Guy de Maupassant - Maupassant - Œuvres complètes

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Maupassant : Œuvres complètes: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce livre des œuvres complètes de Guy de Maupassant est exhaustif. Il réunit ses huit romans (dont deux inachevés), ses quelques 350 nouvelles réunies en 24 recueils, ses sept pièces de théâtre (dont deux inachevées), toutes ses poésies (réunies en deux volumes), ses carnets de voyages ainsi que les centaines d’articles qu’il écrivit pour la presse entre 1876 et 1891 (classées par dates de publication et par recueils annuels). Une introduction de l’éditeur explique le parcours et l’œuvre de Guy de Maupassant. Ce livre est le fruit d'une somme de travail considérable. Les quelques milliers de pages de « Maupassant : Œuvres complètes » sont réparties en 57 volumes, ayant chacun un sommaire interactif propre. Aussi, un sommaire général permet d’accéder instantanément à n'importe lequel de ses volumes, ou, au choix, à un de ses chapitres, nouvelles, contes fantastiques, poésies, articles de presse, etc. Toutes ces œuvres ont été relues, corrigées lorsque cela était nécessaire, et mises en page avec soin pour en rendre leur lecture aussi agréable que possible.
Au-delà d’une simple compilation, « Maupassant : Œuvres complètes » constitue également un formidable outil de recherche, facile et agréable à utiliser pour quiconque s’intéresse à l’œuvre de Guy de Maupassant. Pour le simple lecteur, il est une source de plaisir et de curiosité quasiment inépuisable.
• Edition complétée d’une étude de l’éditeur.
• Edition enrichie de notes explicatives interactives.

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On ne le sait jamais, on l’apprend chaque jour.

LA COMTESSE

Comment l’apprenez-vous ?

JACQUES DE VALDEROSE

En vous voyant sans cesse.

LA COMTESSE

Et cela vous suffit ?

JACQUES DE VALDEROSE

C’est trop pour ma bassesse.

LA COMTESSE

L’amour ne connaît point bassesse ni grandeur.
S’aimer, c’est être égal.

JACQUES DE VALDEROSE

Je vous aime.

LA COMTESSE

Candeur
D’enfant ; un mot n’est rien ; mais l’amour est immense,
Qu’est-ce que c’est ?

JACQUES DE VALDEROSE

Le ciel espéré qui commence.
Un bonheur si parfait qu’on ne le comprend point.

LA COMTESSE

Non, ce n’est pas cela, qu’est-ce donc ?

JACQUES DE VALDEROSE

Un besoin
De tenir dans ma main votre main qui la touche,
De respirer l’air pur qui vient de votre bouche,
D’écouter votre robe en vous voyant passer,
De sentir tout à coup votre œil me caresser,
M’emplissant de chaleurs et de clartés d’aurore,
Superbe et doux, tout noir de choses que j’ignore,
Que je voudrais comprendre et que je crains un peu.

LA COMTESSE

Non. Ce n’est point cela. Qu’est-ce que c’est ?

JACQUES DE VALDEROSE

Un feu
Qui change la poitrine en un brasier de forge,
Un volcan de baisers qui montent à la gorge
Prêts à jaillir.

LA COMTESSE

Non.

JACQUES DE VALDEROSE

C’est l’âme du bonheur.

LA COMTESSE

Non.

JACQUES DE VALDEROSE

C’est l’infini qui s’ouvre ainsi qu’un horizon.

LA COMTESSE

Non. C’est le dévouement sublime et la souffrance ;
Le moment de la vie où finit l’espérance.
On aime, c’est assez. Aimer, c’est l’abandon
Complet de soi, l’entier sacrifice, le don
De son corps, de son sang, de son cœur, de son être,
De tout rêve, de tout désir qui nous pénètre,
Et de l’honneur humain pour un autre plus grand :
Un besoin de donner plus encor qu’on ne prend,
De vivre l’un pour l’autre et de mourir de même ;
Comprenez-vous cela ? Mourir pour qui l’on aime !

JACQUES DE VALDEROSE

Je ne vois, je ne sens, je ne comprends enfin
Que ceci : « Je vous aime. » Ô maîtresse, j’ai faim
De votre voix, j’ai soif de vos regards ; j’adore
Votre être tout entier. Je vous aime. J’ignore,
Je méprise, je hais tout ce qui n’est pas vous.
Oui, je voudrais mourir d’amour à vos genoux.

LA COMTESSE, impatientée.

