François Rochefoucauld - Réflexions Ou Sentences Et Maximes Morales
Здесь есть возможность читать онлайн «François Rochefoucauld - Réflexions Ou Sentences Et Maximes Morales» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Классическая проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Réflexions Ou Sentences Et Maximes Morales
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 100
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Réflexions Ou Sentences Et Maximes Morales: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Réflexions Ou Sentences Et Maximes Morales»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Réflexions Ou Sentences Et Maximes Morales — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Réflexions Ou Sentences Et Maximes Morales», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
[259] Il y a une infinité de conduites qui ont un ridicule apparent et qui sont dans leurs raisons cachées très sages et très solides (max. 163, I 170).
[260] En vieillissant on devient plus fou et plus sage (max. 210, I 222).
[261] L'espérance et la crainte sont inséparables et il n'y a point de crainte sans espérance ni d'espérance sans crainte (MP 23).
[262] Il semble que plusieurs de nos actions aient des étoiles heureuses ou malheureuses aussi bien que nous, d'où dépend une grande partie de la louange ou du blâme qu'on leur donne (max. 58, I 67).
[263] Il n'y a que d'une sorte d'amour, mais il y en a mille différentes copies (max. 74, I 84).
[264] L'amour aussi bien que le feu ne peut subsister sans un mouvement continuel, et il cesse de vivre dès qu'il cesse d'espérer ou de craindre (max. 75, I 85).
[265] Il est de l'amour comme de l'apparition des esprits: tout le monde en parle, mais peu de gens en ont vu (max. 76, I 86).
[266] L'amour prête son nom à un nombre infini de commerces qu'on lui attribue, où il n'a souvent guère plus de part que le doge en a à ce qui se fait à Venise (max. 77, I 87).
[267] Le pouvoir que les personnes que nous aimons ont sur nous est presque toujours plus grand que celui que nous y avons nous-mêmes (MP 24).
[268] La promptitude avec laquelle nous croyons le mal sans l'avoir assez examiné est aussi bien un effet de paresse que d'orgueil: on veut trouver des coupables, mais on ne veut pas se donner la peine d'examiner les crimes (max. 267, I 291).
[269] Ce qui nous fait croire si facilement que les autres ont des défauts, c'est la facilité que l'on a de croire ce qu'on souhaite (MP 25).
[270] L'intérêt est l'âme de l'amour-propre, de sorte que comme le corps, privé de son âme, est sans vue, sans ouïe, sans connaissance, sans sentiment et sans mouvement, de même l'amour-propre séparé, s'il le faut dire ainsi, de son intérêt, ne voit, n'entend, ne sent et ne se remue plus; de là vient qu'un même homme qui court la terre et les mers pour son intérêt devient soudainement paralytique pour l'intérêt des autres; de là vient le soudain assoupissement, et cette mort que nous causons à tous ceux à qui nous contons nos affaires; de là vient leur prompte résurrection lorsque dans notre narration nous y mêlons quelque chose qui les regarde de sorte que nous voyons dans nos conversations et dans nos traités que dans un même moment un homme perd connaissance et revient à soi selon que son propre intérêt s'approche de lui ou qu'il s'en retire (MP 26).
[271] Les défauts de l'âme sont comme les blessures du corps; quelque soin qu'on prenne de les guérir, la cicatrice paraît toujours et elles se peuvent toujours rouvrir (max. 194, I 205).
[272] Il est aussi ordinaire de voir changer les goûts qu'il est rare de voir changer les inclinations (max. 252, I 275).
Sentences et maximes de morale
(Édition hollandaise de 1664)
[1] Les vices entrent dans la composition des vertus, comme les poisons entrent dans la composition des remèdes de la médecine: la prudence les assemble et les tempère, et elle s'en sert utilement contre les maux de la vie (max. 182, I 191).
[2] La vertu des gens du monde est un fantôme formé par nos passions, à qui on donne un nom honnête pour faire impunément ce qu'on veut (MS 34, I 179).
[3] Toutes les vertus des hommes se perdent dans l'intérêt, comme les fleuves se perdent dans la mer (max. 171, I 180).
[4] Les crimes deviennent innocents, même glorieux, par leur nombre et par leurs qualités; de là vient que les voleries publiques sont des habiletés, et que prendre des provinces injustement s'appelle faire des conquêtes. Le crime a ses héros, ainsi que la vertu (MS 68, I 192, et max. 185, I 194).
