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Fedor Dostoïevski: L’Idiot. Tome I

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Fedor Dostoïevski L’Idiot. Tome I

L’Idiot. Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Le prince Mychkine est un être fondamentalement bon, mais sa bonté confine à la naïveté et à l'idiotie, même s'il est capable d'analyses psychologiques très fines. Après avoir passé sa jeunesse en Suisse dans un sanatorium pour soigner son épilepsie (maladie dont était également atteint Dostoïevski) doublée d'une sorte d'autisme, il retourne en Russie pour pénétrer les cercles fermés de la société russe. Lors de la soirée d'anniversaire de Nastassia Filippovna, le prince Mychkine voit un jeune bourgeois, Parfen Semenovitch Rogojine arriver ivre et offrir une forte somme d'argent à la jeune femme pour qu'elle le suive. Le prince perçoit le désespoir de Nastasia Philippovna, en tombe maladivement amoureux, et lui propose de l'épouser. Après avoir accepté son offre, elle s'enfuit pourtant avec Rogojine. Constatant leur rivalité, Rogojine tente de tuer le prince mais ce dernier est paradoxalement sauvé par une crise d'épilepsie qui le fait s'écrouler juste avant le meurtre… Ayant créé des liens auprès de la famille Epantchine, il fait la connaissance d'une société petersbourgeoise mêlant des bourgeois, des ivrognes, des anciens militaires et des fonctionnaires fielleux. Se trouvant du jour au lendemain à la tête d'une grande fortune, il avive la curiosité de la société pétersbourgeoise et vient s'installer dans un lieu de villégiature couru, le village de Pavlovsk…

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Son voisin, l’homme en touloupe [4], avait observé tous ces détails, un peu par désœuvrement. Il finit par l’interroger tandis que son sourire exprimait la satisfaction indiscrète et mal contenue que l’homme éprouve à la vue des misères du prochain:

– Il fait froid, hein?

Et son mouvement d’épaules ébaucha un frisson.

– Oh oui! répondit l’interpellé avec une extrême complaisance. Et remarquez qu’il dégèle. Que serait-ce s’il gelait à pierre fendre! Je ne m’imaginais pas qu’il fît si froid dans notre pays. J’ai perdu l’habitude de ce climat.

– Vous venez sans doute de l’étranger?

– Oui, je viens de Suisse.

– Diable, vous venez de loin!

L’homme aux cheveux noirs sifflota et se mit à rire. La conversation s’engagea. Le jeune homme blond au manteau suisse répondait avec une étonnante obligeance à toutes les questions de son voisin, sans paraître s’apercevoir du caractère déplacé et oiseux de certaines de ces questions, ni du ton négligent sur lequel elles étaient posées. Il expliqua notamment qu’il avait passé plus de quatre ans hors de Russie et qu’on l’avait envoyé à l’étranger pour soigner une affection nerveuse assez étrange, dans le genre du haut mal ou de la danse de Saint-Guy, qui se manifestait par des tremblements et des convulsions. Ces explications firent sourire son compagnon à diverses reprises, et surtout, lorsque à la question: «Êtes-vous guéri?» il répondit:

– Oh non! on ne m’a pas guéri.

– Alors vous avez dépensé votre argent en pure perte.

Et le jeune homme brun ajouta avec aigreur:

– C’est comme cela que nous nous laissons exploiter par les étrangers.

– C’est bien vrai! s’exclama un personnage mal vêtu, âgé d’une quarantaine d’années, qui était assis à côté d’eux et avait l’air d’un gratte-papier; il était puissamment bâti et exhibait un nez rouge au milieu d’une face bourgeonnée. – C’est parfaitement vrai, messieurs, continua-t-il; c’est ainsi que les étrangers grugent les Russes et soutirent notre argent.

– Oh! vous vous trompez complètement en ce qui me concerne, repartit le jeune homme sur un ton doux et conciliant. Évidemment, je ne suis pas à même de discuter, parce que je ne connais pas tout ce qu’il y aurait à dire sur la question. Mais, après m’avoir entretenu à ses frais pendant près de deux ans, mon médecin s’est saigné à blanc pour me procurer l’argent nécessaire à mon retour.

– Il n’y avait donc personne qui pût payer pour vous? demanda le jeune homme brun.

– Hé non! M. Pavlistchev, qui pourvoyait à mon entretien là-bas, est mort il y a deux ans. Je me suis alors adressé ici à la générale Epantchine, qui est ma parente éloignée, mais je n’ai reçu aucune réponse. Alors je reviens au pays.

– Et où comptez-vous aller?

– Vous voulez dire: où je compte descendre? Ma foi, je n’en sais encore rien…

– Vous n’êtes guère fixé.

Et les deux auditeurs partirent d’un nouvel éclat de rire.

– Ce petit paquet contient sans doute tout votre avoir? demanda le jeune homme brun.

