Alexandre Dumas - Bric-à-brac
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» Quant à la leçon que M. Dumas prétend me donner, je ne saurais l'accepter. J'ai pu, dans un moment inopportun peut-être, porter un jugement consciencieux sur des actes et des écrits que leur auteur lui-même livrait au public; je ne blessais ni d'anciennes amitiés, ni même d'anciennes admirations. Mais, dans ces questions délicates, moins qu'à personne il appartient de prendre la parole à l'homme qui n'a pas su respecter dans ses anciens bienfaiteurs un exil doublement sacré.
» Agréez, etc.,
» A. BROHAN.»
Nous ne sommes de l'avis de mademoiselle Brohan, ni sur le rôle de mademoiselle Mauclerc, ni sur celui de madame de Prie.
Mademoiselle Augustine Brohan, âgée de trente-sept ans à peine, et toujours jolie, pouvait parfaitement jouer la pensionnaire de Saint-Cyr, puisque mademoiselle Mars, à cinquante, jouait celui de la duchesse de Guise, et, à cinquante-huit, celui de mademoiselle de Belle-Isle.
Quant au rôle secondaire de madame de Prie, qu'elle a joué par complaisance, dit-elle, peut-être est-il devenu un rôle secondaire aujourd'hui; mais, du temps de mademoiselle Mante, c'était un premier rôle; j'en appelle à tous ceux qui l'ont vu jouer à cette éminente actrice.
Passons à mon ingratitude envers mes bienfaiteurs .
Je ne discuterai pas avec mademoiselle Brohan la signification multiple de ce mot bienfaiteur. Je le prends dans son sens ordinaire et moral. Donc, quant à mon ingratitude envers mes bienfaiteurs , je remercie mademoiselle Augustine Brohan de me placer sur ce terrain. Je vois que, malgré ma lettre, elle est toujours restée mon amie.
Attaqué, je dois répondre.
Ceux qui ont lu mes _Mémoires_ savent qu'entré dans les bureaux du duc d'Orléans, en 1823, sur la recommandation du général Foy, j'y restai sept ans:
Une année, comme expéditionnaire, à 1,200 francs;
Trois ans, comme employé au secrétariat, à 1,500 francs;
Deux ans, comme commis d'ordre, à 2,000 francs;
Deux ans, comme bibliothécaire adjoint, à 1,200 francs.
Là se sont bornés à mon égard les bienfaits du duc d'Orléans (Louis-Philippe), bienfaits en échange desquels je lui consacrais neuf heures de mon temps par jour.
En 1830, je donnai ma démission de bibliothécaire adjoint, afin d'avoir le droit non-seulement d'avoir une opinion, mais encore de la dire tout haut.
Je perdis immédiatement la protection de mon bienfaiteur couronné, et jamais depuis je ne la reconquis, ni n'essayait de la reconquérir.
Mais, en compensation, je conservai une amitié bien précieuse: celle du prince royal.
Ah! celui-là fut mon véritable bienfaiteur .
J'obtins de lui la grâce d'un homme condamné aux galères.
J'obtins de lui la vie d'un homme condamné à mort.
Aussi, envers celui-là, ma reconnaissance ne s'est point démentie: je l'ai aimé et respecté vivant; mort, je le vénère.
Racontons en deux mots comment se nouèrent plus tard les relations que j'eus l'honneur d'avoir avec M. le duc de Montpensier.
C'était à la première représentation des Mousquetaires , à l'Ambigu, le 27 octobre 1845.
La pièce en était au huitième ou dixième tableau, et était en train de conquérir le succès qui se traduisit par cent cinquante ou cent soixante représentations consécutives.
Le duc de Montpensier assistait à la représentation.
Pasquier, son chirurgien, vint frapper à ma loge.
– Le duc de Montpensier te demande, me dit-il.
– Pour quoi faire?
– Mais pour te faire ses compliments.
– Je ne le connais pas.
– Vous ferez connaissance.
– Je suis en redingote et en cravate noire.
– Un jour de triomphe, on n'y regarde pas de si près.
Je suivis Pasquier.
Trois mois après, la direction du Théâtre-Historique était accordée à M. Hostein.
