Виктор Гюго - Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris]

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Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris]: краткое содержание, описание и аннотация

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Знаменитый роман Виктора Гюго «Собор Парижской Богоматери» десятки раз экранизировался, ставился на сцене, в том числе и в жанре мюзикла – последняя такая постановка, как известно, стала одной из самых популярных в мире.
В основе романа увлекательный сюжет, история любви горбуна Квазимодо к прекрасной Эсмеральде. Следить за всеми поворотами фабулы (а она в романе весьма причудлива) доставляет такое же удовольствие, как и язык самого писателя, его умение соединять высокую романтику с шуткой и мягкой иронией; особенно это чувствуешь, когда читаешь книгу по-французски.
В настоящем издании текст романа несколько сокращен и снабжен комментариями, главным образом касающимися исторических реалий и некоторых языковых сложностей. В конце дан небольшой французско-русский словарь.

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De là mille illusions d’optique, mille aberrations de jugement, mille écarts où divaguait sa pensée, tantôt folle, tantôt idiote.

Le premier effet de cette fatale organisation, c’était de troubler le regard qu’il jetait sur les choses. Il n’en recevait presque aucune perception immédiate. Le monde extérieur lui semblait beaucoup plus loin qu’à nous.

Le second effet de son malheur, c’était de le rendre méchant.

Il était méchant en effet, parce qu’il était sauvage; il était sauvage parce qu’il était laid, il y avait une logique dans sa nature comme dans la nôtre.

Sa force, si extraordinairement développée, était une cause de plus de méchanceté. Malus puer robustus [28] Malus puer robustus. – ( лат. ) «Крепкий малый злобен». , dit Hobbes.

D’ailleurs, il faut lui rendre cette justice, la méchanceté n’était peut-être pas innée en lui. Dès ses premiers pas parmi les hommes, il s’était senti, puis il s’était vu conspué, flétri, repoussé. La parole humaine pour lui, c’était toujours une raillerie ou une malédiction. En grandissant il n’avait trouvé que la haine autour de lui. Il l’avait prise. Il avait gagné la méchanceté générale. Il avait ramassé l’arme dont on l’avait blessé.

Et la cathédrale ne lui était pas seulement la société, mais encore l’univers, mais encore toute la nature. Ce qu’il aimait avant tout dans l’édifice maternel, ce qui réveillait son âme et lui faisait ouvrir ses pauvres ailes qu’elle tenait si misérablement reployées dans sa caverne, ce qui le rendait parfois heureux, c’étaient les cloches. Il les aimait, les caressait, leur parlait, les comprenait. Depuis le carillon de l’aiguille de la croisée jusqu’à la grosse cloche du portail, il les avait toutes en tendresse. Il est vrai que leur voix était la seule qu’il pût entendre encore.

À tel point que pour ceux qui savent que Quasimodo a existé, Notre-Dame est aujourd’hui déserte, inanimée, morte. On sent qu’il y a quelque chose de disparu. Ce corps immense est vide; c’est un squelette; l’esprit l’a quitté, on en voit la place, et voilà tout. C’est comme un crâne où il y a encore des trous pour les yeux, mais plus de regard.

IV

Le chien et son maître

Il y avait pourtant une créature humaine que Quasimodo exceptait de sa malice et de sa haine pour les autres, et qu’il aimait autant, plus peut-être que sa cathédrale; c’était Claude Frollo.

La chose était simple. Claude Frollo l’avait recueilli, l’avait adopté, l’avait nourri, l’avait élevé. Tout petit, c’est dans les jambes de Claude Frollo qu’il avait coutume de se réfugier quand les chiens et les enfants aboyaient après lui. Claude Frollo lui avait appris à parler, à lire, à écrire. Claude Frollo enfin l’avait fait sonneur de cloches. Or, donner la grosse cloche en mariage à Quasimodo, c’était donner Juliette à Roméo.

Aussi la reconnaissance de Quasimodo était-elle profonde, passionnée, sans borne; et quoique le visage de son père adoptif fût souvent brumeux et sévère, quoique sa parole fût habituellement brève, dure, impérieuse, jamais cette reconnaissance ne s’était démentie un seul instant. L’archidiacre avait en Quasimodo l’esclave le plus soumis, le valet le plus docile, le dogue le plus vigilant. Quand le pauvre sonneur de cloches était devenu sourd, il s’était établi entre lui et Claude Frollo une langue de signes, mystérieuse et comprise d’eux seuls. De cette façon l’archidiacre était le seul être humain avec lequel Quasimodo eût conservé communication. Il n’était en rapport dans ce monde qu’avec deux choses, Notre-Dame et Claude Frollo.

