Victor Hugo - Les Misérables Tome IV – L'idylle Rue Plumet Et L'épopée Rue Saint-Denis

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Les Misérables Tome IV – L'idylle Rue Plumet Et L'épopée Rue Saint-Denis: краткое содержание, описание и аннотация

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En 1832, Jean Valjean habite, avec Cosette, rue Plumet, Thénardier est en prison, sa fille Éponine, amoureuse de Marius, aide pourtant le jeune homme à retrouver la trace d'une jeune fille rencontrée au Luxembourg. Il s'agit de Cosette…

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Marius n’avait plus d’armes, il avait jeté ses pistolets déchargés, mais il avait aperçu le baril de poudre dans la salle basse près de la porte.

Comme il se tournait à demi, regardant de ce côté, un soldat le coucha en joue. Au moment où le soldat ajustait Marius, une main se posa sur le bout du canon du fusil, et le boucha. C’était quelqu’un qui s’était élancé, le jeune ouvrier au pantalon de velours. Le coup partit, traversa la main, et peut-être aussi l’ouvrier, car il tomba, mais la balle n’atteignit pas Marius. Tout cela dans la fumée, plutôt entrevu que vu. Marius, qui entrait dans la salle basse, s’en aperçut à peine. Cependant il avait confusément vu ce canon de fusil dirigé sur lui et cette main qui l’avait bouché, et il avait entendu le coup. Mais dans des minutes comme celle-là, les choses qu’on voit vacillent et se précipitent, et l’on ne s’arrête à rien. On se sent obscurément poussé vers plus d’ombre encore, et tout est nuage.

Les insurgés, surpris, mais non effrayés, s’étaient ralliés. Enjolras avait crié: Attendez! ne tirez pas au hasard! Dans la première confusion en effet ils pouvaient se blesser les uns les autres. La plupart étaient montés à la fenêtre du premier étage et aux mansardes d’où ils dominaient les assaillants. Les plus déterminés, avec Enjolras, Courfeyrac, Jean Prouvaire et Combeferre, s’étaient fièrement adossés aux maisons du fond, à découvert et faisant face aux rangées de soldats et de gardes qui couronnaient la barricade.

Tout cela s’accomplit sans précipitation, avec cette gravité étrange et menaçante qui précède les mêlées. Des deux parts on se couchait en joue, à bout portant, on était si près qu’on pouvait se parler à portée de voix. Quand on fut à ce point où l’étincelle va jaillir, un officier en hausse-col et à grosses épaulettes étendit son épée et dit:

– Bas les armes!

– Feu! dit Enjolras.

Les deux détonations partirent en même temps, et tout disparut dans la fumée.

Fumée âcre et étouffante où se traînaient, avec des gémissements faibles et sourds, des mourants et des blessés.

Quand la fumée se dissipa, on vit des deux côtés les combattants, éclaircis, mais toujours aux mêmes places, qui rechargeaient les armes en silence.

Tout à coup, on entendit une voix tonnante qui criait:

– Allez-vous-en, ou je fais sauter la barricade!

Tous se retournèrent du côté d’où venait la voix.

Marius était entré dans la salle basse, y avait pris le baril de poudre, puis il avait profité de la fumée et de l’espèce de brouillard obscur qui emplissait l’enceinte retranchée, pour se glisser le long de la barricade jusqu’à cette cage de pavés où était fixée la torche. En arracher la torche, y mettre le baril de poudre, pousser la pile de pavés sous le baril, qui s’était sur-le-champ défoncé, avec une sorte d’obéissance terrible, tout cela avait été pour Marius le temps de se baisser et de se relever; et maintenant tous, gardes nationaux, gardes municipaux, officiers, soldats, pelotonnés à l’autre extrémité de la barricade, le regardaient avec stupeur le pied sur les pavés, la torche à la main, son fier visage éclairé par une résolution fatale, penchant la flamme de la torche vers ce monceau redoutable où l’on distinguait le baril de poudre brisé, et poussant ce cri terrifiant:

– Allez-vous-en, ou je fais sauter la barricade!

Marius sur cette barricade après l’octogénaire, c’était la vision de la jeune révolution après l’apparition de la vieille.

– Sauter la barricade! dit un sergent, et toi aussi!

