François Rochefoucauld - Réflexions Ou Sentences Et Maximes Morales
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[171] Pour s'établir dans le monde, on fait tout ce qu'on peut pour y paraître établi (max. 56, I 65).
[172] Dans toutes les professions et dans tous les arts, chacun se fait une mine et un extérieur qu'il met en la place de la chose dont il veut avoir le mérite, de sorte que tout le monde n'est composé que de mines, et c'est inutilement que nous travaillons à y trouver les choses (max. 256, I 279).
[173] Il y a des gens qui ressemblent aux vaudevilles que tout le monde chante un certain temps quelque fades et dégoûtants qu'ils soient (max. 211, I 223).
[174] Comme dans la nature il y a une éternelle génération et que la mort d'une chose est toujours la production d'une autre, de même il y a dans le cœur humain une génération perpétuelle de passions, en sorte que la ruine de l'une est toujours l'établissement d'une autre (max. 10, I 10).
[175] Je ne sais si cette maxime, que chacun produit son semblable, est véritable dans la physique, mais je sais bien qu'elle est fausse dans la morale et que les passions en engendrent souvent qui leur sont contraires; ainsi l'avarice produit quelquefois la libéralité, et la libéralité l'avarice, on est souvent ferme de faiblesse, et l'audace naît de la timidité (max. 11, I 11).
[176] Peu de gens sont cruels de cruauté, mais tous les hommes sont cruels et inhumains d'amour-propre (MS 32, I 174).
[177] L'intérêt parle toute sorte de langues et joue toute sorte de personnages, même celui de désintéressé (max. 39, I 43).
[178] L'esprit est toujours la dupe du cœur (max. 102, I 112).
[179] Quelque industrie que l'on ait à cacher ses passions sous le voile de la piété et de l'honneur, il y en a toujours quelque coin qui se montre (max. 12, I 12).
[180] La philosophie triomphe aisément des maux passés et de ceux qui ne sont pas prêts d'arriver, mais les maux présents triomphent d'elle (max. 22, I 25).
[181] Ce qui fait tout le mécompte que nous voyons dans la reconnaissance des hommes, c'est que l'orgueil de celui qui donne, et l'orgueil de celui qui reçoit, ne peuvent convenir du prix du bienfait (max. 225, I 239).
[182] La vanité et la honte, et surtout le tempérament, fait la valeur des hommes, et la chasteté des femmes, dont chacun mène tant de bruit (max. 220, I 234).
[183] Il y a des gens dont le mérite consiste à dire et à faire des sottises utilement, et qui gâteraient tout s'ils changeaient de conduite (max. 156, I 163).
[184] On se console souvent d'être malheureux en effet par un certain plaisir qu'on trouve à le paraître (MS 10, I 60).
[185] On admire tout ce qui éblouit, et l'art de savoir bien mettre en œuvre de médiocres qualités dérobe l'estime et donne souvent plus de réputation que le véritable mérite (max. 162, I 164).
[186] Les rois font des hommes comme des pièces de monnaie, ils les font valoir ce qu'ils veulent et on est forcé de les recevoir selon leur cours et non pas selon leur véritable prix (MS 67, I 165).
[187] La vertu est un fantôme formé par nos passions à qui on donne un nom honnête pour faire impunément ce qu'on veut (MS 34, I 179).
[188] Peu de gens connaissent la mort; on la souffre, non par la résolution, mais par la stupidité et par la coutume, et la plupart des hommes meurent parce qu'on meurt (max. 23, I 26).
[189] L'imitation est toujours malheureuse et tout ce qui est contrefait déplaît avec les mêmes choses qui charment lorsqu'elles sont naturelles (MS 43, I 245).
[190] Dieu a mis des talents différents dans l'homme comme il a planté de différents arbres dans la nature, en sorte que chaque talent de même que chaque arbre a ses propriétés et ses effets qui lui sont tous particuliers; de là vient que le poirier le meilleur du monde ne saurait porter les pommes les plus communes, et que le talent le plus excellent ne saurait produire les mêmes effets des talents les plus communs; de là vient encore qu'il est aussi ridicule de vouloir faire des sentences sans en avoir la graine en soi que de vouloir qu'un parterre produise des tulipes quoiqu'on n'y ait point semé les oignons (MP 9).
