Виктор Гюго - Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris]

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Собор Парижской Богоматери [Notre-Dame de Paris]: краткое содержание, описание и аннотация

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Знаменитый роман Виктора Гюго «Собор Парижской Богоматери» десятки раз экранизировался, ставился на сцене, в том числе и в жанре мюзикла – последняя такая постановка, как известно, стала одной из самых популярных в мире.
В основе романа увлекательный сюжет, история любви горбуна Квазимодо к прекрасной Эсмеральде. Следить за всеми поворотами фабулы (а она в романе весьма причудлива) доставляет такое же удовольствие, как и язык самого писателя, его умение соединять высокую романтику с шуткой и мягкой иронией; особенно это чувствуешь, когда читаешь книгу по-французски.
В настоящем издании текст романа несколько сокращен и снабжен комментариями, главным образом касающимися исторических реалий и некоторых языковых сложностей. В конце дан небольшой французско-русский словарь.

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L’égyptienne ouvrit ses grands yeux. « Je ne sais pas ce que vous voulez dire.

– Eh quoi! reprit Gringoire, s’échauffant de plus en plus, et songeant qu’il n’avait affaire après tout qu’à une vertu de la Cour des Miracles, ne suis-je pas à toi, douce amie? n’es-tu pas à moi? »

Et, tout ingénument, il lui prit la taille.

Le corsage de la bohémienne glissa dans ses mains comme la robe d’une anguille. Elle sauta d’un bond à l’autre bout de la cellule, se baissa, et se redressa, avec un petit poignard à la main, avant que Gringoire eût eu seulement le temps de voir d’où ce poignard sortait; irritée et fière, les lèvres gonflées, les narines ouvertes, les joues rouges comme une pomme d’api, les prunelles rayonnantes d’éclairs. En même temps, la chevrette blanche se plaça devant elle, et présenta à Gringoire un front de bataille, hérissé de deux cornes jolies, dorées et fort pointues. Tout cela se fit en un clin d’œil.

La demoiselle se faisait guêpe et ne demandait pas mieux que de piquer.

Notre philosophe resta interdit, promenant tour à tour de la chèvre à la jeune fille des regards hébétés.

« Sainte Vierge! dit-il enfin quand la surprise lui permit de parler, voilà deux luronnes! »

La bohémienne rompit le silence de son côté.

« Il faut que tu sois un drôle bien hardi!

– Pardon, mademoiselle, dit Gringoire en souriant. Mais pourquoi donc m’avez-vous pris pour mari?

– Fallait-il te laisser pendre?

– Ainsi, reprit le poète un peu désappointé dans ses espérances amoureuses, vous n’avez eu d’autre pensée en m’épousant que de me sauver du gibet?

– Et quelle autre pensée veux-tu que j’aie eue? »

Gringoire se mordit les lèvres. « Allons, dit-il, je suis pas encore si triomphant en Cupido que je croyais. Mais alors, à quoi bon avoir cassé cette pauvre cruche? »

Cependant le poignard de la Esmeralda et les cornes de la chèvre étaient toujours sur la défensive.

« Mademoiselle Esmeralda, dit le poète, capitulons. Je vous jure sur ma part de paradis de ne pas vous approcher sans votre congé et permission; mais donnez-moi à souper. »

L’égyptienne ne répondit pas. Elle fit sa petite moue dédaigneuse, dressa la tête comme un oiseau, puis éclata de rire, et le poignard mignon disparut comme il était venu, sans que Gringoire pût voir où l’abeille cachait son aiguillon.

Un moment après, il y avait sur la table un pain de seigle, une tranche de lard, quelques pommes ridées et un broc de cervoise. Gringoire se mit à manger avec emportement. À entendre le cliquetis furieux de sa fourchette de fer et de son assiette de faïence, on eût dit que tout son amour s’était tourné en appétit.

La jeune fille assise devant lui le regardait faire en silence, visiblement préoccupée d’une autre pensée à laquelle elle souriait de temps en temps, tandis que sa douce main caressait la tête intelligente de la chèvre mollement pressée entre ses genoux.

Gringoire hasarda une question délicate.

« Vous ne voulez donc pas de moi pour votre mari? »

La jeune fille le regarda fixement, et dit: « Non.

– Pour votre amant? » reprit Gringoire.

Elle fit sa moue, et répondit: « Non.

– Pour votre ami? » poursuivit Gringoire.

Elle le regarda encore fixement, et dit après un moment de réflexion: « Peut-être. »

Ce peut-être , si cher aux philosophes, enhardit Gringoire.

« Savez-vous ce que c’est que l’amitié? demanda-t-il.

– Oui, répondit l’égyptienne. C’est être frère et sœur, deux âmes qui se touchent sans se confondre, les deux doigts de la main.

– Et l’amour? poursuivit Gringoire.

– Oh! l’amour! dit-elle, et sa voix tremblait, et son œil rayonnait. C’est être deux et n’être qu’un. Un homme et une femme qui se fondent en un ange. C’est le ciel. »

Gringoire n’en poursuivit pas moins.

« Comment faut-il donc être pour vous plaire?

– Il faut être homme.

– Et moi, dit-il, qu’est-ce que je suis donc?

– Un homme a le casque en tête, l’épée au poing et des éperons d’or aux talons.

