Guy de Maupassant - Toine (1885)
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La plupart des contes ont fait l'objet d'une publication antérieure dans des journaux comme Gil Blas, parfois sous le pseudonyme de Maufrigneuse.
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Je demandai :
— Qui donc est le père ?
Il répondit :
— On ne sait pas. Il ou ils ont une certaine pudeur. Il ou ils se cachent. Peut-être partagent-ils les bénéfices.
Je ne songeais plus à cette lointaine aventure, quand j’aperçus, l’autre jour, sur une plage à la mode, une femme élégante, charmante, coquette, aimée, entourée d’hommes qui la respectent.
J’allais sur la grève, au bras d’un ami, le médecin de la station. Dix minutes plus tard, j’aperçus une bonne qui gardait trois enfants roulés dans le sable.
Une paire de petites béquilles gisait à terre et m’émut. Je m’aperçus alors que ces trois petits êtres étaient difformes, bossus et crochus, hideux.
Le docteur me dit :
— Ce sont les produits de la charmante femme que tu viens de rencontrer.
Une pitié profonde pour elle et pour eux m’entra dans l’âme. Je m’écriai :
— Oh la pauvre mère ! Comment peut-elle encore rire !
Mon ami reprit :
— Ne la plains pas, mon cher. Ce sont les pauvres petits qu’il faut plaindre. Voilà les résultats des tailles restées fines jusqu’au dernier jour. Ces monstres-là sont fabriqués au corset. Elle sait bien qu’elle risque sa vie à ce jeu-là. Que lui importe, pourvu qu’elle soit belle, et aimée.
Et je me rappelai l’autre, la campagnarde, la Diable, qui les vendait, ses phénomènes.
12 juin 1883
La confession de Théodule Sabot
Quand Sabot entrait dans le cabaret de Martinville, on riait d’avance. Ce bougre de Sabot était-il donc farce ! En voilà un qui n’aimait pas les curés, par exemple ! Ah ! Mais non ! Ah ! Mais non ! Il en mangeait, le gaillard.
Sabot (Théodule), maître menuisier, représentait le parti avancé à Martinville. C’était un grand homme maigre, à l’œil gris et sournois, aux cheveux collés sur les tempes, à la bouche mince. Quand il disait : « Notre saint père le paf » d’une certaine façon, tout le monde se tordait. Il avait soin de travailler le dimanche pendant la messe. Il tuait son cochon tous les ans le lundi de la semaine sainte pour avoir du boudin jusqu’à Pâques, et quand passait le curé il disait toujours, par manière de plaisanterie : « En voilà un qui vient d’avaler son bon Dieu sur le zinc. »
Le prêtre, un gros homme, très grand aussi, le redoutait à cause de sa blague, qui lui faisait des partisans. L’abbé Maritime était un homme politique, ami des moyens habiles. La lutte entre eux durait depuis dix ans, lutte secrète, acharnée, incessante. Sabot était conseiller municipal. On croyait qu’il serait maire, ce qui constituerait certainement la défaite définitive de l’Église.
Les élections allaient avoir lieu. Le camp religieux tremblait dans Martinville. Or, un matin, le curé partit pour Rouen, annonçant à sa servante qu’il allait à l’archevêché.
Il revint deux jours plus tard. Il avait l’air joyeux, triomphant. Et tout le monde sut le lendemain que le chœur de l’église allait être refait à neuf. Une somme de six cents francs avait été donnée par Monseigneur sur sa cassette particulière.
Toutes les anciennes stalles de sapin devaient être détruites et remplacées par des stalles nouvelles en cœur de chêne. C’était un travail de menuiserie considérable dont on parlait, le soir même, dans toutes les maisons.
Théodule Sabot ne riait pas.
Quand il sortit le lendemain par le village, les voisins, amis ou ennemis, lui demandaient, par manière de plaisanterie :
— C’est-il té qui vas faire le chœur de l’église ?
Il ne trouvait rien à répondre, mais il rageait, il rageait ferme.
Les malins ajoutaient :
— C’est un bon ouvrage ; y aura pas moins de deux à trois cents de profit.