Marius répondit:

– Et moi aussi.

Et il approcha la torche du baril de poudre.

Mais il n’y avait déjà plus personne sur le barrage. Les assaillants, laissant leurs morts et leurs blessés, refluaient pêle-mêle et en désordre vers l’extrémité de la rue et s’y perdaient de nouveau dans la nuit. Ce fut un sauve-qui-peut.

La barricade était dégagée.

Chapitre V Fin des vers de Jean Prouvaire

Tous entourèrent Marius. Courfeyrac lui sauta au cou.

– Te voilà!

– Quel bonheur! dit Combeferre.

– Tu es venu à propos! fit Bossuet.

– Sans toi j’étais mort! reprit Courfeyrac.

– Sans vous j’étais gobé! ajouta Gavroche.

Marius demanda:

– Où est le chef?

– C’est toi, dit Enjolras.

Marius avait eu toute la journée une fournaise dans le cerveau, maintenant c’était un tourbillon. Ce tourbillon qui était en lui lui faisait l’effet d’être hors de lui et de l’emporter. Il lui semblait qu’il était déjà à une distance immense de la vie. Ses deux lumineux mois de joie et d’amour aboutissant brusquement à cet effroyable précipice, Cosette perdue pour lui, cette barricade, M. Mabeuf se faisant tuer pour la République, lui-même chef d’insurgés, toutes ces choses lui paraissaient un cauchemar monstrueux. Il était obligé de faire un effort d’esprit pour se rappeler que tout ce qui l’entourait était réel. Marius avait trop peu vécu encore pour savoir que rien n’est plus imminent que l’impossible, et que ce qu’il faut toujours prévoir, c’est l’imprévu. Il assistait à son propre drame comme à une pièce qu’on ne comprend pas.

Dans cette brume où était sa pensée, il ne reconnut pas Javert qui, lié à son poteau, n’avait pas fait un mouvement de la tête pendant l’attaque de la barricade et qui regardait s’agiter autour de lui la révolte avec la résignation d’un martyr et la majesté d’un juge. Marius ne l’aperçut même pas.

Cependant les assaillants ne bougeaient plus, on les entendait marcher et fourmiller au bout de la rue, mais ils ne s’y aventuraient pas, soit qu’ils attendissent des ordres, soit qu’avant de se ruer de nouveau sur cette imprenable redoute, ils attendissent des renforts. Les insurgés avaient posé des sentinelles, et quelques-uns qui étaient étudiants en médecine s’étaient mis à panser les blessés.

On avait jeté les tables hors du cabaret à l’exception de deux tables réservées à la charpie et aux cartouches, et de la table où gisait le père Mabeuf; on les avait ajoutées à la barricade, et on les avait remplacées dans la salle basse par les matelas des lits de la veuve Hucheloup et des servantes. Sur ces matelas on avait étendu les blessés. Quant aux trois pauvres créatures qui habitaient Corinthe, on ne savait ce qu’elles étaient devenues. On finit pourtant par les retrouver cachées dans la cave.

Une émotion poignante vint assombrir la joie de la barricade dégagée.

On fit l’appel. Un des insurgés manquait. Et qui? Un des plus chers, un des plus vaillants. Jean Prouvaire. On le chercha parmi les blessés, il n’y était pas. On le chercha parmi les morts, il n’y était pas. Il était évidemment prisonnier.

Combeferre dit à Enjolras:

– Ils ont notre ami; mais nous avons leur agent. Tiens-tu à la mort de ce mouchard?

– Oui, répondit Enjolras, mais moins qu’à la vie de Jean Prouvaire.

Ceci se passait dans la salle basse près du poteau de Javert.

– Eh bien, reprit Combeferre, je vais attacher mon mouchoir à ma canne, et aller en parlementaire leur offrir de leur donner leur homme pour le nôtre.

– Écoute, dit Enjolras en posant sa main sur le bras de Combeferre.

Il y avait au bout de la rue un cliquetis d’armes significatif.

On entendit une voix mâle crier:

– Vive la France! vive l’avenir!

On reconnut la voix de Prouvaire.

Un éclair passa et une détonation éclata.

Le silence se refit.

– Ils l’ont tué, s’écria Combeferre.

Enjolras regarda Javert et lui dit:

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