Rien de comparable à l’empire de l’archidiacre sur le sonneur, à l’attachement du sonneur pour l’archidiacre. Il eût suffi d’un signe de Claude et de l’idée de lui faire plaisir pour que Quasimodo se précipitât du haut des tours de Notre-Dame. Nous dirons donc que Quasimodo aimait l’archidiacre comme jamais chien, jamais cheval, jamais éléphant n’a aimé son maître.

V

Suite de Claude Frollo

En 1482, Quasimodo avait environ vingt ans, Claude Frollo environ trente-six: l’un avait grandi, l’autre avait vieilli.

Claude Frollo n’était plus le simple écolier du collège Torchi, le tendre protecteur d’un petit enfant, le jeune et rêveur philosophe qui savait beaucoup de choses et qui en ignorait beaucoup. C’était un prêtre austère, grave, morose; un chargé d’âmes. C’était un personnage imposant et sombre devant lequel tremblaient les enfants de chœur en aube et en jaquette, les machicots, les confrères de Saint-Augustin, les clercs matutinels de Notre-Dame, quand il passait lentement sous les hautes ogives du chœur, majestueux, pensif, les bras croisés et la tête tellement ployée sur la poitrine qu’on ne voyait de sa face que son grand front chauve.

Dom Claude Frollo n’avait abandonné du reste ni la science, ni l’éducation de son jeune frère, ces deux occupations de sa vie. Mais avec le temps il s’était mêlé quelque amertume à ces choses si douces. Le petit Jehan Frollo, surnommé du Moulin à cause du lieu où il avait été nourri, n’avait pas grandi dans la direction que Claude avait voulu lui imprimer. Le grand frère comptait sur un élève pieux, docile, docte, honorable. Or le petit frère, comme ces jeunes arbres qui trompent l’effort du jardinier et se tournent opiniâtrement du côté d’où leur viennent l’air et le soleil, le petit frère ne croissait et ne multipliait, ne poussait de belles branches touffues et luxuriantes que du côté de la paresse, de l’ignorance et de la débauche. C’était un vrai diable, fort désordonné, ce qui faisait froncer le sourcil à dom Claude, mais fort drôle et fort subtil, ce qui faisait sourire le grand frère. Claude l’avait confié à ce même collège de Torchi où il avait passé ses premières années dans l’étude et le recueillement; et c’était une douleur pour lui que ce sanctuaire autrefois édifié du nom de Frollo en fût scandalisé aujourd’hui. Il en faisait quelquefois à Jehan de fort sévères et de fort longs sermons, que celui-ci essuyait intrépidement. Après tout, le jeune vaurien avait bon cœur, comme cela se voit dans toutes les comédies. Mais, le sermon passé, il n’en reprenait pas moins tranquillement le cours de ses séditions et de ses énormités.

Comme Claude Frollo avait parcouru dès sa jeunesse le cercle presque entier des connaissances humaines positives, extérieures et licites, force lui fut, à moins de s’arrêter ubi defuit orbis [29] ubi defuit orbis – ( лат. ) где замыкается круг ( имеется в виду «круг знаний», которым обучали в древности и в средние века ) , force lui fut d’aller plus loin et de chercher d’autres aliments à l’activité insatiable de son intelligence. Il avait, disait-on, goûté successivement toutes les pommes de l’arbre de l’intelligence, et, faim ou dégoût, il avait fini par mordre au fruit défendu.

Il est certain qu’on l’avait vu souvent longer la rue des Lombards et entrer furtivement dans une petite maison qui faisait le coin de la rue des Écrivains et de la rue Marivault. C’était la maison que Nicolas Flamel avait bâtie, où il était mort vers 1417, et qui, toujours déserte depuis lors, commençait déjà à tomber en ruine, tant les hermétiques et les souffleurs de tous les pays en avaient usé les murs rien qu’en y gravant leurs noms. Quelques voisins même affirmaient avoir vu une fois par un soupirail l’archidiacre Claude creusant, remuant et bêchant la terre dans ces deux caves dont les jambes étrières avaient été barbouillées de vers et d’hiéroglyphes sans nombre par Nicolas Flamel lui-même. On supposait que Flamel avait enfoui la pierre philosophale dans ces caves.

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