– Je le parierais, ajouta le tchinovnik [5]au nez rubicond, d’un air très satisfait. Et je présume que vous n’avez pas d’autres effets aux bagages. D’ailleurs pauvreté n’est pas vice, cela va sans dire.

C’était également vrai: le jeune homme blond en convint avec infiniment de bonne grâce.

Ses deux voisins donnèrent libre cours à leur envie de rire. Le propriétaire du petit paquet se mit à rire aussi en les regardant, ce qui accrut leur hilarité. Le bureaucrate reprit:

– Votre petit paquet a tout de même une certaine importance. Sans doute, on peut parier qu’il ne contient pas des rouleaux de pièces d’or, telles que napoléons, frédérics ou ducats de Hollande. Il est facile de le conjecturer, rien qu’à voir vos guêtres qui recouvrent des souliers de forme étrangère. Cependant si, en sus de ce petit paquet, vous avez une parente telle que la générale Epantchine, alors le petit paquet lui-même acquiert une valeur relative. Ceci, bien entendu, dans le cas où la générale serait effectivement votre parente et s’il ne s’agit pas d’une erreur imputable à la distraction, travers fort commun, surtout chez les gens imaginatifs.

– Vous êtes encore dans le vrai! s’écria le jeune homme blond. En effet, je suis presque dans l’erreur. Entendez que la générale est à peine ma parente; aussi ne suis-je nullement étonné qu’elle n’ait jamais répondu à ma lettre de Suisse. Je m’y attendais.

– Vous avez gaspillé votre argent en frais de poste. Hum… Au moins on peut dire que vous avez de la candeur et de la sincérité, ce qui est à votre éloge… Quant au général Epantchine, nous le connaissons, en ce sens que c’est un homme connu de tout le monde. Nous avons aussi connu feu M. Pavlistchev, qui vous a entretenu en Suisse, si toutefois il s’agit de Nicolas Andréïévitch Pavlistchev, car ils étaient deux cousins de ce nom. L’un vit toujours en Crimée; quant à Nicolas Andréïévitch Pavlistchev, le défunt, c’était un homme respectable, qui avait de hautes relations et dont on estimait jadis la fortune à quatre mille âmes [6].

– C’est bien cela: on l’appelait Nicolas Andréïévitch Pavlistchev.

Ayant ainsi répondu, le jeune homme attacha un regard scrutateur sur ce monsieur qui paraissait tout savoir.

Les gens prêts à renseigner sur toute chose se rencontrent parfois, voire assez fréquemment, dans une certaine classe de la société. Ils savent tout, parce qu’ils concentrent dans une seule direction les facultés inquisitoriales de leur esprit. Cette habitude est naturellement la conséquence d’une absence d’intérêts vitaux plus importants, comme dirait un penseur contemporain. Du reste, en les qualifiant d’omniscients, on sous-entend que le domaine de leur science est assez limité. Ils vous diront par exemple qu’un tel sert à tel endroit, qu’il a pour amis tels et tels; que sa fortune est de tant. Ils vous citeront la province dont ce personnage a été gouverneur, la femme qu’il a épousée, le montant de la dot qu’elle lui a apportée, ses liens de parenté, et toute sorte de renseignements du même acabit. La plupart du temps ces «je sais tout» vont les coudes percés et touchent des appointements de dix-sept roubles par mois. Ceux dont ils connaissent si bien les tenants sont loin de se douter des mobiles d’une pareille curiosité. Pourtant, bien des gens de cette espèce se procurent une véritable jouissance en acquérant un savoir qui équivaut à une véritable science et que leur fierté élève au rang d’une satisfaction esthétique D’ailleurs cette science a ses attraits. J’ai connu des savants, des écrivains, des poètes, des hommes politiques qui y ont puisé une vertu d’apaisement, qui en ont fait le but de leur vie et qui lui ont dû les seuls succès de leur carrière.

Pendant le colloque, le jeune homme brun bâillait, jetait des regards désœuvrés par la fenêtre et semblait impatient d’arriver. Son extrême distraction tournait à l’anxiété et à l’extravagance: parfois, il regardait sans voir, écoutait sans entendre et, s’il lui arrivait de rire, il ne se rappelait plus le motif de sa gaîté.

– Mais permettez, avec qui ai-je l’honneur…? demanda soudain l’homme au visage bourgeonné en se tournant vers le propriétaire du petit paquet.

– Je suis le prince Léon Nicolaïévitch Muichkine, répondit le jeune homme avec beaucoup d’empressement.

– Le prince Muichkine? Léon Nicolaïévitch? Connais pas. Je n’en ai même pas entendu parler, répliqua le tchinovnik d’un air songeur. Ce n’est pas le nom qui m’étonne. C’est un nom historique; on le trouve ou on doit le trouver dans l’Histoire de Karamzine [7]. Je parle de votre personne et je crois bien, au surplus, qu’on ne rencontre plus aujourd’hui nulle part de prince de ce nom; le souvenir s’en est éteint.

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