Miguel de Cervantès Saavedra - L’ingénieux hidalgo DON QUICHOTTE de la Manche Tome II

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L’ingénieux hidalgo DON QUICHOTTE de la Manche Tome II: краткое содержание, описание и аннотация

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Cervantès nous raconte les aventures de ce anti-héros qui part sauver le monde. Naïf, bercé par les illusions qu'il a lues dans des romans de chevalerie, il réinvente le monde et vit reclus dans ses rêves. Accompagné de Sancho Pança, son fidèle écuyer, il lutte contre des troupeaux de moutons qu'il prend pour une armée ennemie, se bat contre des moulins en les prenant pour des géants. Pris pour fou il est raillé par tous mais il continuera jusqu'au bout sa recherche de la perfection.

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Aussitôt il se mit à tousser, et, maniant sa barbe du haut en bas avec les deux mains, il attendit dans un grand calme que le duc lui fît une réponse.

«Il y a déjà bien des jours, dit le duc, bon écuyer Trifaldin de la blanche barbe, que nous avons connaissance de la disgrâce arrivée à madame la comtesse Trifaldi, que les enchanteurs obligent à s’appeler la duègne Doloride. Vous pouvez, étonnant écuyer, lui dire qu’elle entre, qu’ici se trouve le vaillant chevalier don Quichotte de la Manche, et que, de son cœur généreux, elle peut se promettre avec assurance toute espèce de secours et d’appui. Vous pouvez également lui dire de ma part que, si ma faveur lui est nécessaire, elle ne lui manquera point; car je suis tenu de la lui offrir par ma qualité de chevalier, laquelle oblige à favoriser toute espèce de femmes, surtout les duègnes veuves, déchues et douloureuses, comme le doit être Sa Seigneurie.»

À ces mots, Trifaldin plia le genou jusqu’à terre, et, faisant signe de jouer au fifre et aux tambours, il sortit du jardin au même son et du même pas qu’il y était entré, laissant tout le monde dans la surprise de son aspect et de son accoutrement.

Alors le duc se tournant vers don Quichotte:

«Enfin, lui dit-il, célèbre chevalier, les ténèbres de la malice et de l’ignorance ne peuvent cacher ni obscurcir la lumière de la valeur et de la vertu. Je dis cela, parce qu’il y a six jours à peine que Votre Bonté habite ce château, et déjà viennent vous y chercher de pays lointains et inconnus, non pas en carrosse, ni sur des dromadaires, mais à pied et à jeun, les malheureux, les affligés, dans la confiance qu’ils trouveront en ce bras formidable le remède à leurs peines et à leurs souffrances, grâce à vos brillantes prouesses, dont le bruit court et s’étend sur la face de la terre entière.

– Je voudrais bien, seigneur duc, répondit don Quichotte, tenir ici présent ce bon religieux qui, l’autre jour, à table, montra tant de rancune et de mauvais vouloir contre les chevaliers errants, pour qu’il vît de ses propres yeux si ces chevaliers sont nécessaires au monde. Il pourrait du moins toucher de la main une vérité; c’est que les gens extraordinairement affligés et inconsolables ne vont pas, dans les cas extrêmes et les malheurs énormes, chercher remède à leurs maux chez les hommes de robe, ni chez les sacristains de village, ni chez le gentilhomme qui n’est jamais sorti des limites de sa paroisse, ni chez le citadin paresseux qui cherche plutôt des nouvelles à raconter qu’il ne s’efforce à faire des prouesses que d’autres racontent et mettent par écrit. Le remède aux peines, le secours aux nécessités, la protection aux jeunes filles, la consolation des veuves, ne se trouvent en aucune sorte de personnes mieux qu’en les chevaliers errants. Aussi, de ce que j’ai l’honneur de l’être, je rends au ciel des grâces infinies, et je tiens pour bien employé tout ce qui peut m’arriver d’accidents et de travaux dans l’exercice d’une si honorable profession. Que cette duègne vienne donc, et qu’elle demande ce qu’elle voudra; le remède à son mal sera bientôt expédié par la force de mon bras et l’intrépide résolution du cœur qui le conduit.»

Chapitre XXXVII

Où se continue la fameuse aventure de la duègne Doloride

Le duc et la duchesse furent enchantés de voir que don Quichotte répondît si bien à leur intention. En ce moment Sancho se mit de la partie.