– Bon, dit Gringoire, sans le cheval point d’homme. – Aimez-vous quelqu’un?

– D’amour?

– D’amour. »

Elle resta un moment pensive, puis elle dit avec une expression particulière: « Je saurai cela bientôt.

– Pourquoi pas ce soir? reprit alors tendrement le poète. Pourquoi pas moi? »

Elle lui jeta un coup d’œil grave.

« Je ne pourrai aimer qu’un homme qui pourra me protéger. »

Gringoire rougit et se le tint pour dit. Il était évident que la jeune fille faisait allusion au peu d’appui qu’il lui avait prêté dans la circonstance critique où elle s’était trouvée deux heures auparavant. Ce souvenir, effacé par ses autres aventures de la soirée, lui revint. Il se frappa le front.

« À propos, mademoiselle, j’aurais dû commencer par là. Pardonnez-moi mes folles distractions. Comment donc avez-vous fait pour échapper aux griffes de Quasimodo? »

Cette question fit tressaillir la bohémienne.

« Oh! l’horrible bossu! dit-elle en se cachant le visage dans ses mains; et elle frissonnait comme dans un grand froid.

– Horrible en effet! dit Gringoire qui ne lâchait pas son idée; mais comment avez-vous pu lui échapper? »

La Esmeralda sourit, soupira, et garda le silence.

« Pourquoi vous appelle-t-on la Esmeralda? demanda le poète.

– Je n’en sais rien.

– Mais encore? »

Elle tira de son sein une espèce de petit sachet oblong suspendu à son cou par une chaîne de grains d’adrézarach. Ce sachet exhalait une forte odeur de camphre. Il était recouvert de soie verte, et portait à son centre une grosse verroterie verte, imitant l’émeraude [22] Эсмеральда (esmeralda) по-испански означает «изумруд». .

« C’est peut-être à cause de cela », dit-elle.

Gringoire voulut prendre le sachet. Elle recula. « N’y touchez pas. C’est une amulette; tu ferais mal au charme, ou le charme à toi. »

La curiosité du poète était de plus en plus éveillée.

« Qui vous l’a donnée? »

Elle mit un doigt sur sa bouche et cacha l’amulette dans son sein. Il essaya d’autres questions, mais elle répondait à peine.

« Que veut dire ce mot: la Esmeralda ?

– Je ne sais pas, dit-elle.

– À quelle langue appartient-il?

– C’est de l’égyptien, je crois.

– Je m’en étais douté, dit Gringoire, vous n’êtes pas de France?

– Je n’en sais rien.

« C’est bon, dit Gringoire. À quel âge êtes-vous venue en France?

– Toute petite.

– À Paris?

– L’an dernier.

– Cet homme que vous nommez le duc d’Égypte, c’est le chef de votre tribu?

– Oui.

– C’est pourtant lui qui nous a mariés », observa timidement le poète.

Elle fit sa jolie grimace habituelle. « Je ne sais seulement pas ton nom.

– Mon nom? si vous le voulez, le voici: Pierre Gringoire.

– J’en sais un plus beau, dit-elle.

– Mauvaise! reprit le poète. N’importe, vous ne m’irriterez pas. Tenez, vous m’aimerez peut-être en me connaissant mieux; et puis vous m’avez conté votre histoire avec tant de confiance que je vous dois un peu la mienne. Vous saurez donc que je m’appelle Pierre Gringoire. À six ans j’étais orphelin, n’ayant pour semelle à mes pieds que le pavé de Paris. À seize ans, j’ai voulu prendre un état. Successivement j’ai tâté de tout. Je me suis fait soldat; mais je n’étais pas assez brave. Je me suis fait moine; mais je n’étais pas assez dévot. Et puis, je bois mal. De désespoir, j’entrai apprenti parmi les charpentiers de la grande cognée; mais je n’étais pas assez fort. J’avais plus de penchant pour être maître d’école; il est vrai que je ne savais pas lire; mais ce n’est pas une raison. Je m’aperçus au bout d’un certain temps qu’il me manquait quelque chose pour tout; et voyant que je n’étais bon à rien, je me fis de mon plein gré poète et compositeur de rythmes. C’est un état qu’on peut toujours prendre quand on est vagabond, et cela vaut mieux que de voler, comme me le conseillaient quelques jeunes fils brigandiniers de mes amis. Je rencontrai par bonheur un beau jour dom Claude Frollo, le révérend archidiacre de Notre-Dame. Il prit intérêt à moi, et c’est à lui que je dois d’être aujourd’hui un véritable lettré, sachant le latin depuis les Offices de Cicero jusqu’au Mortuologe des pères célestins. C’est moi qui suis l’auteur du mystère qu’on a représenté aujourd’hui avec grand triomphe et grand concours de populace en pleine grand-salle du Palais. Vous voyez que je ne suis pas un méchant parti de mariage. Je sais bien des façons de tours fort avenants que j’enseignerai à votre chèvre. Enfin, je suis à vos ordres, moi, et mon esprit, et ma science, et mes lettres, prêt à vivre avec vous, damoiselle, comme il vous plaira, chastement ou joyeusement, mari et femme, si vous le trouvez bon, frère et sœur, si vous le trouvez mieux. »

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