Fedor Dostoïevski - L’Idiot. Tome I

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Le prince Mychkine est un être fondamentalement bon, mais sa bonté confine à la naïveté et à l'idiotie, même s'il est capable d'analyses psychologiques très fines. Après avoir passé sa jeunesse en Suisse dans un sanatorium pour soigner son épilepsie (maladie dont était également atteint Dostoïevski) doublée d'une sorte d'autisme, il retourne en Russie pour pénétrer les cercles fermés de la société russe. Lors de la soirée d'anniversaire de Nastassia Filippovna, le prince Mychkine voit un jeune bourgeois, Parfen Semenovitch Rogojine arriver ivre et offrir une forte somme d'argent à la jeune femme pour qu'elle le suive. Le prince perçoit le désespoir de Nastasia Philippovna, en tombe maladivement amoureux, et lui propose de l'épouser. Après avoir accepté son offre, elle s'enfuit pourtant avec Rogojine. Constatant leur rivalité, Rogojine tente de tuer le prince mais ce dernier est paradoxalement sauvé par une crise d'épilepsie qui le fait s'écrouler juste avant le meurtre… Ayant créé des liens auprès de la famille Epantchine, il fait la connaissance d'une société petersbourgeoise mêlant des bourgeois, des ivrognes, des anciens militaires et des fonctionnaires fielleux. Se trouvant du jour au lendemain à la tête d'une grande fortune, il avive la curiosité de la société pétersbourgeoise et vient s'installer dans un lieu de villégiature couru, le village de Pavlovsk…

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– Mais, maman, dit Adélaïde qui avait entre temps disposé son chevalet, c’est une drôle d’idée que de faire raconter quelque chose de cette manière-là!

La jeune fille prit ses pinceaux et sa palette et se remit à un travail commencé depuis longtemps qui consistait à reproduire un paysage d’après une estampe. Alexandra et Aglaé s’assirent toutes deux sur un petit canapé et, les bras croisés, se disposèrent à écouter la conversation. Le prince remarqua que l’attention générale était concentrée sur lui.

– Moi, je serais incapable de rien raconter si on me l’ordonnait ainsi, observa Aglaé.

– Pourquoi? Qu’y a-t-il d’étrange? Pourquoi se refuserait-il à raconter? Il a une langue pour s’en servir. Je veux savoir s’il a le don de la parole. Racontez-nous n’importe quoi. Parlez-nous de ce qui vous a plu en Suisse et de vos premières impressions. Vous allez voir qu’il va commencer tout de suite et s’en tirer fort bien.

– Ma première impression fut vive,… dit le prince.

– Vous voyez comme il se lance, interrompit avec pétulance Elisabeth Prokofievna en s’adressant à ses filles.

– Laissez-le au moins parler, maman, coupa Alexandra, qui chuchota à l’oreille d’Aglaé: ce prince est peut-être un malin, et nullement un idiot.

– Sûrement; il y a un moment que je m’en doute, répondit Aglaé. C’est bien vilain de sa part de jouer la comédie. Où veut-il en venir par là?

– Ma première impression fut très vive, répéta le prince. Quand on me fit quitter la Russie et voyager à travers diverses villes d’Allemagne, je regardai tout sans mot dire et je me rappelle même n’avoir alors posé aucune question. J’avais eu précédemment une série de violentes attaques de mon mal et j’avais beaucoup souffert; chaque fois que la maladie s’aggravait et que les accès devenaient plus fréquents, je tombais dans l’hébétude et perdais complètement la mémoire. Mon esprit continuait à travailler, mais le cours logique de mes pensées était en quelque sorte interrompu. Je n’arrivais pas à réunir plus de deux ou trois idées à la suite. C’est l’impression qui m’en reste. Quand les accès se calmaient, je recouvrais la santé et la force que vous me voyez à présent. Je me souviens de la tristesse intolérable qui m’envahissait; j’avais envie de pleurer; tout m’étonnait et m’inquiétait. Ce qui m’oppressait affreusement, c’était la sensation que tout m’était étranger. Je comprenais que l’étranger me tuait. Je me rappelle être sorti complètement de ces ténèbres le soir où, arrivant à Bâle, je mis le pied sur le col de la Suisse; je m’éveillai en entendant braire un âne au marché. Cet âne me fit une profonde impression et, je ne sais pourquoi, un plaisir extrême; dès ce moment une clarté soudaine se produisit dans mon esprit.

– Un âne? Voilà qui est singulier, observa la générale. Après tout, il n’y a là rien de singulier; peut-être que l’une ou l’autre d’entre nous pourrait s’enticher d’un âne, ajouta-t-elle en jetant un regard courroucé sur ses filles qui riaient. – Cela s’est vu dans la mythologie. Continuez, prince.