Oh ! que tu comprends mal l’amour, enfant timide !
Tu parles de tendresse avec ton œil humide
Et des roucoulements d’oisel. Qu’est tout cela
Près de l’emportement terrible que j’ai là ?
As-tu pendant des nuits senti ta chair se tordre
Et ton corps sangloter, et la rage te mordre
A la gorge, et sonner dans ton sein, comme un glas,
Le dégoût d’un passé qui ne s’efface pas.
Dans ton cœur déchiré que le désir affame
As-tu jamais songé que, moi, je fus la femme
D’un autre, qu’il m’aima d’amour, qu’il me fut cher,
Et qu’on n’arrache pas ses baisers de ma chair,
Que l’âme comme un corps se flétrit aux caresses,
Et qu’elle est moins entière aux secondes tendresses.
Es-tu jaloux ?

JACQUES DE VALDEROSE

Jaloux de qui ?

LA COMTESSE

De mon passé.

JACQUES DE VALDEROSE

Non, puisque vous m’aimez.

LA COMTESSE

Songe qu’il a laissé
Sa trace dans mon cœur ainsi que sur ma lèvre.

JACQUES DE VALDEROSE

Taisez-vous ; chaque mot me brûle d’une fièvre
Atroce, je ne veux rien savoir.

LA COMTESSE

Me crois-tu,
Enfant faible et craintif, de si courte vertu
Que je cède au premier empressement d’un homme,
Ainsi qu’au son du cor une ville qu’on somme ?
Pour entrer dans la place, il faut être vainqueur,
Il faut avoir souffert pour entrer dans mon cœur.
Mieux qu’une forteresse on doit savoir me prendre,
L’assaut est périlleux, car, avant de me rendre,
Je te ferai verser des larmes et du sang.

JACQUES DE VALDEROSE

Pourtant, je ne vois point de péril si pressant
Qui me force à subir une pareille épreuve.

LA COMTESSE

Mais si le roi Philippe apprend que je suis veuve,
Moi qui tiens trois châteaux de France en mon giron,
Alors, il m’enverra quelque puissant baron,
Pour accomplir du Roi la volonté jalouse
Il faudra bien, mon pauvre enfant, que je l’épouse.
Que ferez-vous alors ?

JACQUES DE VALDEROSE, avec violence.

Je le tuerai.

LA COMTESSE le baise au front brusquement avec un cri de joie.

Je t’aime.

Elle s’enfuit précipitamment par la porte de gauche.

SCENE II

JACQUES DE VALDEROSE, seul.

Oh ! quel coup, j’ai reçu de ce mot-là : baptême
De tendresse infinie ; aurore de ce jour
Où je goûterai tous tes triomphes, Amour !
Du baiser de sa main à celui de sa bouche,
Et d’un « oui » de sa lèvre aux marches de sa couche.
Au-dessus de mon front quel génie arrêté
Fait donc pleuvoir sur moi cette félicité !
Une femme ! une femme ! Oh ! la chère inconnue
Qu’on attend, dont on voit la nuit la forme nue
Passer, et qu’on poursuit toujours sans la saisir.

Il est secoué par des sanglots.

Tiens, je ne croyais pas qu’on pleurait de désir…
Elle m’aime ! et je vis : et je sais qu’elle m’aime !
Est-ce bien moi ? Pourtant, est-ce bien moi ? le même
Qu’ils traitaient en enfant. Que l’amour m’a grandi !
S’ils avaient entendu ce mot qu’elle m’a dit ?
S’ils le savaient — Kersac, Kerlevan et Lournye ?
Mais non, car ce sont là des choses que l’on nie.
S’ils le savaient pourtant, comme l’on m’envierait !
Il est dur de cacher un semblable secret.

SCENE III

JACQUES DE VALDEROSE ; SUZANNE D’ÉGLOU.

SUZANNE D’ÉGLOU, entrant à droite, l’apercevant.

Ah ! c’est vous ! vous pleurez ? Quelle ambre souffrance
Emplit donc votre cœur ?

JACQUES DE VALDEROSE, très exalté.

Je pleure d’espérance.

SUZANNE D’ÉGLOU

L’espérance de quoi ?

JACQUES DE VALDEROSE

Du bonheur que j’attends.

SUZANNE D’ÉGLOU

On a de faux espoirs, monsieur, de temps en temps.

JACQUES DE VALDEROSE

Non, je touche le mien.

SUZANNE D’ÉGLOU

Le bonheur fuit sans cesse.

JACQUES DE VALDEROSE

Me fuir, comment cela, me fuir ; j’ai sa promesse,
Son aveu, son amour.

SUZANNE D’ÉGLOU, très digne.

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