Victor Hugo - Les Misérables Tome II – Cosette

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Les Misérables Tome II – Cosette: краткое содержание, описание и аннотация

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À la bataille de Waterloo, Thénardier avait détroussé le colonel baron Pontmercy, tout en lui portant secours. Nous sommes en 1823. Jean Valjean a été repris et renvoyé au bagne. Il s'évade de nouveau, on le croit noyé. Ayant caché sa fortune près de l'auberge des Thénardier, il délivre Cosette de cet enfer…

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L’homme répondit: – J’ai étudié. J’ai fait ma quatrième. Je ne bois jamais.

Le corbillard s’était remis en marche et roulait dans la grande allée du cimetière.

Fauchelevent avait ralenti son pas. Il boitait, plus encore d’anxiété que d’infirmité.

Le fossoyeur marchait devant lui.

Fauchelevent passa encore une fois l’examen du Gribier inattendu.

C’était un de ces hommes qui, jeunes, ont l’air vieux, et qui, maigres, sont très forts.

– Camarade! cria Fauchelevent.

L’homme se retourna.

– Je suis le fossoyeur du couvent.

– Mon collègue, dit l’homme.

Fauchelevent, illettré, mais très fin, comprit qu’il avait affaire à une espèce redoutable, à un beau parleur.

Il grommela:

– Comme ça, le père Mestienne est mort.

L’homme répondit:

– Complètement. Le bon Dieu a consulté son carnet d’échéances. C’était le tour du père Mestienne. Le père Mestienne est mort.

Fauchelevent répéta machinalement:

– Le bon Dieu…

– Le bon Dieu, fit l’homme avec autorité. Pour les philosophes, le Père éternel; pour les jacobins, l’Être suprême.

– Est-ce que nous ne ferons pas connaissance? balbutia Fauchelevent.

– Elle est faite. Vous êtes paysan, je suis parisien.

– On ne se connaît pas tant qu’on n’a pas bu ensemble. Qui vide son verre vide son cœur. Vous allez venir boire avec moi. Ça ne se refuse pas.

– D’abord la besogne.

Fauchelevent pensa: je suis perdu.

On n’était plus qu’à quelques tours de roue de la petite allée qui menait au coin des religieuses. Le fossoyeur reprit:

– Paysan, j’ai sept mioches qu’il faut nourrir. Comme il faut qu’ils mangent, il ne faut pas que je boive.

Et il ajouta avec la satisfaction d’un être sérieux qui fait une phrase:

– Leur faim est ennemie de ma soif.

Le corbillard tourna un massif de cyprès, quitta la grande allée, en prit une petite, entra dans les terres et s’enfonça dans un fourré. Ceci indiquait la proximité immédiate de la sépulture. Fauchelevent ralentissait son pas, mais ne pouvait ralentir le corbillard. Heureusement la terre meuble, et mouillée par les pluies d’hiver, engluait les roues et alourdissait la marche.

Il se rapprocha du fossoyeur.

– Il y a un si bon petit vin d’Argenteuil, murmura Fauchelevent.

– Villageois, reprit l’homme, cela ne devrait pas être que je sois fossoyeur. Mon père était portier au Prytanée. Il me destinait à la littérature. Mais il a eu des malheurs. Il a fait des pertes à la Bourse. J ’ai dû renoncer à l’état d’auteur. Pourtant je suis encore écrivain public.

– Mais vous n’êtes donc pas fossoyeur? repartit Fauchelevent, se raccrochant à cette branche, bien faible.

– L’un n’empêche pas l’autre. Je cumule.

Fauchelevent ne comprit pas ce dernier mot.

– Venons boire, dit-il.

Ici une observation est nécessaire. Fauchelevent, quelle que fût son angoisse, offrait à boire, mais ne s’expliquait pas sur un point: qui payera? D’ordinaire Fauchelevent offrait, et le père Mestienne payait. Une offre à boire résultait évidemment de la situation nouvelle créée par le fossoyeur nouveau, et cette offre il fallait la faire, mais le vieux jardinier laissait, non sans intention, le proverbial quart d’heure, dit de Rabelais, dans l’ombre. Quant à lui, Fauchelevent, si ému qu’il fût, il ne se souciait point de payer.

