Victor Hugo - Les Misérables Tome IV – L'idylle Rue Plumet Et L'épopée Rue Saint-Denis

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Les Misérables Tome IV – L'idylle Rue Plumet Et L'épopée Rue Saint-Denis: краткое содержание, описание и аннотация

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En 1832, Jean Valjean habite, avec Cosette, rue Plumet, Thénardier est en prison, sa fille Éponine, amoureuse de Marius, aide pourtant le jeune homme à retrouver la trace d'une jeune fille rencontrée au Luxembourg. Il s'agit de Cosette…

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Quand elle eut fini, le père Mabeuf s’approcha les larmes aux yeux, et lui posa la main sur le front.

– Dieu vous bénira, dit-il, vous êtes un ange puisque vous avez soin des fleurs.

– Non, répondit-elle, je suis le diable, mais ça m’est égal.

Le vieillard s’écria, sans attendre et sans entendre sa réponse:

– Quel dommage que je sois si malheureux et si pauvre, et que je ne puisse rien faire pour vous!

– Vous pouvez quelque chose, dit-elle.

– Quoi?

– Me dire où demeure M. Marius.

Le vieillard ne comprit point.

– Quel monsieur Marius?

il leva son regard vitreux et parut chercher quelque chose d’évanoui.

– Un jeune homme qui venait ici dans les temps.

Cependant M. Mabeuf avait fouillé dans sa mémoire.

– Ah! oui,… s’écria-t-il, je sais ce que vous voulez dire. Attendez donc! monsieur Marius… le baron Marius Pontmercy, parbleu! Il demeure… ou plutôt il ne demeure plus… Ah bien, je ne sais pas.

Tout en parlant, il s’était courbé pour assujettir une branche du rhododendron, et il continuait:

– Tenez, je me souviens à présent. Il passe très souvent sur le boulevard et va du côté de la Glacière. Rue Croulebarbe. Le champ de l’Alouette. Allez par là. Il n’est pas difficile à rencontrer.

Quand M. Mabeuf se releva, il n’y avait plus personne, la fille avait disparu.

Il eut décidément un peu peur.

– Vrai, pensa-t-il, si mon jardin n’était pas arrosé, je croirais que c’est un esprit.

Une heure plus tard, quand il fut couché, cela lui revint, et, en s’endormant, à cet instant trouble où la pensée, pareille à cet oiseau fabuleux qui se change en poisson pour passer la mer, prend peu à peu la forme du songe pour traverser le sommeil, il se disait confusément:

– Au fait, cela ressemble beaucoup à ce que la Rubaudière raconte des gobelins. Serait-ce un gobelin?

Chapitre IV Apparition à Marius

Quelques jours après cette visite d’un «esprit» au père Mabeuf, un matin, – c’était un lundi, le jour de la pièce de cent sous que Marius empruntait à Courfeyrac pour Thénardier, – Marius avait mis cette pièce de cent sous dans sa poche, et, avant de la porter au greffe, il était allé «se promener un peu», espérant qu’à son retour cela le ferait travailler. C’était d’ailleurs éternellement ainsi. Sitôt levé, il s’asseyait devant un livre et une feuille de papier pour bâcler quelque traduction; il avait à cette époque-là pour besogne la translation en français d’une célèbre querelle d’allemands, la controverse de Gans [33]et de Savigny; il prenait Savigny, il prenait Gans, lisait quatre lignes, essayait d’en écrire une, ne pouvait, voyait une étoile entre son papier et lui, et se levait de sa chaise en disant: – Je vais sortir. Cela me mettra en train.

Et il allait au champ de l’Alouette.

Là il voyait plus que jamais l’étoile, et moins que jamais Savigny et Gans.

Il rentrait, essayait de reprendre son labeur, et n’y parvenait point; pas moyen de renouer un seul des fils cassés dans son cerveau; alors il disait: – Je ne sortirai pas demain. Cela m’empêche de travailler. – Et il sortait tous les jours.

Il habitait le champ de l’Alouette plus que le logis de Courfeyrac. Sa véritable adresse était celle-ci: boulevard de la Santé, au septième arbre après la rue Croulebarbe.

Ce matin-là, il avait quitté ce septième arbre, et s’était assis sur le parapet de la rivière des Gobelins. Un gai soleil pénétrait les feuilles fraîches épanouies et toutes lumineuses.

