Alexandre Dumas - Bric-à-brac
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Je m'inclinai, attendant la suite de l'ouverture.
Le capitaine continua.
– Il me charge de vous demander votre avis sur la façon dont doit être rédigée sa profession de foi.
– Ah! répondis-je, monsieur, c'est bien simple! Et je pris une feuille de papier, et j'écrivis:
«Saint-Jean d'Ulloa.-Tanger.-Mogador.» Retour des cendres de Sainte-Hélène.» JOINVILLE.»
– Voilà, dis-je en remettant la feuille de papier au capitaine, la meilleure profession de foi que, à mon avis, puisse faire M. le prince de Joinville.
Le prince de Joinville adopta une autre rédaction.
Je crois qu'il eut tort.
L'Assemblée nationale réunie, on discuta la loi d'exil.
J'avais alors un traité avec le journal _la Liberté_. J'y étais entré au mois de mars, lorsqu'il tirait à douze ou treize mille exemplaires.
Au 15 mai suivant, il tirait à quatre-vingt-quatre mille.
_La Liberté_ était devenue une puissance.
C'était un M. Lepoitevin Saint-Alme qui en était rédacteur en chef.
Je crus devoir protester contre la loi d'exil, qui frappait tous les membres de la famille d'Orléans.
J'apportai ma protestation à M. Lepoitevin Saint-Alme, qui refusa de l'insérer.
Je rompis mon traité avec _la Liberté_.
Puis j'allai porter ma protestation de journal en journal.
Tous refusèrent.
J'allai à la Commune de Paris , c'est-à-dire dans la gueule du lion. J'attaquais tous les jours Sobrier et Blanqui.
La Commune de Paris fit ce qu'aucun journal n'avait osé faire, elle inséra ma protestation.
Ce n'est pas tout.
Lorsque le prince Louis-Napoléon fut nommé président de la République, je lui adressai, le 19 décembre 1848, une lettre sur le même sujet, et qui fut publiée par le Journal _l'Événement_.
Étrange coïncidence, _l'Événement_, dans lequel je demandais le rappel de tous les exilés, était le journal de Victor Hugo!
Ceux qui désireront lire cette lettre la trouveront à la date du 19 décembre.
Enfin, lorsque le roi Louis-Philippe mourut, je fis le voyage de Paris à Claremont pour assister à son convoi, comme, dix ans auparavant, j'avais fait le voyage de Florence à Dreux pour assister à celui du duc d'Orléans.
Selon toute probabilité, ces différents faits ne sont point parvenus à la connaissance de mademoiselle Augustine Brohan.
Il n'y a rien là d'étonnant; à cette époque, mademoiselle Augustine Brohan n'était pas encore journaliste.
Une dernière anecdote.
On se rappelle que c'est sous l'influence du duc de Montpensier que le Théâtre-Historique s'était ouvert.
Le duc de Montpensier avait sa loge au Théâtre-Historique.
La révolution de février terminée, le duc de Montpensier parti, sa loge, dont il n'avait pas renouvelé la location, se trouvait vacante.
J'allai trouver M. Hostein et le priai de ne louer cette loge à personne, la prenant pour mon compte.
M. Hostein y consentit.
Pendant près d'un an, la loge du duc de Montpensier resta vide, et éclairée aux premières représentions, comme si elle l'attendait.
Il y a plus: le duc de Montpensier, à chaque première représentation, recevait, avec une lettre de moi, son coupon de loge à Seville.
Au bout d'un an, son secrétaire intime, M. Latour, vint faire un voyage à Paris.
À peine arrivé, il accourut chez moi.
Il venait me faire des compliments de la part du prince.
Après avoir causé de beaucoup de choses,-les sujets de conversation ne manquaient point à cette époque,-nous en arrivâmes au Théâtre-Historique.
– À propos, me dit-il, ai-je encore mes entrées?
– Où cela?
– Au Théâtre-Historique.
– Parbleu!
– Je veux dire mes entrées sur la scène.
– Avez-vous toujours votre clef de communication?
– Oui.
– Eh bien, cher ami, servez-vous-en ce soir; les révolutions changent les gouvernements, mais elles ne changent pas les serrures. Seulement, à mon tour.-À propos…
– Quoi?
