Fedor Dostoïevski - L’Idiot. Tome II
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– Alors vous aussi croyez qu’ils n’y assisteront pas?
– Je n’ai pas l’intention de vous y inciter; au contraire, je vous crois très capable de vous brûler la cervelle. Mais surtout ne vous fâchez pas… répondit Eugène Pavlovitch d’un ton traînant et protecteur.
– Ce n’est que maintenant que je me rends compte de l’erreur énorme que j’ai commise en leur lisant mon cahier! dit Hippolyte en regardant Eugène Pavlovitch avec une si soudaine expression de confiance qu’il paraissait demander conseil à un ami.
– Votre situation est ridicule, mais… Franchement, je ne sais quel conseil vous donner, répliqua Eugène Pavlovitch dans un sourire.
Hippolyte fixa silencieusement sur lui un regard farouche et obstiné. On eût dit qu’il perdait par intervalles la conscience de ce qui se passait.
– Ah! mais non! permettez, messieurs, est-ce là une façon d’agir? dit Lébédev. Il déclare qu’«il se brûlera la cervelle dans le parc pour ne déranger personne». Alors il croit qu’il ne dérangera personne s’il va se tuer dans le jardin, à trois pas d’ici?
– Messieurs… commença le prince.
– Non, permettez, très respectable prince, coupa Lébédev exaspéré; vous voyez vous-même que ce n’est pas une plaisanterie: la moitié au moins de vos hôtes partagent cette conviction qu’après ce que nous venons d’entendre, l’honneur lui fait une obligation de se tuer. Donc, comme maître de la maison et en présence de témoins, je requiers votre concours!
– Que faut-il donc faire, Lébédev? Je suis prêt à vous seconder.
– Voici: il faut d’abord qu’il nous remette le pistolet qu’il s’est vanté de porter sur lui, avec les munitions. S’il y consent, je veux bien qu’il passe la nuit ici, vu son état maladif, mais à la condition que j’exerce une surveillance sur lui. Mais, demain, il faudra qu’il file où bon lui semblera. Excusez-moi, prince! S’il ne livre pas son arme, je l’empoigne par un bras, le général le prend par l’autre et j’envoie dare-dare chercher la police, dont ce deviendra dès lors l’affaire. À titre de connaissance, M. Ferdistchenko ira aviser le poste.
Ce fut un brouhaha: Lébédev s’échauffait et perdait la mesure; Ferdistchenko s’apprêtait à aller à la police; Gania répétait avec insistance qu’il n’y aurait aucune tentative de suicide. Quant à Eugène Pavlovitch, il gardait le silence.
– Prince, vous est-il jamais arrivé de tomber du haut d’un clocher? demanda à voix basse Hippolyte.
– Mon Dieu non, répondit naïvement le prince.
– Pensez-vous donc que je n’aie pas prévu toute cette haine? chuchota de nouveau Hippolyte dont les yeux étincelaient et qui regardait le prince avec l’air d’en attendre effectivement une réponse. – En voilà assez! s’écria-t-il soudain en s’adressant à toute l’assistance. J’ai eu tort… plus que tout autre! Lébédev, voici la clé (il tira son porte-monnaie et en sortit un anneau d’acier auquel pendaient trois ou quatre petites clés); c’est celle-là, l’avant-dernière… Kolia vous montrera… Kolia! Où est Kolia? s’exclama-t-il en regardant Kolia sans le voir… Ah! oui! Eh bien! C’est lui qui vous montrera, il m’a aidé tantôt à faire mon sac. Allez avec lui, Kolia; dans le cabinet du prince, sous la table… vous trouverez mon sac… avec cette petite clé… en bas, dans un coffret… mon pistolet et la poire à poudre. C’est Kolia lui-même qui l’a emballé tout à l’heure. Il vous le montrera, monsieur Lébédev. Mais j’y mets la condition que, demain matin, quand je partirai pour Pétersbourg, vous me rendiez le pistolet. Vous entendez? Je ne fais pas cela pour vous, mais pour le prince.
– Cela n’en vaut que mieux, dit Lébédev en saisissant la clé.
Et avec un sourire fielleux, il courut à la chambre voisine. Kolia s’arrêta comme s’il avait une objection à placer, mais Lébédev l’entraîna avec lui.
Hippolyte regarda rire les assistants. Le prince observa qu’il claquait des dents comme sous l’effet d’un violent frisson.
– Quels vauriens que tous ces gens-là! murmura-t-il de nouveau à l’oreille du prince sur un ton d’exaspération. Pour lui parler, il se penchait toujours de son côté et baissait la voix.