Il songeait à «Elle». Et sa songerie, devenant reproche, retombait sur lui; il pensait douloureusement à la paresse, paralysie de l’âme, qui le gagnait, et à cette nuit qui s’épaississait d’instant en instant devant lui au point qu’il ne voyait même déjà plus le soleil.

Cependant, à travers ce pénible dégagement d’idées indistinctes qui n’étaient pas même un monologue tant l’action s’affaiblissait en lui, et il n’avait plus même la force de vouloir se désoler, à travers cette absorption mélancolique, les sensations du dehors lui arrivaient. Il entendait derrière lui, au-dessous de lui, sur les deux bords de la rivière, les laveuses des Gobelins battre leur linge, et, au-dessus de sa tête, les oiseaux jaser et chanter dans les ormes. D’un côté le bruit de la liberté, de l’insouciance heureuse, du loisir qui a des ailes; de l’autre le bruit du travail. Chose qui le faisait rêver profondément, et presque réfléchir, c’étaient deux bruits joyeux.

Tout à coup, au milieu de son extase accablée, il entendit une voix connue qui disait:

– Tiens! le voilà!

Il leva les yeux, et reconnut cette malheureuse enfant qui était venue un matin chez lui, l’aînée des filles Thénardier, Éponine; il savait maintenant comment elle se nommait. Chose étrange, elle était appauvrie et embellie, deux pas qu’il ne semblait point qu’elle pût faire. Elle avait accompli un double progrès, vers la lumière et vers la détresse. Elle était pieds nus et en haillons comme le jour où elle était entrée si résolûment dans sa chambre, seulement ses haillons avaient deux mois de plus; les trous étaient plus larges, les guenilles plus sordides. C’était cette même voix enrouée, ce même front terni et ridé par le hâle, ce même regard libre, égaré et vacillant. Elle avait de plus qu’autrefois dans la physionomie ce je ne sais quoi d’effrayé et de lamentable que la prison traversée ajoute à la misère.

Elle avait des brins de paille et de foin dans les cheveux, non comme Ophélia pour être devenue folle à la contagion de la folie d’Hamlet, mais parce qu’elle avait couché dans quelque grenier d’écurie.

Et avec tout cela elle était belle. Quel astre vous êtes, ô jeunesse!

Cependant elle était arrêtée devant Marius avec un peu de joie sur son visage livide et quelque chose qui ressemblait à un sourire.

Elle fut quelques moments comme si elle ne pouvait parler.

– Je vous rencontre donc! dit-elle enfin. Le père Mabeuf avait raison, c’était sur ce boulevard-ci! Comme je vous ai cherché! si vous saviez! Savez-vous cela? j’ai été au bloc. Quinze jours! Ils m’ont lâchée! vu qu’il n’y avait rien sur moi et que d’ailleurs je n’avais pas l’âge du discernement. Il s’en fallait de deux mois. Oh! comme je vous ai cherché! Voilà six semaines. Vous ne demeurez donc plus là-bas?

– Non, dit Marius.

– Oh! je comprends. À cause de la chose. C’est désagréable ces esbroufes-là. Vous avez déménagé. Tiens! pourquoi donc portez-vous des vieux chapeaux comme ça? Un jeune homme comme vous, ça doit avoir de beaux habits. Savez-vous, monsieur Marius? le père Mabeuf vous appelle le baron Marius je ne sais plus quoi. Pas vrai que vous n’êtes pas baron? Les barons c’est des vieux, ça va au Luxembourg devant le château, où il y a le plus de soleil, ça lit la Quotidienne pour un sou. J’ai été une fois porter une lettre chez un baron qui était comme ça. Il avait plus de cent ans. Dites donc, où est-ce que vous demeurez à présent?

Marius ne répondit pas.

– Ah! continua-t-elle, vous avez un trou à votre chemise. Il faudra que je vous recouse cela.

Elle reprit avec une expression qui s’assombrissait peu à peu: Vous n’avez pas l’air content de me voir?

Marius se taisait; elle garda elle-même un instant le silence, puis s’écria:

– Si je voulais pourtant, je vous forcerais bien à avoir l’air content!

– Quoi? demanda Marius. Que voulez-vous dire?

– Ah! vous me disiez tu! reprit-elle.

– Eh bien, que veux-tu dire?

Elle se mordit la lèvre; elle semblait hésiter comme en proie à une sorte de combat intérieur. Enfin elle partit prendre son parti.

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