«Je ne voudrais pas, dit-il, que cette madame la duègne vînt jeter quelque bâton dans les roues de mon gouvernement; car j’ai ouï dire à un apothicaire de Tolède, qui parlait comme un chardonneret, que partout où intervenaient des duègnes, il ne pouvait rien arriver de bon. Sainte Vierge! combien il leur en voulait, cet apothicaire! De là je conclus que si toutes les duègnes sont ennuyeuses et impertinentes, de quelque humeur et condition qu’elles soient, que sera-ce des dolentes, ou douloureuses, ou endolories [212], comme on dit qu’est cette comtesse trois basques ou trois queues [213]; car, dans mon pays, basque ou queue, queue ou basque, c’est absolument la même chose.

– Tais-toi, ami Sancho, dit don Quichotte; puisque cette dame duègne vient me chercher de si lointains climats, elle ne doit pas être de celles que l’apothicaire portait sur son calepin. D’ailleurs, celle-là est comtesse, et, quand les comtesses servent en qualité de duègnes, c’est au service de reines ou d’impératrices; elles sont dames et maîtresses dans leurs maisons, et s’y servent d’autres duègnes à leur tour.»

À cela, doña Rodriguez, qui se trouvait présente, ajouta bien vite:

«Des duègnes sont ici au service de madame la duchesse, qui pourraient être comtesses si la fortune l’eût voulu. Mais ainsi vont les lois comme le veulent les rois. Cependant qu’on ne dise pas de mal des duègnes, surtout des vieilles et des filles, car, bien que je ne le sois pas, j’entrevois et comprends fort bien l’avantage d’une duègne fille sur une duègne veuve; et, comme on dit, celui qui nous a tondues a gardé les ciseaux dans la main.

– Avec tout cela, répliqua Sancho, il y a tellement à tondre chez les duègnes, toujours d’après mon apothicaire, qu’il vaut mieux ne pas remuer le riz, dût-il prendre au fond du pot.

– Les écuyers sont toujours nos ennemis, reprit doña Rodriguez; comme ce sont des piliers d’antichambre, et qu’ils nous voient à tout propos; les moments où ils ne prient pas Dieu, qui sont en grand nombre, ils les emploient à médire de nous, à nous déterrer les os, et à nous enterrer la bonne renommée. Eh bien, moi, je leur dis, à ces bûches ambulantes, qu’en dépit d’eux, nous continuerons à vivre dans le monde et dans les maisons des gens de qualité, bien qu’on nous y laisse mourir de faim, et qu’on y couvre avec une maigre jupe noire nos chairs délicates ou non délicates, comme on couvre un fumier avec une tapisserie le jour de la procession. Par ma foi, si cela m’était permis et que j’en eusse le temps, je ferais bien entendre, non-seulement à ceux qui m’écoutent, mais au monde entier, qu’il n’y a point de vertu qui ne se trouve en une duègne.

– Je crois, dit alors la duchesse, que ma bonne doña Rodriguez a grandement raison; mais il convient qu’elle attende un moment plus opportun pour prendre sa défense et celle des autres duègnes, pour confondre la méchante opinion de ce méchant apothicaire, et pour déraciner celle que nourrit en son cœur le grand Sancho Panza.

– Ma foi, reprit Sancho, depuis que les fumées de gouverneur me sont montées à la tête, elles m’ont ôté les vertiges d’écuyer, et je me moque de toutes les duègnes du monde comme d’une figue sauvage.»

L’entretien sur le compte des duègnes aurait encore continué, si l’on n’eût entendu de nouveau sonner le fifre et battre les tambours, d’où l’on comprit que la duègne Doloride faisait son entrée. La duchesse demanda au duc s’il ne serait pas convenable d’aller à sa rencontre, puisqu’elle était comtesse et femme de qualité.

«Pour ce qu’elle a de comtesse, répondit Sancho, avant que le duc ouvrît la bouche, je consens à ce que Vos Grandeurs aillent la recevoir; mais, pour ce qu’elle a de duègne, je suis d’avis que vous ne bougiez pas d’un seul pas.

– Qui te prie de te mêler de cela, Sancho? dit don Quichotte.

– Qui, seigneur? répondit Sancho; moi, je m’en mêle, et je puis bien m’en mêler, comme écuyer ayant appris les devoirs de la courtoisie à l’école de Votre Grâce, qui est le plus courtois chevalier et le mieux élevé qu’il y ait dans toute la courtoiserie. En ces choses-là, à ce que j’ai ouï dire à Votre Grâce, on perd autant par le trop que par le trop peu et au bon entendeur demi-mot.

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