– Laissez-les; vous êtes bien faible…
– Tout de suite, tout de suite… Je vais m’en aller tout de suite.
Brusquement, il embrassa le prince.
– Vous pensez peut-être que je suis fou? fit-il en le regardant avec un singulier rire.
– Non, mais vous…
– Tout de suite, tout de suite, taisez-vous; ne dites rien, attendez… Je veux vous regarder dans les yeux… Restez comme vous êtes, pour que je vous regarde. C’est à un homme que je vais faire mes adieux.
Il s’arrêta et, immobile et silencieux, le contempla pendant dix secondes. Il était tout pâle, la sueur perlait sur ses tempes et sa main agrippait étrangement le prince comme s’il eût craint de le laisser échapper.
– Hippolyte! Hippolyte! Qu’avez-vous donc? s’écria le prince.
– Tout de suite… Cela suffit… Je vais me coucher. Je veux boire un coup à la santé du soleil… Je le veux, je le veux, laissez-moi!
De sa place il saisit rapidement la coupe, puis il se leva et se porta d’un bond à l’entrée de la terrasse. Le prince allait courir après lui mais, comme par un fait exprès, le hasard voulut qu’au même moment, Eugène Pavlovitch lui tendît la main pour prendre congé. Une minute s’écoula: soudain, une clameur générale s’éleva sur la terrasse, suivie d’une extraordinaire confusion.
Voici ce qui s’était passé.
En arrivant juste à la descente de la terrasse, Hippolyte s’était arrêté, tenant la coupe dans la main gauche, et avait plongé l’autre main dans la poche droite de son paletot. Keller affirma par la suite qu’il avait déjà la main dans cette poche au moment où il conversait avec le prince, dont il tenait l’épaule et le collet de la main gauche; c’était même ce geste de la main gauche qui avait éveillé en lui, Keller, le premier soupçon. Quoi qu’il en fût, mû par une certaine appréhension, Keller s’était élancé lui aussi à la poursuite d’Hippolyte. Mais il n’était pas non plus arrivé à temps. Il avait seulement vu un objet brillant dans la main droite d’Hippolyte et, presque au même moment, le canon d’un petit pistolet de poche appuyé sur la tempe du malade. Il s’était précipité pour lui saisir le bras, mais à cette seconde, Hippolyte avait pressé sur la détente. On entendit le déclic sec et coupant du chien, mais le coup ne partit pas. Keller prit Hippolyte à bras-le-corps; celui-ci se laissa choir comme privé de connaissance; peut-être se croyait-il tué en effet. Le pistolet était déjà entre les mains de Keller. On s’empara d’Hippolyte, on lui avança une chaise, on l’assit et tous firent cercle autour de lui en criant et en posant des questions. Après avoir entendu le claquement de la détente, ils voyaient l’homme vivant, sans la moindre égratignure. Hippolyte lui-même était assis, sans aucune notion de ce qui se passait; il promenait tout autour de lui un regard égaré. À ce moment, Lébédev et Kolia rentrèrent en coup de vent.
– L’arme a raté? demandait-on de part et d’autre.
– Le pistolet n’était peut-être pas chargé? insinuèrent quelques-uns.
– Il était chargé! déclara Keller en inspectant l’arme; mais…
– Comment le coup a-t-il pu rater?
– Il n’y avait pas de capsule, déclara Keller.
Il est difficile de décrire la pénible scène qui s’ensuivit. La frayeur générale du premier moment ne tarda pas à faire place à l’hilarité; quelques personnes même s’esclaffèrent, trouvant dans la situation une source de gaîté maligne. Hippolyte sanglotait et se tordait les bras, comme s’il était en proie à une crise de nerfs; il se jetait sur tout le monde, même sur Ferdistchenko qu’il étreignit des deux mains et auquel il jura qu’il avait oublié de mettre la capsule, «oubli complètement accidentel et involontaire». Il ajouta que «toutes les capsules», au nombre de dix, étaient là, dans la poche de son gilet (et il les montrait à tout venant, c’était de peur que le coup ne partît par hasard dans sa poche et avec l’idée qu’il avait toujours le temps de le faire au moment voulu, mais cela lui était soudain sorti de l’esprit. Il s’adressait alternativement au prince et à Eugène Pavlovitch; il suppliait Keller de lui rendre le pistolet pour qu’il pût prouver que «son honneur, oui son honneur…» mais que, maintenant, il était «déshonoré pour toujours!»…
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