Victor Hugo - Les Misérables Tome II – Cosette
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Comme il venait de dépasser l’angle intérieur de l’édifice, il remarqua qu’il arrivait à des fenêtres cintrées, et il y aperçut quelque clarté. Il se haussa sur la pointe du pied et regarda par l’une de ces fenêtres. Elles donnaient toutes dans une salle assez vaste, pavée de larges dalles, coupée d’arcades et de piliers, où l’on ne distinguait rien qu’une petite lueur et de grandes ombres. La lueur venait d’une veilleuse allumée dans un coin. Cette salle était déserte et rien n’y bougeait. Cependant, à force de regarder, il crut voir à terre, sur le pavé, quelque chose qui paraissait couvert d’un linceul et qui ressemblait à une forme humaine. Cela était étendu à plat ventre, la face contre la pierre, les bras en croix, dans l’immobilité de la mort. On eût dit, à une sorte de serpent qui traînait sur le pavé, que cette forme sinistre avait la corde au cou.
Toute la salle baignait dans cette brume des lieux à peine éclairés qui ajoute à l’horreur.
Jean Valjean a souvent dit depuis que, quoique bien des spectacles funèbres eussent traversé sa vie, jamais il n’avait rien vu de plus glaçant et de plus terrible que cette figure énigmatique accomplissant on ne sait quel mystère inconnu dans ce lieu sombre et ainsi entrevue dans la nuit. Il était effrayant de supposer que cela était peut-être mort, et plus effrayant encore de songer que cela était peut-être vivant.
Il eut le courage de coller son front à la vitre et d’épier si cette chose remuerait. Il eut beau rester un temps qui lui parut très long, la forme étendue ne faisait aucun mouvement. Tout à coup il se sentit pris d’une épouvante inexprimable, et il s’enfuit. Il se mit à courir vers le hangar sans oser regarder en arrière. Il lui semblait que s’il tournait la tête il verrait la figure marcher derrière lui à grands pas en agitant les bras.
Il arriva à la ruine haletant. Ses genoux pliaient; la sueur lui coulait dans les reins.
Où était-il? qui aurait jamais pu s’imaginer quelque chose de pareil à cette espèce de sépulcre au milieu de Paris? qu’était-ce que cette étrange maison? Édifice plein de mystères nocturnes, appelant les âmes dans l’ombre avec la voix des anges et, lorsqu’elles viennent, leur offrant brusquement cette vision épouvantable, promettant d’ouvrir la porte radieuse du ciel et ouvrant la porte horrible du tombeau! Et cela était bien en effet un édifice, une maison qui avait son numéro dans une rue! Ce n’était pas un rêve! Il avait besoin d’en toucher les pierres pour y croire.
Le froid, l’anxiété, l’inquiétude, les émotions de la soirée, lui donnaient une véritable fièvre, et toutes ces idées s’entre-heurtaient dans son cerveau.
Il s’approcha de Cosette. Elle dormait.
Chapitre VIII L'énigme redouble
L'enfant avait posé sa tête sur une pierre et s'était endormie.
Il s'assit auprès d'elle et se mit à la considérer. Peu à peu, à mesure qu'il la regardait, il se calmait, et il reprenait possession de sa liberté d'esprit.
Il percevait clairement cette vérité, le fond de sa vie désormais, que tant qu'elle serait là, tant qu'il l'aurait près de lui, il n'aurait besoin de rien que pour elle, ni peur de rien qu'à cause d'elle. Il ne sentait même pas qu'il avait très froid, ayant quitté sa redingote pour l'en couvrir.
Cependant, à travers la rêverie où il était tombé, il entendait depuis quelque temps un bruit singulier. C'était comme un grelot qu'on agitait. Ce bruit était dans le jardin. On l'entendait distinctement, quoique faiblement. Cela ressemblait à la petite musique vague que font les clarines des bestiaux la nuit dans les pâturages.
Ce bruit fit retourner Jean Valjean.
Il regarda, et vit qu'il y avait quelqu'un dans le jardin.
Un être qui ressemblait à un homme marchait au milieu des cloches de la melonnière, se levant, se baissant, s'arrêtant, avec des mouvements réguliers, comme s'il traînait ou étendait quelque chose à terre. Cet être paraissait boiter.
