Fedor Dostoïevski - L’Idiot. Tome I

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L’Idiot. Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Le prince Mychkine est un être fondamentalement bon, mais sa bonté confine à la naïveté et à l'idiotie, même s'il est capable d'analyses psychologiques très fines. Après avoir passé sa jeunesse en Suisse dans un sanatorium pour soigner son épilepsie (maladie dont était également atteint Dostoïevski) doublée d'une sorte d'autisme, il retourne en Russie pour pénétrer les cercles fermés de la société russe. Lors de la soirée d'anniversaire de Nastassia Filippovna, le prince Mychkine voit un jeune bourgeois, Parfen Semenovitch Rogojine arriver ivre et offrir une forte somme d'argent à la jeune femme pour qu'elle le suive. Le prince perçoit le désespoir de Nastasia Philippovna, en tombe maladivement amoureux, et lui propose de l'épouser. Après avoir accepté son offre, elle s'enfuit pourtant avec Rogojine. Constatant leur rivalité, Rogojine tente de tuer le prince mais ce dernier est paradoxalement sauvé par une crise d'épilepsie qui le fait s'écrouler juste avant le meurtre… Ayant créé des liens auprès de la famille Epantchine, il fait la connaissance d'une société petersbourgeoise mêlant des bourgeois, des ivrognes, des anciens militaires et des fonctionnaires fielleux. Se trouvant du jour au lendemain à la tête d'une grande fortune, il avive la curiosité de la société pétersbourgeoise et vient s'installer dans un lieu de villégiature couru, le village de Pavlovsk…

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«Écoutez donc Gabriel Ardalionovitch; messieurs, finissons-en; ne vous fâchez pas, ne vous agitez pas et asseyez-vous. Gabriel Ardalionovitch va vous expliquer toute l’affaire et je brûle, je le confesse, d’en connaître les détails. Il dit qu’il est même allé à Pskov, chez votre mère, monsieur Bourdovski, qui n’est pas du tout morte comme le prétend l’article qu’on vient de lire… Asseyez-vous, messieurs, asseyez-vous!»

Le prince prit lui-même place et réussit à faire rasseoir les turbulents amis de M. Bourdovski. Depuis dix ou vingt minutes il avait parlé avec chaleur, d’une voix forte, pressant impatiemment son débit, se laissant emporter et s’efforçant de dominer les exclamations et les cris. Maintenant il regrettait amèrement que certaines expressions ou allégations lui eussent échappé. Si on ne l’avait pas excité, poussé à bout en quelque sorte, il ne se serait pas permis d’exprimer ouvertement et brutalement quelques-unes de ses conjectures ni de se laisser aller à des accès de franchise superflus. Dès qu’il fut assis, il se sentit le cœur étreint d’un douloureux repentir: non seulement il se reprochait d’avoir «offensé» Bourdovski en le déclarant publiquement atteint de la maladie pour laquelle il avait lui-même suivi un traitement en Suisse, mais encore il se faisait grief de s’être comporté avec grossièreté et manque de tact en lui proposant les dix mille roubles destinés à l’école comme une aumône et en présence de tout le monde. «J’aurais dû attendre et les lui offrir demain, en tête à tête, pensait-il; maintenant la maladresse est sans doute irréparable! Oui, je suis un idiot, un véritable idiot!» conclut-il dans un accès de honte et de mortification.

Alors, sur son invitation, Gabriel Ardalionovitch qui, jusque-là, s’était tenu à l’écart et n’avait pas desserré les dents, s’avança, prit place à côté de lui et se mit à rendre compte, d’une voix claire et posée, de la mission qui lui avait été confiée. Les conversations cessèrent aussitôt, et tous les assistants, surtout les amis de Bourdovski, prêtèrent l’oreille avec une extrême curiosité.

IX

Gabriel Ardalionovitch s’adressa, tout d’abord, à Bourdovski qui, visiblement troublé, fixait sur lui, avec toute son attention, un regard chargé de surprise.

«Vous ne nierez sans doute pas et ne contesterez pas sérieusement que vous êtes né juste deux ans après le légitime mariage de votre respectable mère avec le secrétaire de collège [88]Bourdovski, votre père. Il est très facile d’établir à l’aide de documents la date de votre naissance; la falsification de cette date, si blessante pour vous et pour votre mère, dans l’article de M. Keller ne s’explique que par l’imagination de celui-ci, qui pensait ainsi servir vos intérêts en rendant votre droit plus évident. M. Keller a déclaré vous avoir lu l’article au préalable, mais pas en entier… il est hors de doute qu’il ne vous a pas lu ce passage.

