Fedor Dostoïevski - L’Idiot. Tome I

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L’Idiot. Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Le prince Mychkine est un être fondamentalement bon, mais sa bonté confine à la naïveté et à l'idiotie, même s'il est capable d'analyses psychologiques très fines. Après avoir passé sa jeunesse en Suisse dans un sanatorium pour soigner son épilepsie (maladie dont était également atteint Dostoïevski) doublée d'une sorte d'autisme, il retourne en Russie pour pénétrer les cercles fermés de la société russe. Lors de la soirée d'anniversaire de Nastassia Filippovna, le prince Mychkine voit un jeune bourgeois, Parfen Semenovitch Rogojine arriver ivre et offrir une forte somme d'argent à la jeune femme pour qu'elle le suive. Le prince perçoit le désespoir de Nastasia Philippovna, en tombe maladivement amoureux, et lui propose de l'épouser. Après avoir accepté son offre, elle s'enfuit pourtant avec Rogojine. Constatant leur rivalité, Rogojine tente de tuer le prince mais ce dernier est paradoxalement sauvé par une crise d'épilepsie qui le fait s'écrouler juste avant le meurtre… Ayant créé des liens auprès de la famille Epantchine, il fait la connaissance d'une société petersbourgeoise mêlant des bourgeois, des ivrognes, des anciens militaires et des fonctionnaires fielleux. Se trouvant du jour au lendemain à la tête d'une grande fortune, il avive la curiosité de la société pétersbourgeoise et vient s'installer dans un lieu de villégiature couru, le village de Pavlovsk…

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«Maintenant une question se pose: comment, en toute justice, notre rejeton aurait-il dû raisonner? Vous pensez sans doute, ami lecteur, qu’il s’est dit: «Toute ma vie j’ai été comblé de bienfaits par P… Il a dépensé des dizaines de milliers de roubles pour mon éducation, pour mes gouvernantes, pour ma cure en Suisse. Aujourd’hui, je suis millionnaire, tandis que ce noble fils de P., innocent des fautes d’un père léger et oublieux, s’épuise à donner des leçons. Tout ce qui a été dépensé pour moi, aurait dû, en bonne équité, lui revenir. Ces sommes énormes sacrifiées pour moi ne m’appartiennent pas en réalité. Sans une erreur de l’aveugle fortune elles auraient dû aller au fils de P. C’est lui qui aurait dû en profiter, et non moi, car si P. me les a consacrées, ce n’est que par caprice, légèreté et oubli. Si j’étais un homme parfaitement noble, délicat et juste, je devrais donner au fils de mon bienfaiteur la moitié de mon héritage. Mais comme je suis surtout un homme économe et qui sait très bien que son obligation n’a pas de base juridique, je m’abstiendrai de partager mes millions. Toutefois ce serait de ma part une action trop vile et trop infâme ( le rejeton a oublié d’ajouter « et imprudente» ) que de ne pas lui rendre maintenant au moins les dizaines de milliers de roubles que son père a dépensés pour faire soigner mon idiotie. C’est une simple affaire de conscience et d’équité; car que serais-je devenu si P. n’avait pas pris mon éducation à sa charge et s’il s’était occupé de son fils et non de moi?»

«Mais non, messieurs! nos rejetons ne raisonnent pas de la sorte. Le croiriez-vous, ce rejeton élevé en Suisse resta insensible à tous les arguments de l’avocat qui, ayant consenti à prendre les intérêts du jeune homme par pure amitié et presque à l’encontre de la volonté de celui-ci, fit en vain valoir les préceptes de l’honneur, de la générosité, de la justice, et même le sentiment de l’intérêt le plus élémentaire.

«Cela ne serait rien encore; voici maintenant ce qui est véritablement impardonnable et que ne saurait excuser aucune maladie intéressante. Ce millionnaire, qui venait à peine de quitter les guêtres de son professeur, ne fut même pas capable de comprendre que ce noble jeune homme qui se tuait à la tâche ne s’adressait pas à sa pitié et ne sollicitait pas une aumône, mais exigeait une dette et que cette dette, pour être dépourvue de sanction juridique, n’en constituait pas moins une obligation de droit. Encore ne demandait-il rien par lui-même, puisque des amis intervenaient à sa place. Notre rejeton prit un air majestueux et, avec l’infatuation du millionnaire qui se croit tout permis, il tira un billet de cinquante roubles et en fit effrontément l’aumône au noble jeune homme. Vous ne le croyez pas, messieurs? Vous êtes indignés, révoltés; vous poussez des cris scandalisés! Et pourtant c’est bien ainsi qu’il a agi! Il va de soi que l’argent lui a été rendu séance tenante; on le lui a pour ainsi dire jeté à la figure.