[191] L'honneur acquis est caution de celui qu'on doit acquérir (max. 270, I 294).
[192] L'intérêt, à qui on reproche d'aveugler les uns, est ce qui fait toute la lumière des autres (max. 40, I 44).
[193] Il y a des reproches qui louent et des louanges qui médisent (max. 148, I 153).
[194] Ce n'est pas assez d'avoir de grandes qualités, il en faut avoir l'économie (max. 159, I 166).
[195] Une preuve convaincante que l'homme n'a pas été créé comme il est, c'est que plus il devient raisonnable et plus il rougit en soi-même de l'extravagance, de la bassesse et de la corruption de ses sentiments et de ses inclinations (MP 10).
[196] On se mécompte toujours dans le jugement que l'on fait de nos actions quand elles sont plus grandes que nos desseins (max. 160, I 167).
[197] Il faut une certaine proportion entre les actions et les desseins qui les produisent, sans laquelle les actions ne font jamais tous les effets qu'elles doivent faire (max. 161, I 168).
[198] Quoique la vanité des ministres se flatte de la grandeur de leurs actions, elles sont bien souvent les effets du hasard ou de quelque petit dessein (max. 57, I 66).
[199] La nature, qui se vante d'être toujours sensible, est dans la moindre occasion étouffée par l'intérêt (max. 275, I 299).
[200] Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit (max. 209, I 221).
[201] Les grands hommes s'abattent et se démontent à la fin par la longueur de leurs infortunes; cela ne veut pas dire qu'ils fussent forts quand ils les supportaient, mais seulement qu'ils se donnaient la gêne pour le paraître, et qu'ils soutenaient leurs malheurs par la force de leur ambition et non pas par celle de leur âme; cela fait voir manifestement qu'à une grande vanité près les héros sont faits comme les autres hommes (max. 24, I 27).
[202] La plupart des gens ne voient dans les hommes que la vogue qu'ils ont et le mérite de leur fortune (max. 212, I 224).
[203] Il n'appartient qu'aux grands hommes d'avoir de grands défauts (max. 190, I 198).
[204] Toutes les vertus des hommes se perdent dans l'intérêt, comme les fleuves se perdent dans la mer (max. 171, I 180).
[205] Il y a des hommes que l'on estime, qui n'ont pour toutes vertus que des vices qui sont propres à la société et au commerce de la vie (max. 273, I 297).
[206] Il ne faut pas s'offenser que les autres nous cachent la vérité puisque nous nous la cachons si souvent nous-mêmes (MP II).
[207] Rien ne prouve davantage combien la mort est redoutable que la peine que les philosophes se donnent pour persuader qu'on la doit mépriser (MP 12).
[208] Rien ne prouve tant que les philosophes ne sont pas si bien persuadés qu'ils disent que la mort n'est pas un mal que le tourment qu'ils se donnent pour éterniser leur réputation (MS 53, I 285, Ier état).
[209] Il semble que c'est le diable qui a tout exprès placé la paresse sur la frontière de plusieurs vertus (MP 13).
[210] La fin du bien est un mal, la fin du mal est un bien (MP 14).
[211] L'orgueil est égal dans tous les hommes et il n'y a de différence qu'en la manière de le mettre au jour (max. 35, I 39).
[212] On blâme aisément les défauts des autres, mais on s'en sert rarement à corriger les siens (MP 15).
[213] On n'oublie jamais si bien les choses que quand on s'est lassé d'en parler (MS 26, I 144).
[214] Comment peut-on se répondre si hardiment de soi-même puisqu'il faut auparavant se pouvoir répondre de sa fortune? (MS II, I 70.)
[215] L'espérance, toute vaine et toute trompeuse qu'elle est d'ordinaire, sert au moins à nous mener à la fin de la vie par un beau chemin (max. 168, I 175).
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