Fedor Dostoïevski - L’Idiot. Tome II
Здесь есть возможность читать онлайн «Fedor Dostoïevski - L’Idiot. Tome II» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Классическая проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:L’Idiot. Tome II
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:4 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 80
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
L’Idiot. Tome II: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «L’Idiot. Tome II»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
L’Idiot. Tome II — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «L’Idiot. Tome II», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
Cette dernière nouvelle, qui bouleversa plus que tout le reste Elisabeth Prokofievna, fut reconnue parfaitement véridique. En effet, au sortir de chez Nastasie Philippovna, Aglaé aurait préféré mourir plutôt que de reparaître aux yeux des siens; aussi s’était-elle réfugiée chez Nina Alexandrovna. Barbe Ardalionovna avait, de son côté, jugé nécessaire d’aviser sans retard Elisabeth Prokofievna de tout ce qui s’était passé. La mère et ses filles accoururent sur-le-champ chez Nina Alexandrovna et le père, Ivan Fiodorovitch, alla les y rejoindre dès qu’il rentra. Le prince Léon Nicolaïévitch emboîta le pas aux dames Epantchine, en dépit du congé et des paroles blessantes qu’il avait reçus; mais, sur l’ordre de Barbe Ardalionovna, on l’empêcha là aussi d’arriver jusqu’à Aglaé.
L’affaire se termina de la manière suivante: quand Aglaé vit que sa mère et ses sœurs pleuraient à cause d’elle, mais ne lui faisaient pas de reproches, elle se jeta dans leurs bras et rentra aussitôt avec elles à la maison.
On raconta aussi – mais ce bruit resta assez imprécis – que Gabriel Ardalionovitch avait encore une fois joué de malchance: resté seul avec Aglaé pendant que Barbe Ardalionovna courait chez Elisabeth Prokofievna, il crut devoir profiter de l’occasion pour se mettre à lui parler de son amour. En l’entendant, Aglaé oublia son chagrin et ses larmes et partit d’un éclat de rire; puis elle lui posa à brûle-pourpoint une question bizarre: serait-il prêt, pour prouver son amour, à se brûler le doigt à la flamme d’une bougie? Il paraît que Gabriel Ardalionovitch fut interloqué et abasourdi par cette proposition et qu’en voyant sa mine perplexe, Aglaé fut prise d’un fou rire et s’enfuit à l’étage au-dessus, chez Nina Alexandrovna, où ses parents la trouvèrent un moment après. Cet incident fut rapporté le lendemain au prince par Hippolyte, qui, ne pouvant plus quitter sa couche, l’envoya chercher exprès pour le lui communiquer. Nous ignorons comment lui-même en était informé; toujours est-il que le prince, lorsqu’il entendit raconter l’histoire du doigt et de la bougie, fut secoué d’une telle hilarité qu’Hippolyte lui-même n’en revenait pas. Mais un moment après il se mit à trembler et fondit en larmes…
En général, pendant ces journées, il se montra en proie à une vive inquiétude, à un trouble insolite, à une angoisse mal définie. Hippolyte déclara tout crûment qu’il lui avait donné l’impression d’un homme frappé d’aliénation mentale; cependant on ne pouvait encore donner à cette conjecture une base positive.
En exposant tous ces faits, que nous nous refusons à expliquer, notre intention n’est nullement de blanchir la conduite de notre héros aux yeux du lecteur. Loin de là: nous sommes prêt à partager l’indignation que cette conduite provoqua même chez ses amis. Véra Lébédev elle-même en fut révoltée pendant quelque temps; Kolia et Keller s’en montrèrent également outrés; ce dernier ne revint sur sa manière de voir que lorsqu’il fut choisi comme garçon d’honneur. Quant à Lébédev, son indignation était si sincère qu’elle le poussa à ourdir contre le prince une intrigue dont nous reparlerons plus loin.
En principe, nous souscrivons sans réserve aux quelques paroles vigoureuses, voire empreintes d’une profonde psychologie, qu’Eugène Pavlovitch adressa sans ambages au prince, au cours d’un entretien familier, six ou sept jours après la scène chez Nastasie Philippovna. Remarquons à ce propos qu’outre les Epantchine, les personnes qui avaient avec eux des liens directs ou indirects se crurent obligées de rompre toute relation avec le prince. Le prince Stch…, par exemple, se détourna quand il le rencontra et ne lui rendit pas son salut. Toutefois Eugène Pavlovitch ne craignit pas de se compromettre en lui rendant visite, encore qu’il se fût remis à fréquenter chaque jour chez les Epantchine, où il était même reçu avec une cordialité manifeste.