– Le prince reçoit ses coupons de loge, n'est-ce pas?
– Certainement.
– Qu'a-t-il dit quand il a reçu le premier?
– Il s'est mis à rire en disant: «Ce farceur de Dumas!»
– Tiens, c'est singulier, répondis-je; à sa place, je me serais mis à pleurer.
J'allai à mon bureau.
– Vous écrivez? me demanda Latour.
– Oh! rien, un mot.
J'écrivais, en effet.
J'écrivais à M. Hostein:
«Mon cher Hostein,
» Vous pouvez, à partir de demain, disposer de l'avant-scène de M. le duc de Montpensier. Je trouve que c'est un peu trop cher, de payer une loge à l'année pour faire rire un prince.
» Tout à vous,
» ALEX. DUMAS.»
COMMENT J'AI FAIT JOUER À MARSEILLE LE DRAME DES FORESTIERS
Un jour,-il y a dix-huit mois de cela,-je reçus une lettre de Clarisse Miroy. Vous vous rappelez bien Clarisse Miroy, n'est-ce pas? vous l'avez assez applaudie dans _la Grâce de Dieu_ et dans _la Bergère des Alpes_.
L'excellente artiste me priait de lui envoyer, pour elle et pour Jenneval, dont elle me vantait le talent, un Antony censuré.
Le préfet dès Bouches-du-Rhône, ignorant que l'on jouât Antony à Paris, refusait de le laisser jouer à Marseille.
J'avais beaucoup entendu parler du talent de Jenneval, qui a une grande réputation en province. Je venais d'écrire les derniers mots d'un drame tiré d'un roman anglais, _Jane Eyre_; j'eus l'idée, au lieu d'envoyer Antony à Clarisse et à Jenneval, de leur offrir Jane Eyre .
Peut-être la pièce ne valait-elle pas Antony , qui, du temps de l'école idéaliste, passait pour une assez bonne pièce; mais, en tout cas, c'était moins connu. Jenneval et Clarisse acceptèrent. Ils allèrent trouver MM. Tronchet et Lafeuillade, les directeurs des deux théâtres, et leur firent part de ma proposition.
Poste pour poste, je reçus de ces messieurs prière de leur envoyer mes conditions.
J'étais fatigué, j'avais un énorme besoin de cette grande amie à moi que l'on nomme la solitude, je résolus de porter mes conditions moi-même.
Je sautai en wagon; vingt-deux heures après, j'étais à Marseille.
Avec des ambassadeurs comme Jenneval et Clarisse, qui tenaient les recettes du théâtre de Marseille entre leurs mains, les conditions ne furent pas longues à débattre.
Le jour de la lecture aux acteurs fut fixé.
À mon grand étonnement, je trouvai chez M. Tronchet, l'un des deux directeurs, non-seulement les artistes qui devaient jouer dans l'ouvrage, mais encore une partie de la presse et une fraction du conseil municipal.
Vous jugez si cette solennité m'effraya, moi, l'homme le moins solennel du monde.
Enfin, je tirai mon manuscrit de Jane Eyre , et lus, tant bien que mal, le prologue et les trois premiers actes.
Par malheur ou par bonheur,-vous allez voir combien les desseins de Dieu sont impénétrables,-le copiste qui m'avait promis de m'apporter les deux derniers actes de mon drame me manqua de parole.
Je fus donc obligé de faire à l'honorable société un discours dans lequel je lui exposais la situation, en l'invitant à revenir le samedi suivant.
L'honorable société fut de bonne composition; elle m'assura qu'elle s'était trop amusée aux trois premiers actes pour ne pas revenir aux deux derniers, et partit, en apparence fort satisfaite.
C'est ce qu'il nous faut, à nous, qui ne vivons que d'apparences.
Mais, pendant ces deux jours, il devait se passer un grand événement.
Une artiste mécontente de son rôle, et qui, par conséquent, désirait que la pièce ne fut pas jouée, vint trouver Jenneval et, en confidence, lui glissa tout bas que ma pièce avait déjà été jouée à Bruxelles.
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