Victor Hugo - Les Misérables Tome IV – L'idylle Rue Plumet Et L'épopée Rue Saint-Denis

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Les Misérables Tome IV – L'idylle Rue Plumet Et L'épopée Rue Saint-Denis: краткое содержание, описание и аннотация

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En 1832, Jean Valjean habite, avec Cosette, rue Plumet, Thénardier est en prison, sa fille Éponine, amoureuse de Marius, aide pourtant le jeune homme à retrouver la trace d'une jeune fille rencontrée au Luxembourg. Il s'agit de Cosette…

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Ces hommes se mirent à parler à voix basse.

– C’est icicaille, dit l’un d’eux.

– Y a-t-il un cab [119]dans le jardin? demanda un autre.

– Je ne sais pas. En tout cas j’ai levé [120]une boulette que nous lui ferons morfiler [121].

– As-tu du mastic pour frangir la vanterne [122]?

– Oui.

– La grille est vieille, reprit un cinquième qui avait une voix de ventriloque.

– Tant mieux, dit le second qui avait parlé. Elle ne criblera [123]pas tant sous la bastringue [124]et ne sera pas si dure à faucher [125].

Le sixième, qui n’avait pas encore ouvert la bouche, se mit à visiter la grille comme avait fait Éponine une heure auparavant, empoignant successivement chaque barreau et les ébranlant avec précaution. Il arriva ainsi au barreau que Marius avait descellé. Comme il allait saisir ce barreau, une main sortant brusquement de l’ombre s’abattit sur son bras, il se sentit vivement repoussé par le milieu de la poitrine, et une voix enrouée lui dit sans crier:

– Il y a un cab.

En même temps il vit une fille pâle debout devant lui.

L’homme eut cette commotion que donne toujours l’inattendu. Il se hérissa hideusement; rien n’est formidable à voir comme les bêtes féroces inquiètes; leur air effrayé est effrayant. Il recula, et bégaya:

– Quelle est cette drôlesse?

– Votre fille.

C’était en effet Éponine qui parlait à Thénardier.

À l’apparition d’Éponine, les cinq autres, c’est-à-dire Claquesous, Gueulemer, Babet, Montparnasse et Brujon, s’étaient approchés sans bruit, sans précipitation, sans dire une parole, avec la lenteur sinistre propre à ces hommes de nuit.

On leur distinguait je ne sais quels hideux outils à la main. Gueulemer tenait une de ces pinces courbes que les rôdeurs appellent fanchons.

– Ah çà, qu’est-ce que tu fais là? qu’est-ce que tu nous veux? es-tu folle? s’écria Thénardier, autant qu’on peut s’écrier en parlant bas. Qu’est-ce que tu viens nous empêcher de travailler?

Éponine se mit à rire et lui sauta au cou.

– Je suis là, mon petit père, parce que je suis là. Est-ce qu’il n’est pas permis de s’asseoir sur les pierres, à présent? C’est vous qui ne devriez pas y être. Qu’est-ce que vous venez y faire, puisque c’est un biscuit? Je l’avais dit à Magnon. Il n’y a rien à faire ici. Mais embrassez-moi donc, mon bon petit père! Comme il y a longtemps que je ne vous ai vu! Vous êtes dehors, donc?

Le Thénardier essaya de se débarrasser des bras d’Éponine et grommela:

– C’est bon. Tu m’as embrassé. Oui, je suis dehors. Je ne suis pas dedans. À présent, va-t’en.

Mais Éponine ne lâchait pas prise et redoublait ses caresses.

– Mon petit père, comment avez-vous donc fait? Il faut que vous ayez bien de l’esprit pour vous être tiré de là.

Contez-moi ça! Et ma mère? où est ma mère? Donnez-moi donc des nouvelles de maman.

Thénardier répondit:

– Elle va bien, je ne sais pas, laisse-moi, je te dis va-t’en.

– Je ne veux pas m’en aller justement, fit Éponine avec une minauderie d’enfant gâté, vous me renvoyez que voilà quatre mois que je ne vous ai vu et que j’ai à peine eu le temps de vous embrasser.

Et elle reprit son père par le cou.

– Ah çà mais, c’est bête! dit Babet.

– Dépêchons! dit Gueulemer, les coqueurs peuvent passer.

La voix de ventriloque scanda ce distique:

Nous n’sommes pas le jour de l’an,

À bécoter papa maman.

Éponine se tourna vers les cinq bandits.