– Depuis lors, j’ai une très vive sympathie pour les ânes. C’est même chez moi une affection spéciale. Je me mis à m’enquérir à leur sujet, car jusque-là je ne savais rien d’eux. Je me convainquis rapidement que c’étaient des animaux très utiles, laborieux, robustes, patients, peu coûteux et endurants. À travers cet animal ma sympathie alla à la Suisse tout entière, en sorte que ma mélancolie se dissipa complètement.

– Tout cela est fort curieux, mais laissons-là cet âne et passons à un autre sujet. Qu’as-tu à rire sans cesse, Aglaé? et toi, Adélaïde? Le prince a parlé de l’âne d’une façon charmante. Il l’a vu, cet âne; et toi, qu’est-ce que tu as vu? Tu n’es pas allée à l’étranger!

– Mais maman, j’ai vu un âne, dit Adélaïde.

– Et moi j’en ai entendu un, ajouta Aglaé.

Les trois jeunes filles partirent d’un nouvel éclat de rire. Le prince rit avec elles.

– C’est très mal de votre part, remarqua la générale. Excuse-les, prince; au fond ce sont de bonnes filles. Je me dispute constamment avec elles, mais je les aime. Elles sont légères, inconséquentes, extravagantes.

– Pourquoi cela? reprit le prince en riant; j’en aurais fait autant à leur place. Néanmoins je garde mon opinion sur l’âne: il est utile et bon garçon.

– Et vous, prince, êtes-vous bon? Je vous pose cette question par pure curiosité, fit Elisabeth Prokofievna.

La question souleva derechef un éclat de rire unanime.

– Voilà encore ce maudit âne qui leur revient en tête; moi, je n’y pensais même plus! s’écria-t-elle. Croyez bien, prince, que je ne voulais faire aucune…

– Aucune allusion? Oh! j’en suis bien persuadé.

Et le prince fut pris d’un rire interminable.

– Vous avez raison de rire. Je vois que vous êtes un très bon jeune homme, dit la générale.

– Je ne le suis pas toujours, répliqua le prince.

– Et moi je suis bonne, déclara-t-elle de but en blanc. Si vous voulez même, je suis toujours bonne; c’est là mon unique défaut, car il ne faut pas toujours être bonne. Je m’irrite très souvent contre mes filles et plus encore contre Ivan Fiodorovitch; mais le plus désagréable, c’est que je ne suis jamais si bonne que lorsque je suis en colère. Tenez, il y a un moment, avant votre entrée, j’ai eu un accès d’humeur et j’ai fait semblant de ne rien comprendre et de ne pouvoir, rien comprendre. Cela m’arrive; je deviens alors comme une enfant. Aglaé m’a donné une leçon: merci, Aglaé. D’ailleurs tout cela ne rime à rien. Je ne suis pas si bête que j’en ai l’air et que mes filles veulent le faire croire. J’ai du caractère et je ne suis pas trop timide. Et du reste je parle de tout cela sans malice. Approche, Aglaé, et embrasse-moi… Maintenant assez de tendresses, dit-elle à Aglaé qui l’embrassait affectueusement sur les lèvres et sur la main. – Continuez, prince. Peut-être vous rappellerez-vous quelque chose d’encore plus intéressant que l’histoire de l’âne.

– Je répète que je ne comprends pas que l’on puisse ainsi raconter quelque chose au pied levé, fit de nouveau observer Adélaïde. Moi, je resterais coite.

– Le prince trouvera quelque chose car il est extrêmement intelligent; il l’est au moins dix fois plus que toi, et peut-être même douze. Après cela, j’espère que tu le sentiras. Prouvez-leur, prince, que j’ai raison; continuez. Nous pouvons enfin laisser l’âne de côté, voyons, en dehors de l’âne, qu’avez-vous vu à l’étranger?

– Mais l’histoire de l’âne n’était pas dénuée de sens, observa Alexandra. Le prince nous a exposé d’une manière très intéressante son état morbide et le choc extérieur à la suite duquel il a repris goût à la vie. J’ai toujours éprouvé le désir de me renseigner sur les circonstances dans lesquelles les gens perdent la raison puis la recouvrent, surtout lorsque ces phénomènes se produisent soudainement.

– N’est-ce pas? n’est-ce pas? s’exclama la générale avec vivacité. Je vois que, toi aussi, tu as parfois de l’esprit; mais trêve de rire! Vous en étiez resté, prince, il me semble, à la description de la nature en Suisse.

– Nous arrivâmes à Lucerne et on m’emmena sur le lac. J’en admirai la beauté mais j’éprouvai en même temps un sentiment très pénible, dit le prince.

– Pourquoi? demanda Alexandra.

– Je ne me l’explique pas. J’ai toujours ce sentiment pénible et inquiet lorsque je contemple pour la première fois un site de ce genre: j’en saisis la beauté, mais elle m’angoisse. Au surplus, j’étais encore malade à ce moment.

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