Victor Hugo - Les Misérables Tome III – Marius
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- Название:Les Misérables Tome III – Marius
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À force de piété pour son père, Marius en était presque venu à l’aversion pour son aïeul.
Rien de cela du reste, nous l’avons dit, ne se trahissait au dehors. Seulement il était froid de plus en plus; laconique aux repas, et rare dans la maison. Quand sa tante l’en grondait, il était très doux et donnait pour prétexte ses études, les cours, les examens, des conférences, etc. Le grand-père ne sortait pas de son diagnostic infaillible: – Amoureux! Je m’y connais.
Marius faisait de temps en temps quelques absences.
Où va-t-il donc comme cela? demandait la tante.
Dans un de ces voyages, toujours très courts, il était allé à Montfermeil pour obéir à l’indication que son père lui avait laissée, et il avait cherché l’ancien sergent de Waterloo, l’aubergiste Thénardier. Thénardier avait fait faillite, l’auberge était fermée, et l’on ne savait ce qu’il était devenu. Pour ces recherches, Marius fut quatre jours hors de la maison.
– Décidément, dit le grand-père, il se dérange.
On avait cru remarquer qu’il portait sur sa poitrine et sous sa chemise quelque chose qui était attaché à son cou par un ruban noir.
Chapitre VII Quelque cotillon
Nous avons parlé d’un lancier.
C’était un arrière-petit-neveu que M. Gillenormand avait du côté paternel, et qui menait, en dehors de la famille et loin de tous les foyers domestiques, la vie de garnison. Le lieutenant Théodule Gillenormand remplissait toutes les conditions voulues pour être ce qu’on appelle un joli officier. Il avait «une taille de demoiselle», une façon de traîner le sabre victorieuse, et la moustache en croc. Il venait fort rarement à Paris, si rarement que Marius ne l’avait jamais vu. Les deux cousins ne se connaissaient que de nom. Théodule était, nous croyons l’avoir dit, le favori de la tante Gillenormand, qui le préférait parce qu’elle ne le voyait pas. Ne pas voir les gens, cela permet de leur supposer toutes les perfections.
Un matin, Mlle Gillenormand année était rentrée chez elle aussi émue que sa placidité pouvait l’être. Marius venait encore de demander à son grand-père la permission de faire un petit voyage, ajoutant qu’il comptait partir le soir même. – Va! avait répondu le grand-père, et M. Gillenormand avait ajouté à part en poussant ses deux sourcils vers le haut de son front: Il découche avec récidive. Mlle Gillenormand était remontée dans sa chambre très intriguée, et avait jeté dans l’escalier ce point d’exclamation: C’est fort! et ce point d’interrogation: Mais où donc est-ce qu’il va? Elle entrevoyait quelque aventure de cœur plus ou moins illicite, une femme dans la pénombre, un rendez-vous, un mystère, et elle n’eût pas été fâchée d’y fourrer ses lunettes. La dégustation d’un mystère, cela ressemble à la primeur d’un esclandre; les saintes âmes ne détestent point cela. Il y a dans les compartiments secrets de la bigoterie quelque curiosité pour le scandale.
Elle était donc en proie au vague appétit de savoir une histoire.
Pour se distraire de cette curiosité qui l’agitait un peu au delà de ses habitudes, elle s’était réfugiée dans ses talents, et elle s’était mise à festonner avec du coton sur du coton une de ces broderies de l’Empire et de la Restauration où il y a beaucoup de roues de cabriolet. Ouvrage maussade, ouvrière revêche. Elle était depuis plusieurs heures sur sa chaise quand la porte s’ouvrit. Mlle Gillenormand leva le nez; le lieutenant Théodule était devant elle, et lui faisait le salut d’ordonnance. Elle poussa un cri de bonheur. On est vieille, on est prude, on est dévote, on est la tante; mais c’est toujours agréable de voir entrer dans sa chambre un lancier.
– Toi ici, Théodule! s’écria-t-elle.
– En passant, ma tante.
– Mais embrasse-moi donc.
– Voilà! dit Théodule.
