Alphonse Allais - L’Affaire Blaireau

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L’Affaire Blaireau: краткое содержание, описание и аннотация

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Une erreur judiciaire à Montpaillard? La petite ville est en émoi: jamais un tel événement n'était venu troubler son paisible ennui provincial… Soudain, rien ne va plus! Une folie furieuse et contagieuse s'empare de ses habitants. Le maire est dépassé. Disputes… Empoignades… Manifestations… On veut renverser le gouvernement! Décidément, ce petit monde bien réglé ne tourne plus rond. Et c'est un braconnier débonnaire qui, sans le vouloir, sème une telle pagaille. Héros malgré lui, tour à tour brigand, bagnard, saint et martyr… Ce bougre de Blaireau n'en demandait pas tant! Sous la plume à la fois féroce et tendre d'Alphonse Allais, une satire sociale d'une brûlante actualité…
J'aimais bien le film avec Louis de Funes, j'ai adoré le livre, un petit chef d'oeuvre d'humour provincial, où le non sens prend le pas.

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– Oh! ma dette…

– Victor, conduisez notre ami Blaireau au vestiaire et remettez-lui les vêtements qu’il portait en arrivant ici.

– Bien, monsieur le directeur.

– Après quoi, Blaireau, vous me rejoindrez dans mon cabinet, où nous accomplirons les petites formalités en usage… Je vous regretterai, Blaireau.

– Moi aussi, monsieur le directeur.

– Et je garderai de vous un excellent souvenir. D’abord, vous êtes entré dans la prison de Montpaillard le même jour que moi… vous en sortez un peu avant…

– Je reviendrai vous voir de temps en temps, si vous le permettez.

– Vous me ferez toujours plaisir… J’aime à croire que cette petite mésaventure vous aura servi de leçon, et que, dorénavant, vous renoncerez tout à fait au braconnage.

– Oui, monsieur le directeur

– Et que vous vous montrerez plus respectueux envers l’autorité.

– Je vous le promets, monsieur le directeur.

– Le fait de rosser un garde champêtre n’est pas déshonorant, mais il est excessif.

– Je ne le ferai plus.

Mais soudain Blaireau frappa la table d’un grand coup de poing.

– Qu’avez-vous, Blaireau? fit Bluette étonné, vous êtes tout drôle.

– J’ai… j’ai, monsieur le directeur que… zut!.., j’ai que… je suis là à vous promettre de ne pas recommencer mais je n’ai rien fait… Je ne dis pas, parbleu! que je n’ai pas braconné de temps en temps, par-ci par-là, mais pour ce qui est d’avoir flanqué une volée à Parju, ça non, je le jure, monsieur Bluette, pour ça, je suis innocent comme le petit agneau qui vient de naître!

– Je vous en prie, Blaireau, ne recommençons pas cette rengaine! Vous êtes un excellent sujet, vous pêchez à la ligne comme pas un et vous jetez l’épervier d’une façon remarquable. Il est vraiment fâcheux que de si belles qualités soient gâtées par cette ridicule manie de jouer à l’innocent.

– Mais, monsieur le directeur…

– C’est usé, mon pauvre Blaireau, ça ne se dit plus.

– Écoutez, monsieur Bluette, vous avez été trop gentil pour moi, je ne veux pas vous faire de la peine. Ça vous ferait-il plaisir que je dise que je suis coupable?

– Je le préférerais.

– Eh bien, je suis coupable; êtes-vous content?… Ça n’est pas vrai, mais je suis coupable.

– À la bonne heure, Blaireau! Enfin, vous voilà raisonnable!

– Et puis, que je sois coupable ou non!… Comme je sors aujourd’hui, ça n’a pas beaucoup d’importance.

– Il y a encore ce point de vue.

– Alors, monsieur le directeur je vais me changer…

– C’est cela… Moi, je cours à la gare attendre ma parente, après quoi je vous mettrai en liberté. vous n’êtes pas pressé?

Blaireau cligna de l’œil d’un air suprêmement malin:

– Je suis pressé, dit-il, mais pas encore tant que vous, monsieur Bluette. J’attendrai bien que vous soyez revenu avec votre… cousine.

– Qu’est-ce à dire, Blaireau?

– Rien, monsieur le directeur… Si c’est par le train de huit heures qu’elle arrive, votre petite dame, vous n’avez que le temps.

– J’y cours.

CHAPITRE XIII

Dans lequel la prison de Montpaillard apparaîtra comme un établissement encore moins austère qu’on n’aurait pu s’y attendre.

