Stendhal - La Chartreuse De Parme
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Dans les derniers jours qui précédèrent cette tentative, qui pouvait amener la mort du prisonnier, et de plus d’une façon, la duchesse ne pouvait trouver un instant de repos qu’autant qu’elle avait Ferrante à ses côtés; le courage de cet homme électrisait le sien; mais l’on sent bien qu’elle devait cacher au comte ce voisinage singulier. Elle craignait, non pas qu’il se révoltât, mais elle eût été affligée de ses objections, qui eussent redoublé ses inquiétudes. «Quoi! prendre pour conseiller intime un fou reconnu comme tel, et condamné à mort! Et, ajoutait la duchesse, se parlant à elle-même, un homme qui, par la suite, pouvait faire de si étranges choses!» Ferrante se trouvait dans le salon de la duchesse au moment où le comte vint lui donner connaissance de la conversation que le prince avait eue avec Rassi; et, lorsque le comte fut sorti, elle eut beaucoup à faire pour empêcher Ferrante de marcher sur-le-champ à l’exécution d’un affreux dessein!
– Je suis fort maintenant! s’écriait ce fou; je n’ai plus de doute sur la légitimité de l’action!
– Mais, dans le moment de colère qui suivra inévitablement, Fabrice serait mis à mort!
– Mais ainsi on lui épargnerait le péril de cette descente: elle est possible, facile même, ajoutait-il; mais l’expérience manque à ce jeune homme.
On célébra le mariage de la sœur du marquis Crescenzi, et ce fut à la fête donnée dans cette occasion que la duchesse rencontra Clélia, et put lui parler sans donner de soupçons aux observateurs de bonne compagnie. La duchesse elle-même remit à Clélia le paquet de cordes dans le jardin, où ces dames étaient allées respirer un instant. Ces cordes, fabriquées avec le plus grand soin, mi-parties de chanvre et de soie, avec des nœuds, étaient fort menues et assez flexibles; Ludovic avait éprouvé leur solidité, et, dans toutes leurs parties, elles pouvaient porter sans se rompre un poids de huit quintaux. On les avait comprimées de façon à en former plusieurs paquets de la forme d’un volume in-quarto; Clélia s’en empara, et promit à la duchesse que tout ce qui était humainement possible serait accompli pour faire arriver ces paquets jusqu’à la tour Farnèse.
– Mais je crains la timidité de votre caractère; et d’ailleurs, ajouta poliment la duchesse, quel intérêt peut vous inspirer un inconnu?
– M. del Dongo est malheureux, et je vous promets que par moi il sera sauvé!
Mais la duchesse, ne comptant que fort médiocrement sur la présence d’esprit d’une jeune personne de vingt ans, avait pris d’autres précautions dont elle se garda bien de faire part à la fille du gouverneur. Comme il était naturel de le supposer, ce gouverneur se trouvait à la fête donnée pour le mariage de la sœur du marquis Crescenzi. La duchesse se dit que, si elle lui faisait donner un fort narcotique, on pourrait croire dans le premier moment qu’il s’agissait d’une attaque d’apoplexie, et alors, au lieu de le placer dans sa voiture pour le ramener à la citadelle, on pourrait, avec un peu d’adresse, faire prévaloir l’avis de se servir d’une litière, qui se trouverait par hasard dans la maison où se donnait la fête. Là se rencontreraient aussi des hommes intelligents, vêtus en ouvriers employés pour la fête, et qui, dans le trouble général, s’offriraient obligeamment pour transporter le malade jusqu’à son palais si élevé. Ces hommes, dirigés par Ludovic, portaient une assez grande quantité de cordes, adroitement cachées sous leurs habits. On voit que la duchesse avait réellement l’esprit égaré depuis qu’elle songeait sérieusement à la fuite de Fabrice. Le péril de cet être chéri était trop fort pour son âme, et surtout durait trop longtemps. Par excès de précautions, elle faillit faire manquer cette fuite, ainsi qu’on va le voir. Tout s’exécuta comme elle l’avait projeté avec cette seule différence que le narcotique produisit un effet trop puissant; tout le monde crut, et même les gens de l’art, que le général avait une attaque d’apoplexie.