«Quelle sera l’issue de cette affaire? Comme elle manque de fondement juridique, il ne reste qu’à en saisir l’opinion publique. Nous livrons donc cette histoire à nos lecteurs en leur garantissant son authenticité. Un de nos humoristes les plus connus a fait à ce propos une charmante épigramme, digne de trouver place parmi nos tableaux de mœurs non seulement de la province mais encore de la capitale; voici cette épigramme.

Durant cinq ans Léon [86] se pavana

Avec le manteau de Schneider [87] ,

Passant le temps comme de coutume

À toutes sortes de balivernes.

Revenu dans des guêtres trop étroites,

Il hérita d’un million.

Il récite ses prières en russe

Mais il a volé les étudiants.

Ayant terminé sa lecture, Kolia se hâta de passer le journal au prince et, sans proférer une parole, se réfugia dans un coin en cachant son visage entre ses mains. Il éprouvait un intolérable sentiment de honte, et son âme d’enfant, qui n’avait pas encore eu le temps de se familiariser avec les bassesses de la vie, était bouleversée au delà de toute expression. Il lui semblait qu’il venait de se passer quelque chose d’extraordinaire à la suite de quoi tout s’écroulait d’un coup autour de lui, et qu’il était en quelque sorte la cause de cette catastrophe, uniquement parce qu’il avait lu l’article à haute voix.

Or il se trouva que toutes les personnes présentes avaient éprouvé un sentiment du même genre.

Les demoiselles avaient une sensation de malaise et de vergogne. Elisabeth Prokofievna réprimait sa colère qui était extrême; peut-être se repentait-elle amèrement de s’être mêlée de cette affaire; pour le moment elle se taisait.

Quant au prince, il passait par les sentiments qu’éprouvent souvent en pareil cas les gens timides à l’excès: il concevait une telle honte de l’action d’autrui et se sentait si mortifié pour ses hôtes qu’il fut un moment sans oser même les regarder. Ptitsine, Barbe, Gania et même Lébédev, tous avaient l’air plus ou moins confondus. Le plus singulier était qu’Hippolyte et le «fils de Pavlistchev» paraissaient eux aussi passablement surpris; le neveu de Lébédev affectait une mine de mécontentement. Seul le boxeur avait gardé un calme parfait; il relevait ses moustaches avec importance et baissait un peu les yeux, non par gêne, mais au contraire par un sentiment de généreuse modestie, tempérant un triomphe trop visible. Il était évident que l’article lui plaisait énormément.

– Le diable sait d’où vient cette infamie! murmura Ivan Fiodorovitch; c’est à croire que cinquante laquais se sont associés pour composer une pareille ignominie.

– Permettez-moi de vous demander, mon cher monsieur, de quel droit vous émettez des suppositions aussi blessantes? déclara Hippolyte tout tremblant de colère.

– Pour un gentilhomme, général, c’est une offense… vous en conviendrez, un gentilhomme…, grogna le boxeur qui, tressaillant tout à coup, se mit à tordre ses moustaches de plus belle, tandis que ses épaules et son corps étaient secoués de frémissements.

– D’abord, je ne suis pas votre «cher monsieur»; secondement je n’ai aucune explication à vous donner, répondit sur un ton raide le général que cet incident avait vivement courroucé; sur quoi il se leva et, sans ajouter un mot, fit mine de descendre par la terrasse, mais resta sur la marche du haut, le dos tourné au public. Il était outré de voir qu’Elisabeth Prokofievna, même à ce moment, ne pensait pas à s’en aller.

– Messieurs, messieurs, laissez-moi enfin m’expliquer, s’écria le prince plein d’angoisse et d’émotion; faites-moi le plaisir de parler de façon que nous nous comprenions les uns les autres. Je n’ai rien à vous dire au sujet de cet article; n’y revenons pas; sachez seulement, messieurs, que son contenu est entièrement faux; je le dis parce que vous le savez aussi bien que moi; c’est même une honte. Et je serais stupéfait que l’un de vous en fût l’auteur.

– Jusqu’à ce moment je ne savais rien de cet article, déclara Hippolyte. Je ne l’approuve pas.

– Moi j’en connaissais l’existence, mais… je n’aurais pas conseillé de le publier; c’était prématuré, ajouta le neveu de Lébédev.

– Et moi je le connaissais, mais c’est mon droit… je…, balbutia «le fils de Pavlistchev».

– Comment, c’est vous qui avez inventé tout cela? demanda le prince en examinant Bourdovski avec curiosité. Ce n’est pas possible!

– On pourrait vous dénier le droit de poser de semblables questions, fit remarquer le neveu de Lébédev.

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