant. Don Quichotte gardait le silence, et Sancho mourait d’envie de voir le visage de la Trifaldi ou de quelqu’une de ses nombreuses duègnes; mais ce fut impossible, jusqu’à ce qu’elles-mêmes le découvrissent de bon gré.

Tout le monde immobile et faisant silence, chacun attendait qui le romprait le premier. Ce fut la duègne Doloride, en prononçant les paroles suivantes:

«J’ai la confiance, puissantissime seigneur, bellissime dame et discrétissimes auditeurs, que ma douleurissime trouvera dans vos cœurs vaillantissimes un accueil non moins affable que généreux et douloureux; car elle est telle qu’elle doit suffire pour attendrir le marbre, amollir le diamant, et assouplir l’acier des cœurs les plus endurcis du monde. Mais, avant de la publier à vos ouïes (pour ne pas dire à vos oreilles), je voudrais que vous me fissiez savoir si, dans le sein de cette illustre compagnie, se trouve le purissime chevalier don Quichotte de la Manchissime, et son écuyérissime Panza.

– Le Panza, s’écria Sancho, avant que personne répondît, le voilà; et le don Quichottissime également. Ainsi vous pouvez bien, Doloridissime duégnissime, dire tout ce qui vous plairissime, car nous sommes prêts et préparissimes à être vos serviteurissimes.»

En ce moment don Quichotte se leva, et adressant la parole à la duègne Doloride, il lui dit:

«Si vos angoisses, ô dame affligée, peuvent se promettre quelque espoir de remède par quelque valeur ou quelque force de quelque chevalier errant, voici les miennes, qui, toutes faibles et toutes courtes qu’elles sont, s’emploieront tout entières à votre service. Je suis don Quichotte de la Manche, dont le métier est de secourir toutes sortes de nécessiteux. Cela étant, vous n’avez nul besoin, madame, de capter des bienveillances ni de chercher des préambules; mais vous pouvez, tout bonnement et sans détours, raconter vos peines. Des oreilles vous écoutent, qui sauront, sinon y porter remède, au moins y compatir.»

Quand la duègne Doloride entendit cela, elle fit mine de vouloir se jeter aux pieds de don Quichotte, et même elle s’y jeta, et faisant tous ses efforts pour les embrasser, elle disait:

«Devant ces pieds et devant ces jambes je me jette, ô invincible chevalier, parce qu’ils sont les bases et les colonnes de la chevalerie errante. Je veux baiser ces pieds, du pas desquels pend et dépend le remède à mes malheurs, ô valeureux errant, dont les exploits véritables laissent loin derrière eux et obscurcissent les fabuleuses prouesses des Amadis, des Bélianis et des Esplandian!»

Puis, laissant don Quichotte, et se tournant vers Sancho Panza, elle lui prit la main et lui dit:

«Ô toi, le plus loyal écuyer qui ait servi jamais chevalier errant, dans les siècles présents et passés, plus long en bonté que la barbe de Trifaldin, mon homme de compagnie, ici présent! tu peux bien te vanter qu’en servant le grand don Quichotte, tu sers en raccourci toute la multitude de chevaliers qui ont manié les armes dans le monde. Je te conjure, par ce que tu dois à ta bonté fidélissime, d’être mon intercesseur auprès de ton maître, pour qu’il favorise sans plus tarder cette humilissime et malheureusissime comtesse.»

Sancho répondit:

«Que ma bonté, ma chère dame, soit aussi grande et aussi longue que la barbe de votre écuyer, cela ne fait pas grand’chose à l’affaire. Mais que j’aie mon âme avec barbe et moustaches au sortir de cette vie, voilà ce qui m’importe, car des barbes d’ici-bas je ne me soucie guère. Au surplus, sans toutes ces prières ni ces cajoleries, je prierai mon maître (et je sais qu’il m’aime bien, surtout maintenant qu’il a besoin de moi pour une certaine affaire) d’aider Votre Grâce en tout ce qu’il pourra. Mais déboutonnez-vous, contez-nous votre peine, et laissez faire, nous serons tous d’accord.»

Le duc et la duchesse mouraient de rire à tous ces propos, comme gens qui avaient fabriqué l’aventure, s’applaudissant de la finesse et de la dissimulation que montrait la Trifaldi. Celle-ci, s’étant rassise, prit de nouveau la parole et dit:

«Sur le fameux royaume de Candaya, qui gît entre la grande Trapobane et la mer du Sud, deux lieues par delà le cap Comorin, régna la reine doña Magoncia, veuve du roi Archipiel, son époux et seigneur. De leur mariage fut créée et mise au monde l’infante Antonomasie, héritière du royaume, laquelle infante Antonomasie grandit et s’éleva sous ma tutelle et ma doctrine, parce que j’étais la plus ancienne et la plus noble duègne de sa mère.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «L’ingénieux hidalgo DON QUICHOTTE de la Manche Tome II»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «L’ingénieux hidalgo DON QUICHOTTE de la Manche Tome II» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


libcat.ru: книга без обложки
Miguel de Cervantes Saavedra
libcat.ru: книга без обложки
Miguel de Cervantes Saavedra
Miguel de Cervantes Saavedra - Novela del casamiento engañoso
Miguel de Cervantes Saavedra
Miguel de Cervantes Saavedra - La gitanilla
Miguel de Cervantes Saavedra
Miguel de Cervantes Saavedra - Rinconete y Cortadillo
Miguel de Cervantes Saavedra
Miguel de Cervantes y Saavedra - Don Kichot z La Manchy
Miguel de Cervantes y Saavedra
Miguel de Cervantes Saavedra - Вірші
Miguel de Cervantes Saavedra
Отзывы о книге «L’ingénieux hidalgo DON QUICHOTTE de la Manche Tome II»

Обсуждение, отзывы о книге «L’ingénieux hidalgo DON QUICHOTTE de la Manche Tome II» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x