Жорж Санд - Consuelo
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noble alliance...
--Avec la margrave douairière de Bareith, repartit assez brusquement le
baron de Kreutz, qui ne parut pas aussi ébloui de ce titre que le comte
s'y attendait.
--C'est la tante du roi de Prusse! reprit-il avec un peu d'emphase.
--Oui, oui, je le sais! répliqua l'officier prussien en prenant une large
prise de tabac.
--Et comme c'est une dame admirablement gracieuse et affable, continua le
comte, je ne doute pas qu'elle n'ait un plaisir infini à recevoir et à
traiter de braves serviteurs du roi son illustre neveu.
--Nous serions bien sensibles à un si grand honneur, dit le baron en
souriant; mais nous n'aurons pas le loisir d'en profiter. Nos devoirs nous
rappellent impérieusement à notre poste, et nous prendrons congé de Votre
Excellence ce soir même. En attendant, nous serions bien heureux d'admirer
cette belle résidence: le roi notre maître n'en a pas une qu'on puisse
comparer à celle-ci.»
Ce compliment rendit au Prussien toute la bienveillance du seigneur morave.
On se leva de table. Le Porpora, qui se souciait moins de la promenade que
de la répétition, voulut s'en dispenser.
«Non pas, dit le comte; promenade et répétition, tout cela se fera en même
temps; vous allez voir, mon maître.
Il offrit son bras à Consuelo et passant le premier:
«Pardonnez, Messieurs, dit-il, si je m'empare de la seule dame que nous
ayons ici dans ce moment: c'est le droit du seigneur. Ayez la bonté de me
suivre: je serai votre guide.
--Oserai-je vous demander, Monsieur, dit le baron de Kreutz, adressant pour
la première fois la parole au Porpora, quelle est cette aimable dame?
--Monsieur, répondit le Porpora qui était de mauvaise humeur, je suis
Italien, j'entends assez mal l'allemand, et le français encore moins.»
Le baron, qui jusque-là, avait toujours parlé français avec le comte, selon
l'usage de ce temps-là entre les gens du bel air, répéta sa demande en
italien.
«Cette aimable dame, qui n'a pas encore dit un mot devant vous, répondit
sèchement le Porpora, n'est ni margrave, ni douairière, ni princesse, ni
baronne, ni comtesse: c'est une chanteuse italienne qui ne manque pas d'un
certain talent.
--Je m'intéresse d'autant plus à la connaître et à savoir son nom, reprit
le baron en souriant de la brusquerie du maestro.
--C'est la Porporina, mon élève, répondit le Porpora.
--C'est une personne fort habile, dit-on, reprit l'autre, et qui est
attendue avec impatience à Berlin. Puisqu'elle est votre élève, je vois
que c'est à l'illustre maître Porpora que j'ai l'honneur de parler.
--Pour vous servir,» répliqua le Porpora d'un ton bref, en renfonçant sur
sa tête son chapeau qu'il venait de soulever, en réponse, au profond salut
du baron de Kreutz.
Celui-ci, le voyant si peu communicatif, le laissa avancer et se tint en
arrière avec son lieutenant. Le Porpora qui avait des yeux jusque derrière
la tête, vit qu'ils riaient ensemble en le regardant et en parlant de lui,
dans leur langue. Il en fut d'autant plus mal disposé pour eux, et ne leur
adressa pas même un regard durant toute la promenade.
CI.