[5] La honte, la paresse, et la timidité ont souvent toutes seules le mérite de nous retenir dans notre devoir, pendant que notre vertu en a tout l'honneur (max. 169, I 177).
[6] Si on avait ôté à ce qu'on appelle force le désir de conserver, et la crainte de perdre, il ne lui resterait pas grand'chose (MP 32).
[7] La clémence est un mélange de gloire, de paresse et de crainte, dont nous faisons une vertu; et chez les princes c'est une politique dont ils se servent pour gagner l'affection des peuples (max. 16 et 15, I 16 et 15).
[8] La constance des sages n'est qu'un art avec lequel ils savent renfermer dans leur âme leur agitation (max. 20, I 23).
[9] La gravité est un mystère du corps, inventé pour cacher les défauts de l'esprit (max. 257. I 280).
[10] La sévérité des femmes est un ajustement, et un fard qu'elles ajoutent à leur beauté. C'est enfin un attrait fin et délicat, et une douceur déguisée (max. 204, I 216).
[11] La réconciliation avec nos ennemis, qui se fait au nom de la sincérité, de la douceur, et de la tendresse, n'est qu'un désir de rendre sa condition meilleure, une lassitude de la guerre, et une crainte de quelque mauvais événement (max. 82, I 95).
[12] Il est de la reconnaissance comme de la bonne foi des marchands elle soutient le commerce, et nous ne payons pas par la justice de payer, mais pour trouver plus facilement des gens qui nous prêtent (max. 223, I 237).
[13] Les hommes ne sont pas seulement sujets à perdre également le souvenir des bienfaits et des injures, mais ils haïssent ceux qui les ont obligés. L'orgueil et l'intérêt produit partout l'ingratitude. L'application à récompenser le bien, et à se venger du mal, leur paraît une servitude, à laquelle ils ont peine de s'assujettir (max. 14, I 14).
[14] On élève la prudence jusques au ciel, et il n'est sorte d'éloges qu'on ne lui donne. Elle est la règle de nos actions, et de nos conduites; elle est la maîtresse de la fortune; elle fait le déclin des empires; sans elle on a tous les maux; avec elle on a tous les biens; et comme disait autrefois un poète, quand nous avons la prudence il ne nous manque aucune divinité, pour dire que nous trouvons dans la prudence tout le secours que nous demandons aux dieux. Cependant la prudence la plus consommée ne saurait nous assurer du plus petit effet du monde, parce que travaillant sur une matière aussi changeante, et aussi commune, qu'est l'homme, elle ne peut exécuter sûrement aucun de ses projets. Dieu seul, qui tient tous les cœurs des hommes entre ses mains, et qui peut quand il lui plaira en accorder les mouvements, fait aussi réussir les choses qui en dépendent. D'où il faut conclure que toutes les louanges dont notre ignorance, et notre vanité, flatte notre prudence, sont autant d'injures que nous faisons à sa providence (max. 65, I 75).
[15] On n'est jamais si ridicule par les qualités que l'on a que par celles que l'on affecte d'avoir (max. 134, I 136).
[16] Nous promettons selon nos espérances, et nous tenons selon nos craintes (max. 38, I 42).
[17] On est au désespoir d'être trompé par ses ennemis, et trahi par ses amis; et on est souvent satisfait de l'être par soi-même (max. 114, I 119).
[18] Il est aussi aisé de se tromper soi-même sans s'en apercevoir qu'il est difficile de tromper les autres sans qu'ils s'en aperçoivent (max. 115, I 120).
[19] Rien n'est plus divertissant que de voir deux hommes s'assembler, l'un pour demander conseil, et l'autre pour le donner. L'un paraît avec une indifférence respectueuse, et dit qu'il vient recevoir des conduites, et soumettre ses sentiments; et son désir, le plus souvent, est de faire passer le siens, et de rendre celui qu'il fait maître de son avis garant de l'affaire qu'il lui propose. Quant à celui qui est conseiller, il paye d'abord la sincérité de son ami d'un zèle ardent et désintéressé qu'il lui montre, et cherche en même temps dans ses propres intérêts des règles de conseiller: de sorte que son conseil lui devient plus propre qu'à celui qui le reçoit (max. 116, I 118).
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «Réflexions Ou Sentences Et Maximes Morales»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Réflexions Ou Sentences Et Maximes Morales» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Réflexions Ou Sentences Et Maximes Morales» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.