Guy de Maupassant - Maupassant - Œuvres complètes

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Maupassant : Œuvres complètes: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce livre des œuvres complètes de Guy de Maupassant est exhaustif. Il réunit ses huit romans (dont deux inachevés), ses quelques 350 nouvelles réunies en 24 recueils, ses sept pièces de théâtre (dont deux inachevées), toutes ses poésies (réunies en deux volumes), ses carnets de voyages ainsi que les centaines d’articles qu’il écrivit pour la presse entre 1876 et 1891 (classées par dates de publication et par recueils annuels). Une introduction de l’éditeur explique le parcours et l’œuvre de Guy de Maupassant. Ce livre est le fruit d'une somme de travail considérable. Les quelques milliers de pages de « Maupassant : Œuvres complètes » sont réparties en 57 volumes, ayant chacun un sommaire interactif propre. Aussi, un sommaire général permet d’accéder instantanément à n'importe lequel de ses volumes, ou, au choix, à un de ses chapitres, nouvelles, contes fantastiques, poésies, articles de presse, etc. Toutes ces œuvres ont été relues, corrigées lorsque cela était nécessaire, et mises en page avec soin pour en rendre leur lecture aussi agréable que possible.
Au-delà d’une simple compilation, « Maupassant : Œuvres complètes » constitue également un formidable outil de recherche, facile et agréable à utiliser pour quiconque s’intéresse à l’œuvre de Guy de Maupassant. Pour le simple lecteur, il est une source de plaisir et de curiosité quasiment inépuisable.
• Edition complétée d’une étude de l’éditeur.
• Edition enrichie de notes explicatives interactives.

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Elle ouvre une espèce de trappe dans la muraille de droite et y pousse Valderose.

Ce passage conduit aux fossés ; c’est étroit
Et bas ; mais l’on n’en peut sortir par d’autre route
Que celle-ci. Du moins, là, je te garde. Écoute,
Tu resteras tout contre la porte, à genoux,
Et lorsque je dirai : « Cher seigneur, dormez-vous ? »
Ce sera l’heure ; va.

Elle referme la trappe sur lui, puis, seule, en revenant au milieu de la scène :

Quelque soit ton envie !
Tu ne peux m’échapper maintenant, car ta vie
M’assure ton courage.

SCENE III

LE COMTE ; LA COMTESSE ; SUZANNE D’ÉGLOU ; PIERRE DE KERSAC dans la coulisse.

LE COMTE, à PIERRE DE KERSAC, resté dans la coulisse.

Oui. Demeurez ici.

à SUZANNE D’ÉGLOU

Maintenant laissez-nous, ma chère enfant. Merci.

Elle sort.

SCENE IV

LE COMTE ; LA COMTESSE.

LA COMTESSE, lui passant ses bras autour du cou.

Enfin, nous sommes seuls, mon doux Seigneur et Maître,
Votre amour avec vous m’est-il rendu ?

LE COMTE, grave.

Peut-être.

LA COMTESSE, avec inquiétude.

Quoi ? Qu’avez-vous ?

LE COMTE, tendrement, mais un peu vite.

Je veux dire qu’à ton côté,
Lorsque je suis parti, mon amour est resté.
Où que j’aille, mon cœur auprès de toi demeure.
Pour ne plus nous aimer il faut qu’un de nous meure.

LA COMTESSE, l’entraînant vers l’estrade où sont les lits.

Viens, la nuit sera longue !

LE COMTE, lentement.

Autant que tous les jours
Où j’ai souffert, bien longue.

LA COMTESSE

Et nos baisers trop courts.

LE COMTE, comme machinalement.

Trop courts.

LA COMTESSE

Vous chancelez comme ferait un homme
Ivre.

LE COMTE

Moi je fléchis sous un poids qui m’assomme.

LA COMTESSE, avec inquiétude.

Quelque chagrin ?

LE COMTE

Non, non, c’est un affaissement
Étrange, une torpeur qui depuis un moment
M’enveloppe. Mon œil s’éteint, mon front me pèse,
Mon cœur s’arrête.

LA COMTESSE

Ce n’est rien, quelque malaise
De fatigue.

LE COMTE

Mon corps, mon esprit, tout s’endort.
Comme certains sommeils ressemblent à la mort.