On descendit une petite pente assez rapide au bas de laquelle on trouva une
rivière en miniature, qui avait été un joli torrent limpide et agité;
mais comme il fallait le rendre navigable, on avait égalisé son lit, adouci
sa pente, taillé proprement ses rives et troublé ses belles ondes par de
récents travaux. Les ouvriers étaient encore occupés à le débarrasser de
quelques roches que l'hiver y avait précipitées, et qui lui donnaient un
reste de physionomie: on s'empressait de la faire disparaître. Une gondole
attendait là les promeneurs, une vraie gondole que le comte avait fait
venir de Venise, et qui fit battre le coeur de Consuelo en lui rappelant
mille souvenirs gracieux et amers. On s'embarqua; les gondoliers étaient
aussi de vrais Vénitiens parlant leur dialecte; on les avait fait venir
avec la barque, comme de nos jours les nègres avec la girafe. Le comte
Hoditz, qui avait beaucoup voyagé, s'imaginait parler toutes les langues:
mais, quoiqu'il y mît beaucoup d'aplomb, et que, d'une voix haute, d'un ton
accentué, il donnât ses ordres aux gondoliers, ceux-ci l'eussent compris
avec peine, si Consuelo ne lui eût servi de truchement. Il leur fut enjoint
de chanter des vers du Tasse: mais ces pauvres diables, enroués par les
glaces du Nord, dépaysés et déroutés dans leurs souvenirs, donnèrent aux
Prussiens un fort triste échantillon de leur savoir-faire. Il fallut que
Consuelo leur soufflât chaque strophe, et promît de leur faire faire une
répétition des fragments qu'ils devaient chanter le lendemain à madame la
margrave.
Quand on eut navigué un quart d'heure dans un espace qu'on eût pu traverser
en trois minutes, mais où l'on avait ménagé au pauvre ruisseau contrarié
dans sa course mille détours insidieux, on arriva à la pleine mer. C'était
un assez vaste bassin où l'on débouqua à travers des massifs de cyprès et
de sapins, et dont le coup d'oeil inattendu était vraiment agréable. Mais
on n'eut pas le loisir de l'admirer. Il fallut s'embarquer sur un navire
de poche, où rien ne manquait; mâts, voiles, cordages, c'était un modèle
accompli de bâtiment avec tous ses agrès, et que le trop grand nombre de
matelots et de passagers faillit faire sombrer. Le Porpora y eut froid.
Les tapis étaient fort humides, et je crois bien que, malgré l'exacte
revue que M. le comte, arrivé de la veille, avait faite déjà de toutes
les pièces, l'embarcation faisait eau. Personne ne s'y sentait à l'aise,
excepté le comte, qui, par grâce d'état, ne se souciait jamais des petits
désagréments attachés à ses plaisirs, et Consuelo, qui commençait à
s'amuser beaucoup de la folie de son hôte. Une flotte proportionnée à ce
vaisseau de commandement vint se placer sous ses ordres, exécuta des
manoeuvres que le comte lui-même, armé d'un porte-voix, et debout sur
la poupe, dirigea fort sérieusement, se fâchant fort quand les choses
n'allaient point à son gré, et faisant recommencer la répétition. Ensuite
on voyagea de conserve aux sons d'une musique de cuivre abominablement
fausse, qui acheva d'exaspérer le Porpora.
«Passe pour nous faire geler et enrhumer, disait-il entre ses dents; mais
nous écorcher les oreilles à ce point, c'est trop fort!
--Voile pour le Péloponnèse!» s'écria le comte; et on cingla vers une rive
couronnée de menues fabriques imitant des temples grecs et d'antiques
tombeaux.
On se dirigeait sur une petite anse masquée par des rochers, et, lorsqu'on
en fut à dix pas, on fut accueilli par une décharge de coups de fusil. Deux
hommes tombèrent morts sur le tillac, et un jeune mousse fort léger, qui se
tenait dans les cordages, jeta un grand cri, descendit, ou plutôt se laissa
glisser adroitement, et vint se rouler au beau milieu de la société, en
hurlant qu'il était blessé et en cachant dans ses mains sa tête, soi-disant
fracassée d'une balle.
«Ici, dit le comte à Consuelo, j'ai besoin de vous pour une petite
répétition que je fais faire à mon équipage. Ayez la bonté de représenter
pour un instant le personnage de madame la margrave; et de commander à cet
enfant mourant ainsi qu'à ces deux morts, qui, par parenthèse sont fort
bêtement tombés, de se relever, d'être guéris à l'instant même, de prendre
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