Deux jours plus tard, on savait que la réparation serait confiée à Célestin Chambrelan, le menuisier de Percheville. Puis on démentit la nouvelle, puis on annonça que tous les bancs de l’église allaient aussi être refaits. Ça valait bien deux mille francs qu’on avait demandés au ministère. L’émotion fut grande.
Théodule Sabot n’en dormait plus. Jamais, de mémoire d’homme, un menuisier du pays n’avait exécuté une pareille besogne. Puis une rumeur courut. On disait tout bas que le curé se désolait de donner ce travail à un ouvrier étranger à la commune, mais que cependant les opinions de Sabot s’opposaient à ce qu’il lui fût confié.
Sabot le sut. Il se rendit au presbytère à la nuit tombante. La servante lui répondit que le curé était à l’église. Il y alla.
Deux demoiselles de la Vierge, vieilles filles suries, décoraient l’autel pour le mois de Marie, sous la direction du prêtre. Lui debout au milieu du chœur, gonflant son ventre énorme, dirigeait le travail des deux femmes qui, montées sur des chaises, disposaient des bouquets autour du tabernacle.
Sabot se sentait gêné là dedans, comme s’il fût entré chez son plus grand ennemi, mais le désir du gain lui picotait le cœur. Il s’approcha, la casquette à la main, sans même s’occuper des demoiselles de la Vierge qui demeuraient saisies, stupéfaites, immobiles sur leurs chaises.
Il balbutia :
— Bonjour, Monsieur le curé.
Le prêtre répondit sans le regarder, tout occupé de son autel :
— Bonjour, Monsieur le menuisier.
Sabot, désorienté, ne trouvait plus rien. Après un silence, il dit cependant :
— Vous faites des préparatifs ?
L’abbé Maritime répondit :
— Oui, nous approchons du mois de Marie.
Sabot, encore, prononça : « Voilà, voilà », puis se tut.
Il avait envie maintenant de se retirer sans parler de rien, mais un coup d’œil jeté dans le chœur le retint. Il aperçut seize stalles à refaire, six à droite et huit à gauche, la porte de la sacristie occupant deux places. Seize stalles en chêne, cela valait au plus trois cents francs, et, en les fignolant bien, certes, on pouvait gagner deux cents francs sur le travail si on n’était pas maladroit.
Alors il bredouilla :
— Je viens pour l’ouvrage.
Le curé parut surpris. Il demanda :
— Quel ouvrage ?
Sabot, éperdu, murmura :
— L’ouvrage à faire.
Alors le prêtre se tourna vers lui, et le regarda dans les yeux :
— Est-ce que vous voulez parler des réparations du chœur de mon église ?
Au ton que prit l’abbé Maritime, Théodule Sabot sentit un frisson lui courir dans le dos, et il eut encore une furieuse envie de détaler. Il répondit cependant avec humilité :
— Mais oui, Monsieur le curé.
Alors l’abbé croisa ses bras sur sa large bedaine, et comme perclus de stupéfaction :
— C’est vous... vous... vous, Sabot... qui venez me demander cela... Vous... le seul impie de ma paroisse... Mais ce serait un scandale, un scandale public. Monseigneur me réprimanderait, me changerait peut-être.
Il respira quelques secondes, puis reprit d’un ton plus calme :
— Je comprends qu’il vous soit pénible de voir un travail de cette importance confié à un menuisier d’une paroisse voisine. Mais je ne peux faire autrement, à moins que... mais non... c’est impossible... Vous n’y consentiriez point, et, sans ça, jamais.
Sabot regardait maintenant la file des bancs alignés jusqu’à la porte de sortie. Cristi, si on changeait tout ça ?
Et il demanda :
— Qu’est-ce qu’il vous faudrait ? Dites toujours.
Le prêtre, d’un ton ferme, répondit :
— Il me faudrait un gage éclatant de votre bon vouloir.
Sabot murmura :
— Je ne dis pas. Je ne dis pas, p’t-être qu’on s’entendrait.
Le curé déclara :
— Il faut communier publiquement à la grand’messe de dimanche prochain.
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