Jean Valjean tressaillit avec ce tremblement continuel des malheureux. Tout leur est hostile et suspect. Ils se défient du jour parce qu'il aide à les voir et de la nuit parce qu'elle aide à les surprendre. Tout à l'heure il frissonnait de ce que le jardin était désert, maintenant il frissonnait de ce qu'il y avait quelqu'un.
Il retomba des terreurs chimériques aux terreurs réelles. Il se dit que Javert et les mouchards n'étaient peut-être pas partis, que sans doute ils avaient laissé dans la rue des gens en observation, que, si cet homme le découvrait dans ce jardin, il crierait au voleur, et le livrerait. Il prit doucement Cosette endormie dans ses bras et la porta derrière un tas de vieux meubles hors d'usage, dans le coin le plus reculé du hangar. Cosette ne remua pas.
De là il observa les allures de l'être qui était dans la melonnière. Ce qui était bizarre, c'est que le bruit du grelot suivait tous les mouvements de cet homme. Quand l'homme s'approchait, le bruit s'approchait; quand il s'éloignait, le bruit s'éloignait; s'il faisait quelque geste précipité, un trémolo accompagnait ce geste; quand il s'arrêtait, le bruit cessait. Il paraissait évident que le grelot était attaché à cet homme; mais alors qu'est-ce que cela pouvait signifier? qu'était-ce que cet homme auquel une clochette était suspendue comme à un bélier ou à un bœuf?
Tout en se faisant ces questions, il toucha les mains de Cosette. Elles étaient glacées.
– Ah mon Dieu! dit-il.
Il appela à voix basse:
– Cosette!
Elle n'ouvrit pas les yeux.
Il la secoua vivement.
Elle ne s'éveilla pas.
– Serait-elle morte! dit-il, et il se dressa debout, frémissant de la tête aux pieds.
Les idées les plus affreuses lui traversèrent l'esprit pêle-mêle. Il y a des moments où les suppositions hideuses nous assiègent comme une cohue de furies et forcent violemment les cloisons de notre cerveau. Quand il s'agit de ceux que nous aimons, notre prudence invente toutes les folies. Il se souvint que le sommeil peut être mortel en plein air dans une nuit froide.
Cosette, pâle, était retombée étendue à terre à ses pieds sans faire un mouvement.
Il écouta son souffle; elle respirait; mais d'une respiration qui lui paraissait faible et prête à s'éteindre.
Comment la réchauffer? comment la réveiller? Tout ce qui n'était pas ceci s'effaça de sa pensée. Il s'élança éperdu hors de la ruine.
Il fallait absolument qu'avant un quart d'heure Cosette fût devant un feu et dans un lit.
Chapitre IX L'homme au grelot
Il marcha droit à l'homme qu'il apercevait dans le jardin. Il avait pris à sa main le rouleau d'argent qui était dans la poche de son gilet.
Cet homme baissait la tête et ne le voyait pas venir. En quelques enjambées, Jean Valjean fut à lui.
Jean Valjean l'aborda en criant:
– Cent francs!
L'homme fit un soubresaut et leva les yeux.
– Cent francs à gagner, reprit Jean Valjean, si vous me donnez asile pour cette nuit!
La lune éclairait en plein le visage effaré de Jean Valjean.
– Tiens, c'est vous, père Madeleine! dit l'homme.
Ce nom, ainsi prononcé, à cette heure obscure, dans ce lieu inconnu, par cet homme inconnu, fit reculer Jean Valjean.
Il s'attendait à tout, excepté à cela. Celui qui lui parlait était un vieillard courbé et boiteux, vêtu à peu près comme un paysan, qui avait au genou gauche une genouillère de cuir où pendait une assez grosse clochette [89]. On ne distinguait pas son visage qui était dans l'ombre.
Cependant ce bonhomme avait ôté son bonnet, et s'écriait tout tremblant:
– Ah mon Dieu! comment êtes-vous ici, père Madeleine? Par où êtes-vous entré, Dieu Jésus? Vous tombez donc du ciel! Ce n'est pas l'embarras, si vous tombez jamais, c'est de là que vous tomberez. Et comme vous voilà fait! Vous n'avez pas de cravate, vous n'avez pas de chapeau, vous n'avez pas d'habit! Savez-vous que vous auriez fait peur à quelqu'un qui ne vous aurait pas connu? Mon Dieu Seigneur, est-ce que les saints deviennent fous à présent? Mais comment donc êtes-vous entré ici?
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