– En effet, je ne lui ai pas lu, interrompit le boxeur; mais tous les faits m’ont été communiqués par une personne bien informée et je…

– Pardon, monsieur Keller, reprit Gabriel Ardalionovitch, laissez-moi continuer. Je vous promets que nous parlerons en temps voulu de votre article; alors vous me fournirez vos explications; pour le moment il est préférable de suivre l’ordre de mon exposé. Tout à fait par hasard et grâce au concours de ma sœur, Barbe Ardalionovna Ptitsine, j’ai obtenu de son amie intime, Véra Alexéïevna Zoubkov, veuve et propriétaire, communication d’une lettre que feu Nicolas Andréïévitch Pavlistchev lui avait écrite, il y a vingt-quatre ans, lorsqu’il était à l’étranger. Après m’être mis en rapport avec Véra Alexéïevna, je me suis adressé, sur ses indications, à un colonel en retraite nommé Timoféï Fiodorovitch Viazavkine, parent éloigné et grand ami du défunt. J’ai réussi à obtenir de lui deux autres lettres de Nicolas Andréïévitch, écrites également à l’étranger. La confrontation des dates et des faits relatés dans ces trois documents établit, avec une rigueur mathématique contre laquelle ne saurait prévaloir ni objection ni doute, que Nicolas Andréïévitch a vécu alors à l’étranger pendant trois années et que son départ avait eu lieu exactement un an et demi avant votre naissance, monsieur Bourdovski. Votre mère, comme vous le savez, n’est jamais sortie de Russie… Je ne vous lirai pas ces lettres en raison de l’heure avancée; je me borne pour l’instant à consigner le fait. Mais si vous voulez, monsieur Bourdovski, prendre pour demain rendez-vous chez moi et amener vos témoins (en aussi grand nombre qu’il vous plaira) avec des experts en écriture, je suis certain de vous obliger à convenir de l’évidente vérité de ce que j’avance. Cette vérité une fois admise, il va de soi que toute l’affaire s’écroule d’elle-même.

De nouveau un mouvement de profonde émotion s’empara de tous les assistants. Bourdovski se leva brusquement de sa chaise.

– S’il en est ainsi, j’ai été trompé, oui trompé, mais pas par Tchébarov, et cela remonte loin, très loin! Je ne veux pas d’experts et n’irai pas chez vous. Je vous crois; je renonce à ma prétention… je refuse les dix mille roubles… adieu!…

Il prit sa casquette et, repoussant sa chaise, fit mine de s’en aller.

– Si vous le pouvez, monsieur Bourdovski, dit d’un ton doucereux Gabriel Ardalionovitch, restez encore un peu, ne seraient-ce que cinq minutes. Cette affaire offre encore des révélations de la plus haute importance, surtout pour vous, et en tout cas extrêmement curieuses. Mon avis est que vous ne pouvez vous dispenser d’en prendre connaissance et que vous vous féliciterez peut-être vous-même d’avoir tiré tout cela au clair…

Bourdovski s’assit sans dire mot, la tête un peu inclinée, dans l’attitude d’un homme profondément absorbé. Le neveu de Lébédev, qui s’était levé pour sortir avec lui, se rassit également; il semblait perplexe, bien qu’il n’eût perdu ni son sang-froid ni son aplomb. Hippolyte était sombre, triste et passablement ahuri. Il fut d’ailleurs pris à ce moment d’une si violente quinte de toux que son mouchoir en fut tout maculé de sang. Le boxeur avait l’air médusé.

– Ah! Antipe, s’écria-t-il sur un ton d’amertume, je te l’ai bien dit l’autre jour…, avant-hier, que tu pouvais, en effet, ne pas être le fils de Pavlistchev!

Des rires étouffés saluèrent cet aveu; deux ou trois personnes ne se contenant plus pouffèrent bruyamment.

– Le détail que vous venez de nous révéler a son prix, monsieur Keller, continua Gabriel Ardalionovitch. Néanmoins je suis en mesure d’affirmer, d’après les renseignements les plus exacts, que M. Bourdovski, tout en connaissant parfaitement la date de sa naissance, ignorait que Pavlistchev eût fait ce séjour à l’étranger, où il a passé la plus grande partie de sa vie, ne revenant en Russie qu’à de courts intervalles. En outre, ce départ était une chose trop insignifiante en elle-même pour être restée, plus de vingt ans après, dans la mémoire des plus proches amis de Pavlistchev; à plus forte raison dans celle de M. Bourdovski, qui n’était pas encore né à cette époque. Certes, une enquête sur ce voyage paraît maintenant n’offrir plus rien d’impossible, mais je dois avouer que la mienne aurait pu ne pas aboutir et que le hasard l’a singulièrement favorisée. Pareille enquête n’eût eu pratiquement presque aucune chance de succès si elle avait été menée par M. Bourdovski et même par Tchébarov, à supposer que l’idée leur en fût venue. Mais ils ont pu aussi ne pas y penser…

– Permettez, monsieur Ivolguine, l’interrompit avec colère Hippolyte, à quoi bon tout ce galimatias? (Excusez-moi.) L’affaire est désormais claire et nous reconnaissons le fait principal. Pourquoi cette pénible et blessante insistance? Vous désirez peut-être tirer vanité de l’habileté de vos recherches, faire valoir aux yeux du prince et aux nôtres vos talents d’enquêteur et de fin limier? Ou bien vous avez l’intention d’excuser et de disculper Bourdovski en démontrant qu’il s’est mis dans ce mauvais cas par ignorance. Mais c’est une insolence, mon cher monsieur! Bourdovski n’a que faire de votre absolution et de votre justification, vous devriez le savoir. C’est une offense pour lui, et il n’a pas besoin de cela dans la situation pénible et gênée où il se trouve présentement. Vous auriez dû deviner, comprendre cela…

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