Un an plus tard, le Théâtre-Historique jouait la Reine Margot , comme pièce d'ouverture.
Je paye aujourd'hui deux cent mille francs ce bienfait de M. le duc de Montpensier; mais je ne lui en suis pas moins reconnaissant.
Et la preuve, c'est que, le 4 mars 1848, c'est-à-dire sept jours après la révolution de février, au milieu de l'effervescence républicaine qui remplissait les rues de bruit et de clameurs, j'écrivis cette lettre dans le journal _la Presse_:
_À monseigneur le duc de Montpensier_.
«Prince,
» Si je savais où trouver Votre Altesse, ce serait de vive voix, ce serait en personne que j'irais lui offrir l'expression de ma douleur pour la grande catastrophe qui l'atteint personnellement.
» Je n'oublierai jamais que, pendant trois ans, en dehors de tout sentiment politique et contrairement aux désirs du roi, qui connaissait mes opinions, vous avez bien voulu me recevoir et me traiter presque en ami.
» Ce titre d'ami, monseigneur, quand vous habitiez les Tuileries, je m'en vantais; aujourd'hui que vous avez quitté la France, je le réclame.
» Au reste, monseigneur, Votre Altesse, j'en suis certain, n'avait point besoin de cette lettre pour savoir que mon coeur est un de ceux qui lui sont acquis.
» Dieu me garde de ne pas conserver dans toute sa pureté la religion de la tombe et le culte de l'exil.
» J'ai l'honneur d'être avec respect,
» Monseigneur, de Votre Altesse royale,
» Le très-humble et très-obéissant serviteur,
» ALEX. DUMAS.»
À cette époque, et pendant le moment d'effervescence où l'on se trouvait, il y avait quelque danger à écrire une pareille lettre.
Et vous allez le voir, chers lecteurs.
Le lendemain ou le surlendemain du jour où cette lettre parut, il y avait, à la Bastille, inhumation des citoyens tués pendant les trois jours de 1848.
Ils allaient rejoindre les patriotes de 1789 et de 1830.
J'assistai à cette fête, avec mon costume de commandant de la garde nationale de Saint-Germain.
Je revenais de la Bastille.
Depuis quelque temps, j'entendais une rumeur grossissante derrière moi.
À l'entrée de la rue de la Grange-Batelière, je crus m'apercevoir que j'étais l'objet de cette rumeur, et je me retournai.
En effet, un homme avait ameuté une cinquantaine d'individus et me suivait avec eux.
En voyant que je me retournais, cet homme vînt à moi.
– C'est donc toi, citoyen Alexandre Dumas, me dit-il, qui appelle Montpensier _monseigneur_?
– Monsieur, lui répondis-je avec ma politesse accoutumée, j'appelle toujours un exilé _monseigneur_; c'est une mauvaise habitude peut-être; mais, que voulez-vous! elle est prise ainsi.
– Eh bien, tiens, continua le citoyen X…, voilà pour ta peine.
Et, à ce mot, il tira un pistolet de dessous son paletot, et me le mit sur la poitrine.
Un jeune homme que je ne connaissais pas, M. Émile Mayer, qui demeure aujourd'hui rue de Buffaut, n° 17, releva avec son bras le pistolet du citoyen X…
Le pistolet partit en l'air.
J'avais tiré mon sabre du fourreau; je pouvais le passer au travers du corps du citoyen X…; je jugeai la reprêsaille inutile; je rentrai chez moi.
L'événement se passa en plein jour et devant deux cents personnes; il est donc incontestable, et, s'il était contesté, vingt témoins seraient là pour affirmer ce que je raconte.
Le bruit n'en est pas venu jusqu'à mademoiselle Brohan.
Cela n'a rien d'étonnant; on faisait tant de bruit à cette époque, surtout au Théâtre-Français, où mademoiselle Rachel chantait la Marseillaise .
Mais le bruit en vint jusqu'à M. le prince de Joinville.
Lorsqu'il fut question de former l'Assemblée constituante, un de ses aides de camp vint me trouver de sa part.
C'était un capitaine de frégate.
– Monsieur Dumas, me dit-il, le prince de Joinville désire se mettre sur les rangs pour la députation.
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