Par bonheur, Clélia, au désespoir, ne se douta en aucune façon de la tentative si criminelle de la duchesse. Le désordre fut tel au moment de l’entrée à la citadelle de la litière où le général, à demi-mort, était enfermé, que Ludovic et ses gens passèrent sans objection; ils ne furent fouillés que pour la bonne forme au pont de l’esclave. Quand ils eurent transporté le général jusqu’à son lit, on les conduisit à l’office, où les domestiques les traitèrent fort bien; mais après ce repas, qui ne finit que fort près du matin, on leur expliqua que l’usage de la prison exigeait que, pour le reste de la nuit, ils fussent enfermés à clef dans les salles basses du palais; le lendemain au jour ils seraient mis en liberté par le lieutenant du gouverneur.
Ces hommes avaient trouvé le moyen de remettre à Ludovic les cordes dont ils s’étaient chargés, mais Ludovic eut beaucoup de peine à obtenir un instant d’attention de Clélia. A la fin, dans un moment où elle passait d’une chambre à une autre, il lui fit voir qu’il déposait des paquets de corde dans l’angle obscur d’un des salons du premier étage. Clélia fut profondément frappée de cette circonstance étrange: aussitôt elle conçut d’atroces soupçons.
– Qui êtes-vous? dit-elle à Ludovic.
Et, sur la réponse fort ambiguë de celui-ci, elle ajouta:
– Je devrais vous faire arrêter; vous ou les vôtres vous avez empoisonné mon père!… Avouez à l’instant quelle est la nature du poison dont vous avez fait usage, afin que le médecin de la citadelle puisse administrer les remèdes convenables; avouez à l’instant, ou bien, vous et vos complices, jamais vous ne sortirez de cette citadelle!
– Mademoiselle a tort de s’alarmer, répondit Ludovic, avec une grâce et une politesse parfaites; il ne s’agit nullement de poison; on a eu l’imprudence d’administrer au général une dose de laudanum, et il paraît que le domestique chargé de ce crime a mis dans le verre quelques gouttes de trop; nous en aurons un remords éternel; mais Mademoiselle peut croire que, grâce au ciel, il n’existe aucune sorte de danger: M. le gouverneur doit être traité pour avoir pris, par erreur, une trop forte dose de laudanum; mais, j’ai l’honneur de le répéter à Mademoiselle, le laquais chargé du crime ne faisait point usage de poisons véritables, comme Barbone, lorsqu’il voulut empoisonner Mgr Fabrice. On n’a point prétendu se venger du péril qu’a couru Mgr Fabrice; on n’a confié à ce laquais maladroit qu’une fiole où il y avait du laudanum, j’en fais serment à Mademoiselle! Mais il est bien entendu que, si j’étais interrogé officiellement, je nierais tout.
«D’ailleurs, si Mademoiselle parle à qui que ce soit de laudanum et de poison, fût-ce à l’excellent don Cesare, Fabrice est tué de la main de Mademoiselle. Elle rend à jamais impossibles tous les projets de fuite; et Mademoiselle sait mieux que moi que ce n’est pas avec du simple laudanum que l’on veut empoisonner Monseigneur; elle sait aussi que quelqu’un n’a accordé qu’un mois de délai pour ce crime, et qu’il y a déjà plus d’une semaine que l’ordre fatal a été reçu. Ainsi, si elle me fait arrêter, ou si seulement elle dit un mot à don Cesare ou à tout autre, elle retarde toutes nos entreprises de bien plus d’un mois, et j’ai raison de dire qu’elle tue de sa main Mgr Fabrice.
Clélia était épouvantée de l’étrange tranquillité de Ludovic.
«Ainsi, me voilà en dialogue réglé, se disait-elle, avec l’empoisonneur de mon père, et qui emploie des tournures polies pour me parler! Et c’est l’amour qui m’a conduite à tous ces crimes!…»
Le remords lui laissait à peine la force de parler; elle dit à Ludovic:
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