Juste le lendemain du jour où ceux-ci quittèrent Pavlovsk, il se rendit chez le prince. Il était, en entrant, au courant des potins qui couraient en ville; peut-être même avait-il contribué pour sa part à les propager. Le prince fut enchanté de le voir et mit tout de suite la conversation sur les Epantchine. Cette entrée en matière franche et directe délia la langue d’Eugène Pavlovitch et lui permit d’aller droit au fait.
Le prince ignorait encore le départ des Epantchine. Cette nouvelle le consterna et le fit pâlir; mais au bout d’une minute il secoua la tête d’un air troublé et songeur et convint que «c’était chose inévitable»; puis il s’empressa de s’enquérir de «leur nouvelle résidence».
Pendant ce temps Eugène Pavlovitch l’observait avec attention; il n’était pas peu surpris de la hâte que son interlocuteur mettait à l’interroger; la candeur de ses questions, son émoi, son ton d’étrange sincérité, son inquiétude, sa nervosité, tout cela ne laissait pas de le frapper. Cependant, il renseigna le prince avec affabilité et d’une manière circonstanciée sur tous les événements: il lui apprit beaucoup de choses, car il était le premier informateur qui vînt de chez les Epantchine. Il confirma qu’Aglaé avait été réellement malade et qu’elle avait passé trois nuits dans la fièvre et l’insomnie; elle allait mieux maintenant et était hors de danger, mais se trouvait dans un état d’extrême surexcitation… «Heureusement encore qu’une paix complète règne dans la maison! On tâche de ne pas parler du passé, non seulement en présence d’Aglaé, mais même quand elle n’est pas là. Les parents ont déjà formé le projet de faire en automne un voyage à l’étranger, aussitôt après le mariage d’Adélaïde. Aglaé a accueilli en silence les premières allusions à ce projet.»
Quant à lui, Eugène Pavlovitch, il irait peut-être aussi à l’étranger. Même le prince Stch… pourrait se décider à s’absenter pour un mois ou deux avec Adélaïde, si ses affaires le lui permettaient. Seul le général resterait. Toute la famille était maintenant à Kolmino, à une vingtaine de verstes de Pétersbourg, dans une de ses propriétés où se trouvait une spacieuse maison de campagne. La princesse Biélokonski n’était pas encore partie pour Moscou et semblait s’attarder à dessein. Elisabeth Prokofievna avait vivement insisté sur l’impossibilité de rester à Pavlovsk après tout ce qui s’était passé; Eugène Pavlovitch lui rapportait au jour le jour les rumeurs de la ville. Les Epantchine n’avaient pas non plus cru possible d’aller à la villa Elaguine.
– Voyons, ajouta Eugène Pavlovitch, vous conviendrez en effet vous-même, prince, que la situation n’était pas tenable… surtout pour qui savait ce qui se passait à chaque heure chez vous et après les visites quotidiennes que vous faisiez là-bas, malgré qu’on eût refusé de vous recevoir…
– Oui, oui, vous avez raison. Je voulais voir Aglaé Ivanovna…, répondit le prince qui se remit à hocher la tête.
– Ah! mon cher prince, s’écria brusquement Eugène Pavlovitch d’un ton pathétique et attristé, comment avez-vous pu permettre alors… tout ce qui s’est passé? Assurément c’était fort inattendu pour vous… J’admets volontiers que vous n’ayez pu vous empêcher de perdre la tête… ni retenir cette jeune fille dans son accès de démence; c’était au-dessus de vos forces! Mais vous deviez comprendre combien sérieux et puissant était le sentiment qui… poussait cette jeune fille vers vous. Elle n’a pas voulu partager avec une autre, et vous… vous avez pu délaisser et briser un pareil trésor!
– Oui, oui, vous avez raison; j’ai été coupable, reprit le prince angoissé de chagrin. – Je vous le dis: Aglaé était seule, toute seule à considérer ainsi Nastasie Philippovna… Personne hormis elle ne la jugeait de cette façon…
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «L’Idiot. Tome II»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «L’Idiot. Tome II» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «L’Idiot. Tome II» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.