Et il l’embrassa. La tante Gillenormand alla à son secrétaire, et l’ouvrit.
– Tu nous restes au moins toute la semaine?
– Ma tante, je repars ce soir.
– Pas possible!
– Mathématiquement!
– Reste, mon petit Théodule, je t’en prie.
– Le cœur dit oui, mais la consigne dit non. L’histoire est simple. On nous change de garnison; nous étions à Melun, on nous met à Gaillon. Pour aller de l’ancienne garnison à la nouvelle, il faut passer par Paris. J’ai dit: je vais aller voir ma tante.
– Et voici pour ta peine.
Elle lui mit dix louis dans la main.
– Vous voulez dire pour mon plaisir, chère tante.
Théodule l’embrassa une seconde fois, et elle eut la joie d’avoir le cou un peu écorché par les soutaches de l’uniforme.
– Est-ce que tu fais le voyage à cheval avec ton régiment? lui demanda-t-elle.
– Non, ma tante. J’ai tenu à vous voir. J’ai une permission spéciale. Mon Grosseur mène mon cheval; je vais par la diligence. Et à ce propos, il faut que je vous demande une chose.
– Quoi?
– Mon cousin Marius Pontmercy voyage donc aussi, lui?
– Comment sais-tu cela? fit la tante, subitement chatouillée au vif de la curiosité.
– En arrivant, je suis allé à la diligence retenir une place dans le coupé.
– Eh bien?
– Un voyageur était déjà venu retenir une place sur l’impériale. J’ai vu sur la feuille son nom.
– Quel nom?
– Marius Pontmercy.
– Le mauvais sujet! s’écria la tante. Ah! ton cousin n’est pas un garçon rangé comme toi. Dire qu’il va passer la nuit en diligence!
– Comme moi.
– Mais toi, c’est par devoir; lui, c’est par désordre.
– Bigre! fit Théodule.
Ici, il arriva un événement à Mlle Gillenormand aînée; elle eut une idée. Si elle eût été homme, elle se fût frappée le front. Elle apostropha Théodule:
– Sais-tu que ton cousin ne te connaît pas?
– Non. Je l’ai vu, moi; mais il n’a jamais daigné me remarquer.
– Vous allez donc voyager ensemble comme cela?
– Lui sur l’impériale, moi dans le coupé.
– Où va cette diligence?
– Aux Andelys.
– C’est donc là que va Marius?
– À moins que, comme moi, il ne s’arrête en route. Moi, je descends à Vernon pour prendre la correspondance de Gaillon. Je ne sais rien de l’itinéraire de Marius.
– Marius! quel vilain nom! Quelle idée a-t-on eue de l’appeler Marius! Tandis que toi, au moins, tu t’appelles Théodule!
– J’aimerais mieux m’appeler Alfred [55], dit l’officier.
– Écoute, Théodule.
– J’écoute, ma tante.
– Fais attention.
– Je fais attention.
– Y es-tu?
– Oui.
– Eh bien, Marius fait des absences.
– Eh! eh!
– Il voyage.
– Ah! ah!
– Il découche.
– Oh! oh!
– Nous voudrions savoir ce qu’il y a là-dessous.
Théodule répondit avec le calme d’un homme bronzé:
– Quelque cotillon.
Et avec ce rire entre cuir et chair qui décèle la certitude, il ajouta:
– Une fillette.
– C’est évident, s’écria la tante qui crut entendre parler M. Gillenormand, et qui sentit sa conviction sortir irrésistiblement de ce mot fillette , accentué presque de la même façon par le grand-oncle et par le petit-neveu. Elle reprit:
– Fais-nous un plaisir. Suis un peu Marius. Il ne te connaît pas, cela te sera facile. Puisque fillette il y a, tâche de voir la fillette. Tu nous écriras l’historiette. Cela amusera le grand-père.
Théodule n’avait point un goût excessif pour ce genre de guet; mais il était fort touché des dix louis, et il croyait leur voir une suite possible. Il accepta la commission et dit: – Comme il vous plaira, ma tante. Et il ajouta à part lui: – Me voilà duègne.
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