Comme l’avait dit Blaireau, il n’était que temps. Le train stoppait.

Une jolie petite femme, ébouriffée, drolichonne, à peine éveillée, sautait sur le quai, puis apercevant Bluette prenait un air cérémonieux et tout haut:

– Bonjour monsieur le directeur s’inclinait-elle.

Puis, tout bas:

– Bonjour mon vieux loup chéri. Je suis bien contente de te revoir, tu sais, bien contente!

– Et moi donc! murmurait, sur le ton de la sincérité, notre jeune et sympathique fonctionnaire.

– C’est loin, ta boîte?

– Un quart d’heure à peine.

– Allons à pied, ça me dégourdira mes pauvres petites jambettes.

– Je n’ai pas besoin, n’est-ce pas, Alice, de te recommander au moins dans la rue…

– Une tenue décente. Tiens, regarde si on ne dirait pas une vieille Anglaise.

Et Alice affecta un air de respectability de café-concert qui fit retourner les passants.

Heureusement qu’on était arrivé.

Ces deux lignes de points remplacent pudiquement les détails de l’installation de la gracieuse Alice dans la belle chambre bleue, installation à laquelle le galant M. Bluette tint à présider lui-même.

Il n’était pas loin de onze heures quand le couple descendit au cabinet directorial.

– Assieds-toi, ma petite Alice, et tiens-toi bien tranquille pendant que je vais vaquer à mes importantes fonctions.

– Vaque, mon ami, vaque.

– J’en ai pour un bon quart d’heure.

– C’est cela que tu appelles tes importantes fonctions! Il est vrai que, pour toi, c’est encore très joli… J’ai beaucoup de peine à me faire à cette idée que tu sois devenu directeur de quelque chose.

– C’est pourtant la hideuse vérité.

– Tu ne dois pas être bien sévère avec tes bonshommes.

– Sévère? À quoi bon?

– Ils sont méchants?

– Pas le moins du monde. Ce sont d’excellentes natures.

– Tu me présenteras?

– Si tu veux. Je puis me vanter d’avoir fait de la prison de Montpaillard une véritable prison de famille. Tout le monde y vit dans la concorde et la tranquillité.

– Tant mieux, mon loup.

– La vie y est seulement un peu monotone. Comme distraction, nous n’avons guère que l’entrée et la sortie d’un détenu de temps en temps. Justement, il y en a un qui finit sa peine aujourd’hui et que je vais mettre en liberté… Il ne faut pas que je l’oublie, même, comme cela m’est arrivé plusieurs fois.

– Qui est-ce?

– Un nommé Blaireau, habile braconnier un fort aimable homme, du reste. Tu vas le voir.

– Il avait commis un crime?

– Oh! non, le pauvre garçon! Un petit délit de rien du tout, une simple volée à un garde champêtre.

– On n’a donc pas le droit?

– Si, mais il ne faut pas se laisser prendre.

À ce moment, un des gardiens de la prison vint apporter le courrier de M. le directeur que celui-ci plaça négligemment sur la table.

– Rien de neuf, à part ça?

– Rien, monsieur le directeur… Ah! fit observer le gardien, est-ce que monsieur le directeur se rappelle que c’est aujourd’hui que Blaireau doit être remis en liberté?

– Oui… oui… je l’ai prévenu… D’ailleurs, vous allez me l’envoyer tout de suite. Je vais régler cette affaire-là.

– Je vous envoie Blaireau, monsieur le directeur, dit le gardien en sortant.

Bluette se retourna vers sa jeune amie.

– Sois assez gentille pour me laisser un instant, ma petite Alice. J’expédie mon homme et nous serons libres toute la journée.

CHAPITRE XIV

Dans lequel Blaireau sent toute sa philosophie lui échapper.

– Toc! toc! toc!

– Entrez! cria Bluette.

Et pendant que Blaireau faisait son apparition, ses longs bras ballant le long du corps, les doigts écartés et l’air tout soudant, M. le directeur s’efforçait de prendre une attitude administrative. Il s’était assis à son bureau, agitait un coupe-papier toussaillait.

– Approchez, Blaireau.

– Me voici, monsieur le directeur me voici.

Blaireau se tint debout devant Bluette, semblant l’interroger du regard, comme pour lui dire: «Ah ça! suis-je libre? ou ne le suis-je pas?» Bluette s’accouda sur sa table, et eut un regard bienveillant pour son pensionnaire. Puis, avec une certaine emphase, il commença:

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