– Tiens, C’est monsieur Brujon. – Bonjour, monsieur Babet. Bonjour, monsieur Claquesous. – Est-ce que vous ne me reconnaissez pas, monsieur Gueulemer? – Comment ça va, Montparnasse?

– Si, on te reconnaît! fit Thénardier. Mais bonjour, bonsoir, au large! laisse-nous tranquilles.

– C’est l’heure des renards, et pas des poules, dit Montparnasse.

– Tu vois bien que nous avons à goupiner icigo [126], ajouta Babet.

Éponine prit la main de Montparnasse.

– Prends garde! dit-il, tu vas te couper, j’ai un lingre ouvert [127].

– Mon petit Montparnasse, répondit Éponine très doucement, il faut avoir confiance dans les gens. Je suis la fille de mon père peut-être. Monsieur Babet, monsieur Gueulemer, c’est moi qu’on a chargée d’éclairer l’affaire.

Il est remarquable qu’Éponine ne parlait pas argot. Depuis qu’elle connaissait Marius, cette affreuse langue lui était devenue impossible.

Elle pressa dans sa petite main osseuse et faible comme la main d’un squelette les gros doigts rudes de Gueulemer et continua:

– Vous savez bien que je ne suis pas sotte. Ordinairement on me croit. Je vous ai rendu service dans les occasions. Eh bien, j’ai pris des renseignements, vous vous exposeriez inutilement, voyez-vous. Je vous jure qu’il n’y a rien à faire dans cette maison-ci.

– Il y a des femmes seules, dit Gueulemer.

– Non. Les personnes sont déménagées.

– Les chandelles ne le sont pas, toujours! fit Babet.

Et il montra à Éponine, à travers le haut des arbres, une lumière qui se promenait dans la mansarde du pavillon. C’était Toussaint qui avait veillé pour étendre du linge à sécher.

Éponine tenta un dernier effort.

– Eh bien, dit-elle, c’est du monde très pauvre, et une baraque où ils n’ont pas le sou.

– Va-t’en au diable! cria Thénardier. Quand nous aurons retourné la maison, et que nous aurons mis la cave en haut et le grenier en bas, nous te dirons ce qu’il y a dedans, et si ce sont des balles, des ronds ou des broques [128].

Et il la poussa pour passer outre.

– Mon bon ami monsieur Montparnasse, dit Éponine, je vous en prie, vous qui êtes bon enfant, n’entrez pas!

– Prends donc garde, tu vas te couper! répliqua Montparnasse.

Thénardier reprit avec l’accent décisif qu’il avait:

– Décampe, la fée, et laisse les hommes faire leurs affaires.

Éponine lâcha la main de Montparnasse qu’elle avait ressaisie, et dit:

– Vous voulez donc entrer dans cette maison?

– Un peu! fit le ventriloque en ricanant.

Alors elle s’adossa à la grille, fit face aux six bandits armés jusqu’aux dents et à qui la nuit donnait des visages de démons, et dit d’une voix ferme et basse:

– Eh bien, moi, je ne veux pas.

Ils s’arrêtèrent stupéfaits. Le ventriloque pourtant acheva son ricanement. Elle reprit:

– Les amis! écoutez bien. Ce n’est pas ça. Maintenant je parle. D’abord, si vous entrez dans ce jardin, si vous touchez à cette grille, je crie, je cogne aux portes, je réveille le monde, je vous fais empoigner tous les six, j’appelle les sergents de ville.

– Elle le ferait, dit Thénardier bas à Brujon et au ventriloque.

Elle secoua la tête et ajouta:

– À commencer par mon père.

Thénardier s’approcha.

– Pas si près, bonhomme! dit-elle.

Il recula en grommelant dans ses dents: – Mais qu’est-ce qu’elle a donc? Et il ajouta:

– Chienne!

Elle se mit à rire d’une façon terrible.

– Comme vous voudrez, vous n’entrerez pas. Je ne suis pas la fille au chien, puisque je suis la fille au loup. Vous êtes six, qu’est-ce que cela me fait? Vous êtes des hommes. Eh bien, je suis une femme. Vous ne me faites pas peur, allez. Je vous dis que vous n’entrerez pas dans cette maison, parce que cela ne me plaît pas. Si vous approchez, j’aboie. Je vous l’ai dit, le cab c’est moi. Je me fiche pas mal de vous. Passez votre chemin, vous m’ennuyez! Allez où vous voudrez, mais ne venez pas ici, je vous le défends! Vous à coups de couteau, moi à coups de savate, ça m’est égal, avancez donc!

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