Le fossoyeur poursuivit, avec un sourire supérieur:

– Il faut manger. J’ai accepté la survivance du père Mestienne. Quand on a fait presque ses classes, on est philosophe. Au travail de la main, j’ai ajouté le travail du bras. J’ai mon échoppe d’écrivain au marché de la rue de Sèvres. Vous savez? le marché aux Parapluies. Toutes les cuisinières de la Croix-Rouge s’adressent à moi. Je leur bâcle leurs déclarations aux tourlourous. Le matin j’écris des billets doux, le soir je creuse des fosses. Telle est la vie, campagnard.

Le corbillard avançait. Fauchelevent, au comble de l’inquiétude, regardait de tous les côtés autour de lui. De grosses larmes de sueur lui tombaient du front.

– Pourtant, continua le fossoyeur, on ne peut pas servir deux maîtresses. Il faudra que je choisisse de la plume ou de la pioche. La pioche me gâte la main.

Le corbillard s’arrêta.

L’enfant de chœur descendit de la voiture drapée, puis le prêtre.

Une des petites roues de devant du corbillard montait un peu sur un tas de terre au delà duquel on voyait une fosse ouverte.

– En voilà une farce! répéta Fauchelevent consterné.

Chapitre VI Entre quatre planches

Qui était dans la bière? on le sait. Jean Valjean.

Jean Valjean s'était arrangé pour vivre là dedans, et il respirait à peu près.

C'est une chose étrange à quel point la sécurité de la conscience donne la sécurité du reste. Toute la combinaison préméditée par Jean Valjean marchait, et marchait bien, depuis la veille. Il comptait, comme Fauchelevent, sur le père Mestienne. Il ne doutait pas de la fin. Jamais situation plus critique, jamais calme plus complet.

Les quatre planches du cercueil dégagent une sorte de paix terrible. Il semblait que quelque chose du repos des morts entrât dans la tranquillité de Jean Valjean.

Du fond de cette bière, il avait pu suivre et il suivait toutes les phases du drame redoutable qu'il jouait avec la mort.

Peu après que Fauchelevent eut achevé de clouer la planche de dessus, Jean Valjean s'était senti emporter, puis rouler. À moins de secousses, il avait senti qu'on passait du pavé à la terre battue, c'est-à-dire qu'on quittait les rues et qu'on arrivait aux boulevards. À un bruit sourd, il avait deviné qu'on traversait le pont d'Austerlitz. Au premier temps d'arrêt, il avait compris qu'on entrait dans le cimetière; au second temps d'arrêt, il s'était dit: voici la fosse.

Brusquement il sentit que des mains saisissaient la bière, puis un frottement rauque sur les planches; il se rendit compte que c'était une corde qu'on nouait autour du cercueil pour le descendre dans l'excavation.

Puis il eut une espèce d'étourdissement.

Probablement les croque-morts et le fossoyeur avaient laissé basculer le cercueil et descendu la tête avant les pieds. Il revint pleinement à lui en se sentant horizontal et immobile. Il venait de toucher le fond.

Il sentit un certain froid.

Une voix s'éleva au-dessus de lui, glaciale et solennelle. Il entendit passer, si lentement qu'il pouvait les saisir l'un après l'autre, des mots latins qu'il ne comprenait pas:

Qui dormiunt in terrae pulvere, evigilabunt; alii in vitam aeternam, et alii in opprobrium, ut videant semper [132] .

Une voix d'enfant dit:

De profundis .

La voix grave recommença:

Requiem aeternam dona ei, Domine .

La voix d'enfant répondit:

Et lux perpetua luceat ei [133] .

Il entendit sur la planche qui le recouvrait quelque chose comme le frappement doux de quelques gouttes de pluie. C'était probablement l'eau bénite.

Il songea: Cela va être fini. Encore un peu de patience. Le prêtre va s'en aller. Fauchelevent emmènera Mestienne boire. On me laissera. Puis Fauchelevent reviendra seul, et je sortirai. Ce sera l'affaire d'une bonne heure.

La voix grave reprit:

Requiescat in pace .

Et la voix d'enfant dit:

Amen .

Jean Valjean, l'oreille tendue, perçut quelque chose comme des pas qui s'éloignaient.

– Les voilà qui s'en vont, pensa-t-il. Je suis seul.

Tout à coup il entendit sur sa tête un bruit qui lui sembla la chute du tonnerre.

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