LA COMTESSE

A la mort ? Oui.

LE COMTE

Je veux lutter.

LA COMTESSE, le conduisant vers son lit où il s’étend tout habillé.

Dormez, mon Maître.

LE COMTE, sur son lit.

Que le sommeil est bon ! Que vois-je à la fenêtre ?

LA COMTESSE

C’est la lune.

LE COMTE

Elle a l’air de regarder ici.
Éveillez-moi dés l’aube.

LA COMTESSE

Oh ! n’ayez nul souci ;
J’y penserai.

LE COMTE, s’endormant.

J’ai peine à parler, chaque phrase
M’échappe. D’où vient donc ce sommeil qui m’écrase ?
Il me semble qu’il va durer bien longtemps.
Il s’endort.

LA COMTESSE, le regardant.

Non. Il sera court. A moins qu’il ne change de nom.

Elle lui prend la main, qui reste inerte ; puis elle redescend, se dépouille de sa robe de chambre en velours noir et apparaît en toilette de nuit toute blanche. Après être remontée sur l’estrade entre les lits, elle regarde le comte endormi.

Il ne reverra plus personne, c’est donc comme
S’il était mort. C’est bien peu de chose qu’un homme.

Elle monte sur son lit et reste appuyée sur un coude à regarder son mari.

Oh ! quel bruit fait mon cœur ! Il bat ces larges coups
Qu’on frappe au flanc des tours. Cher Seigneur, dormez-vous ?
Dormez-vous, cher Seigneur ?

Valderose sort de sa cachette, pâle comme un mort et chancelant.

SCENE V

LA COMTESSE ; JACQUES DE VALDEROSE.

JACQUES DE VALDEROSE, s’avançant péniblement jusqu’au pied du lit de la comtesse.

J’ai peur, j’ai peur, madame !
Je sens comme une griffe enfoncée en mon âme.

LA COMTESSE, violemment.

Va donc !

JACQUES DE VALDEROSE

Je n’ose pas le regarder encore.

LA COMTESSE

Tu le regarderas après, frappe d’abord.

JACQUES DE VALDEROSE, éperdu.

Oh ! rien qu’une minute.

LA COMTESSE, d’une voix plus douce.

Eh bien ! soit, rien ne presse.

L’appelant de ses bras.

Viens-t’en. Regarde-moi. Connais-tu cette ivresse
Qui s’élève d’un lit de femme ? As-tu rêvé
Tout ce que peut donner l’amour, et soulevé
Dans ta pensée, un soir, le drap blanc de ma couche ?
As-tu jamais senti deux lèvres sur ta bouche ?
Connais-tu ce baiser profond, plein de sursauts,
Qui vous font tressaillir la moelle dans les os ?
Sinon, tu ne sais pas tout ce qu’on peut commettre.

Elle l’attire. Valderose résiste et veut se retourner vers le comte. Alors elle, violemment.

Aurais-tu peur de moi comme de ce vieux maître
Qui fait trembler ton bras servile, et n’oses-tu
Me toucher plus que lui dans ta lâche vertu ?

Valderose s’abat sur ses lèvres.

JACQUES DE VALDEROSE, se relevant.

Assez, je n’en puis plus.

LA COMTESSE

L’audace te vient-elle ?

JACQUES DE VALDEROSE

Maintenant que j’ai bu ta caresse mortelle,
Oui, j’en ai.

LE COMTE, se dressant brusquement et arrachant le poignard que Valderose tenait à la main.

Sa caresse est mortelle pour toi.

Appelant d’une voix forte.

Kersac !

Kersac paraît.

Dis à tous ceux qui dorment sous mon toit
De venir. Et préviens la duchesse elle-même.

Kersac sort.

LE COMTE, après avoir contemplé quelque temps sa femme et son amant, comme prenant une résolution.

Aimes-tu cette femme, enfant ? Réponds.

JACQUES DE VALDEROSE, fort bas.

Je l’aime.

LE COMTE

L’aimes-tu d’un amour terrible et sans pardon,
Jaloux et sans pitié, m’entends-tu ? Réponds donc

JACQUES DE VALDEROSE, de même.

Oui.

LE COMTE

Voici ton poignard, je te le rends ; regarde
Où bat son cœur, et frappe. Enfonce-lui la garde
Dans la chair.

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